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mardi 4 août 2015 à 05:08

Du côté de la librairie…

Envie de lire… de pertes et de retrouvailles



 

 

 

Cette semaine, des femmes qui retrouvent des hommes, des mères qui retrouvent des enfants, des filles qui perdent des mères, des chiens qui trouvent des maitres….

 

 

 

 

 

 

Léonie a 17 ans quand, en 1943, elle se voit contrainte de retourner dans son île natale suite aux bombardements qui ont touchés Rennes. C’est le cœur lourd qu’elle effectue ce trajet, car elle sait retrouver l’être qui la déteste le plus au monde : sa propre mère. Forte d’un secret connu de beaucoup d’iliens, mais que Léonie devra découvrir, cette femme va petit à petit tenter de détruire celle qu’elle accuse d’avoir causé son malheur. Malgré cela, la jeune fille va poursuivre son chemin et rencontrer celui d’un parachutiste anglais, peu de temps avant le débarquement. Une jolie histoire romancée, parfaite pour les ados en pleine crise !

 

 

 

 

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Florian Ferrier. Une saison de granit. Paris : Plon, 2015. 312 p. 17.90 €

 

 

 

 

Roman terreux, du terroir, taiseux et bourru, « Ceux de la plaine » possède sa caractère profond des romans attachés à un territoire et ses habitants. Dans un lieu intemporel et impossible à situer tant il pourrait être le village d’à côté, se croisent des personnages caricaturaux, que l’on a tous croisés au détour d’un séjour pendant les vacances d’été chez les grands-parents, ou attablés au bistrot du coin en train de commenté la vie du patelin. Situé dans l’après-guerre, il comporte néanmoins une part assez cynique de l’âme humaine. Pas de fioriture dans cette vie où l’on tue le cochon sans état d’âme, ou l’on veille les morts sans compassion, où le Parisien ne trouve pas sa place. Un roman d’entre-nous, où les retrouvailles se font entre ceux de la même plaine, où l’Autre tente de survivre.

 

 

 

 

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Olivier Maison. Ceux de la plaine. Paris : Kero, 2015. 232 p. 15.90 €

 

 

 

Ressortissante allemande, Tina Rothkamm découvre l’amour en Tunisie et se marie avec un jeune médecin Farid. De cette union naîtra une petite Emira, qui va rapidement devenir l’enjeu d’un divorce morbide. Farid refuse de laisser partir sa fille, qui se retrouve séparée de sa mère retournée en Allemagne. Pour pouvoir revivre ensemble, celle-ci va devoir accepter de la laisser sur place pendant de longs mois avant de revenir et de trouver une solution pour fuir avec elle un pays touché par le Printemps arabe, et devenu instable.  Cependant, malgré la beauté du combat de cette mère qui s’est battue pour récupérer sa fille, j’ai tout de même ressenti un certain mal-être à la lecture de ce récit. En effet, le parcours de cette femme, fait d’aller-retour réguliers entre la Tunisie et l’Allemagne où elle a refait sa vie, et dépossédée des droits de garde sur deux autres enfants nés d’une précédente union, laisse une curieuse impression que j’ai du mal à définir. Je laisserai le lecteur juge.

 

 

 

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Tina Rothkamm. Sauvée. Mon combat pour libérer ma fille. Paris : L’Archipel, 2015. 300 p. 18.95 €

 

 

 

Curieux petit livre que celui proposé par Marie-Lise Scherer. Une sorte de curiosité littéraire et intellectuelle, puisqu’elle traite dans cet ouvrage de la vie des chiens gardiens du Rideau de fer pendant la guerre froide. Un sujet que je n’envisageais même pas, mais qui, je l’avoue, aussi improbable soit-il, a été assez amusant à lire. On y découvre les camps d’entraînements pour ces chiens enchainés  à de longues lignes métalliques couvrant la presque totalité du rideau, leur rôle pendant cette période et leurs adoptions après la chute du mur en 1989. Ecrit sous forme de reportage, se manière assez détaché, ce récit montre l’aliénation d’un système dans toute sa splendeur.

 

 

 

 

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Marie-Lise Scherer. Les chiens du rideau de fer. Paris : Actes Sud, 2014. 94 p. 13 €

 

 

 

Cette courte introspection nous plonge dans la vie d’une femme qui vit une séparation douloureuse. Actrice, elle joue une pièce devant l’homme qu’elle aime et qu’elle a perdu. Au court de la nuit qui va suivre, déstabilisée, elle déambule dans Paris et raconte l’histoire de son amour pour cet homme qu’elle retrouve dans les rangs du théâtre. J’avoue ne pas avoir trop accroché avec ce livre que pourtant je sentais prometteur, peut-être parce que égocentré et un peu pompeux.

 

 

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Véronique Olmi. J’aimais mieux quand c’était toi. Paris : Albin Michel, 2015. 134 p. 15 €

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



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