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vendredi 20 décembre 2013 à 16:55

Projet de Center Parc au Rousset

Les collectivités prêtes à soutenir le projet pour 16 millions d’€ mais 300 emplois à la clé !



 

Les collectivités prêtes à soutenir le projet pour 16 millions d’€

mais 300 emplois à la clé !

 

Dans sa stratégie de développement d’un nouveau village vacances Center Parcs, le groupe Pierre & Vacances s’est intéressé
à la Saône-et-Loire depuis près de 2 ans. Le dossier a bien avancé du côté des collectivités ; que ce soit le Conseil général ou régional. Il faut dire que ce projet sous-tend quelques 300 emplois.

 

 

 

Conscients de l’intérêt touristique et économique que représente un tel projet, le Département de Saône-et-Loire et la Région Bourgogne ont saisi cette opportunité et ont travaillé depuis à sa faisabilité.

 

Le nouveau concept qu’entend développer Pierre & Vacances Center Parcs a pour objet l’implantation d’un centre de résidence de tourisme de 400 cottages répondant aux attentes actuelles et futures des touristes et des territoires. C’est la forêt
du Rousset qui a retenu l’attention du groupe, sur laquelle il a été conduit un travail depuis 18 mois.

 

Dès lors, le Département s’est employé, avec Pierre & Vacances et toutes les parties prenantes éventuelles, à avancer sur le projet
d’implantation au Rousset. La décision finale de Pierre & Vacances devrait intervenir dès le début de l’année 2014.

 

Dans le cadre des négociations menées, les considérations suivantes sont prioritaires et détermineront in fine l’engagement des collectivités à accompagner le projet proposé par Pierre & Vacances :

 

– Intervention des collectivités publiques dans une logique d’investissement à travers une Société d’économie mixte régionale
– Optimisation de l’argent public mobilisé
– Volonté d’exemplarité environnementale dans l’aménagement du site
– Intégration dans le paysage économique et social local et redynamisation d’un territoire rural en difficulté.

 

 

Retombées incontestables pour le 71 et la Bourgogne 

 

 

Deux intérêts majeurs d’accueillir un Center Parcs en Saône-et-Loire : a- une image et une activité stimulée

 

L’implantation d’un Center Parcs permettra à la Saône-et-Loire de renforcer sa dynamique touristique et de conforter son attractivité.

 

En effet, avec un taux de remplissage moyen de 80 % sur l’année, Center Parcs apportera 700 000 nuitées supplémentaires par an qui profiteront à l’ensemble des acteurs touristiques et offriront, à la Bourgogne et à la Saône-et-Loire, une visibilité sur toute l’année qui ne se limitera plus uniquement à la seule saison estivale.

 

– Une économie dynamisée

 

S’intégrant dans un milieu rural au sud du bassin minier, l’implantation de Center Parcs présente des opportunités en matière de développement économique et de l’emploi d’une ampleur considérable pour un territoire exclu des dynamiques naturelles.

 

+ Retombées économiques attendues (estimations, ordres de grandeur)

 

• 300 emplois directs
• ¾ en CDI
• 60% temps plein
• Répartition : 1/3 en restauration, 40% pour l’entretien et la maintenance, 10% pour l’animation, 10% pour la sécurité et l’administration, 6% pour l’accueil et la réception, 1% en boutique
• Emplois pendant le chantier : entre 250 et 500 emplois suivant les différentes phases de travaux (environ 18 mois) / Activité pour les entreprises locales.

 

+ Partenariats avec de nombreux fournisseurs locaux et régionaux (producteurs, artisans, prestataires de loisirs…) pour des achats estimés à 5 Millions d’euros par an environ.

 

+ Retombées fiscales
• Taxe d’urbanisme : 1,3 M €
• Taxes foncières : 250 000 € par an
• Taxe de séjour : estimée à 250 000 €

 

 

Des collectivités mobilisées 

 

 

18 mois pour poser les jalons et les enjeux de faisabilité du projet :

 

Février 2012 : À l’occasion de l’Assemblée départementale, les représentants du groupe Pierre & Vacances viennent présenter leur volonté d’implanter un Center Parcs en Saône-et-Loire.
2012 : Exploration de sites potentiels, une vingtaine de sites étudiés et visités selon le cahier des charges exposé par PVCP.
Fin 2012 : La forêt du Rousset rencontre l’adhésion de Pierre & Vacances Center Parcs.

 

Dès lors, le site est étudié plus en détails. Tout au long de l’année, le Département et ses partenaires ont travaillé avec Pierre & Vacances à la faisabilité du projet qui repose sur 5 aspects.

 

Les fondamentaux du projet :

 

1 – Mobiliser le Foncier forestier 150 Ha de forêts sont nécessaires au projet sur une superficie totale de 315 Ha.
La forêt privée, appartenant à un groupement forestier, est utilisée aujourd’hui dans une logique d’exploitation économique. La mobilisation potentielle de la moitié de la forêt du Rousset pour le projet ne privatisera pas un espace boisé naturel public.

 

2 – Aménager le site

 

Les services du Conseil général, en lien avec les collectivités, l’Agence technique départementale et les services de l’état ont donc étudié minutieusement différents points d’attention conditionnant la faisabilité du projet (accessibilité routière, approvisionnement
en eau potable, traitement des eaux usées, couvertures téléphonique et numérique, alimentation en gaz et en électricité, etc.)

