Trois malfrats dangereux dans une voiture blanche… Deux véhicules banalisés de la police à sa poursuite… À l’intérieur, des hommes de la BAC (Brigade anti-criminalité). La course poursuite se termine avec le véhicule des individus coincé entre les voitures de police. Il est isolé et immobilisé pour faciliter l’intervention.

C’est là que commence le scénario mis en œuvre pour la démonstration organisée dans le cadre de la Journée de sécurité intérieure.

 

Aussitôt, le top interpellation donné, les policiers sortent de leurs véhicules et somment les individus de sortir. Interpellés, ils font l’objet d’une palpation et sont aussitôt emmenés. « Dans ce genre de situation, la priorité c’est l’urgence, explique la BAC. Il faut que ça aille vite, que les individus dangereux soient emmenés loin des lieux le plus rapidement possible pour éviter, par exemple, que des complices éventuels interviennent. Leur véhicule reste, quant à lui, sur place, et est récupéré plus tard. »

 

Lors de cette « animation », les policiers de la BAC ont également fait une démonstration de l’usage du Pistolet à impulsion électrique (PIE), plus connu sous le nom de la marque « Taser ».

Quand l’agent appuie sur la détente, deux ardillons (sorte d’hameçons) partent et viennent se planter sur le ventre de l’individu avec une pression de 50 000 volts et un ampérage quasi nul. Un fil se déroule en même temps, c’est là dedans que passe l’électricité qui tétanise. Il s’agit de cycle de 5 secondes. Trois maximum sont enclenchés, mais c’est très rare.

Le « taser » est utilisé pour interpeller des individus dangereux armés, mais aussi pour éviter certains accidents. Dans les tentatives de suicide, par exemple, cette arme de 4e catégorie permet d’immobiliser la personne.