 

De ce travail, il en ressort que le site du Rousset permet de minimiser les nuisances locales nécessaires aux mouvements ayant trait au chantier puis à l’activité touristique de Center Parcs. Le site est donc aménageable dans des conditions réalistes
et économiquement viables.

3 – Respecter l’environnement : une démarche exemplaire

 

Le Département, la Région et la commune du Rousset appréhendent de façon responsable et précise l’approche environnementale du projet et le groupe Pierre & vacances s’est, pour sa part, engagé dans une logique similaire en missionnant un cabinet spécialisé pour répondre à cette exigence.

 

Ainsi, dès que le projet se concrétisera, des études poussées sur la protection de l’environnement seront menées couvrant les 4 saisons entre le dépôt du permis de construire, l’instruction des autorisations administratives nécessaires et le lancement
du chantier.

 

Par ailleurs, l’emplacement retenu se situe sur le versant opposé à l’étang du Rousset limitant ainsi les conséquences négatives possibles pour le site dont l’intérêt naturel et touristique sera à préserver et à valoriser en complément du projet.

 

4 – Réaliser un document d’urbanisme communal

 

L’arrivée d’un projet de village vacances dont la capacité d’hébergement dépasse 2 000 personnes au cœur d’une forêt située dans une commune de 250 habitants nécessite de prendre les plus grandes précautions.

 

La commune du Rousset a lancé la mise en place d’un Plan local d’urbanisme afin de disposer des meilleures garanties en matière urbanistique.

 

Avec les services de l’ATD et de l’état, les procédures ont été lancées pour une adoption finale du document d’urbanisme prévue fin 2014.

 

5 – élaborer un montage financier global du projet

 

L’investissement total estimé est de l’ordre de 160 Millions €.

 

Il convient de distinguer 2 blocs d’investissements :

 

– Les cottages vendus à des investisseurs institutionnels et particuliers
– Les équipements collectifs pour lesquels les partenaires publics sont sollicités (Aquamundo, etc.).

 

 

Depuis un an, simulations, échanges et négociations relatifs à la participation des fonds publics permettent aujourd’hui d’aboutir à un montage d’investissement soutenable sur la partie équipement.

 

Les collectivités prêtes à investir ensemble 

 

Un investissement collectif à travers une Société d’économie mixte (SEM) pour un engagement raisonné

 

Concernant l’investissement nécessaire pour les équipements collectifs, chiffré entre environ 68 et 70 Millions d’euros, un accord de principe sur l’intervention financière a été trouvé.

 

Le Département de Saône-et-Loire et la Région Bourgogne ont validé le principe d’une Société d’économie mixte (SEM) régionale capable de porter les investissements. Pour cela, les deux collectivités s’engagent à mobiliser ensemble 15 Millions d’euros.

 

La SEM devra comprendre des partenaires privés, au premier rang desquels pourraient figurer des partenaires classiques comme la Caisse des dépôts et consignations.

 

L’investissement financé par la SEM sur ses fonds propres et grâce à des emprunts bancaires et obligataires permettra de réaliser l’ensemble des équipements collectifs qui seront loués à Pierre & Vacances à travers un bail de 12 ans ferme avec faculté de le renouveler par une ou plusieurs périodes de 9 années, assorties d’une garantie sur une période de 20 ans.

 

Le montage sur lequel les partenaires ont travaillé permet à la SEM de trouver son équilibre, les montants des loyers versés remboursant les investissements faits sur la durée des engagements.

 

La stratégie visant à investir à travers une SEM, permet aux partenaires contrairement aux modèles historiques où les collectivités n’intervenaient que par le biais de subventions, d’intervenir en tant qu’investisseur au service de l’économie du département. Une des priorités des collectivités reste l’optimisation de l’utilisation de l’argent public dans une logique privilégiant un retour sur investissement et une adéquation de la mobilisation de la ressource publique, avec les retombées escomptées.

 

Des collectivités vigilantes 

 

 

Le Département de Saône-et-Loire et la Région Bourgogne veilleront attentivement à ce que ce projet respecte minutieusement les considérations suivantes :

 

• Mobilisation de l’argent public optimisé

 

Le présupposé d’un accord de principe conclu entre le Département, la Région et Pierre & Vacances vise à garantir ce que le Département a toujours annoncé : assurer l’équilibre maximum pour les collectivités qui n’ont pas l’intention de mobiliser les deniers publics à n’importe quel prix.

 

• Respect de l’environnement, une volonté d’exemplarité

 

Les collectivités seront très vigilantes à la prise en compte des données environnementales. Forts de leurs politiques menées depuis plusieurs années, Le Département et la Région sont très attentifs à la préservation de l’environnement et au respect des
normes en vigueur.

 

• Une exploitation dynamisant le tissu économique et social

 

Comme pour ses autres projets, Pierre & Vacances devra s’engager à la plus grande intégration économique et sociale de son centre de vacances au sein du territoire.

 

Les collectivités seront intransigeantes sur ces points qui seront une juste contrepartie de leur mobilisation.

 

Calendrier prévisionnel :

 

– 1er trimestre 2014 : Protocole d’accord sur le montage entre Pierre & Vacances et les collectivités
– Fin 2014 : Dépôt du PLU par la commune et du permis de construire.
Autorisations / Instructions administratives (permis de construire, défrichement, loi sur l’eau et questions environnementales…)
– Début des travaux : Janvier 2016
– Ouverture au public : été 2018

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



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