Rencontre des sclérosés en plaques

 

 

autour de la marche nordique

 

 

 La réunion s’est tenue à Montceau-les-Mines mais, compte tenu du fait que cette terrible maladie « n’a pas de frontières » nous avons pensé qu’il était utile de passer ce compte-rendu sur Mâcon-news.com !

 

Ce samedi 7 février, l’Association Française des Sclérosés en Plaque avait organisé une nouvelle rencontre au Trait d’Union, autour de la maladie de la sclérose en plaques.

 

 

 

 

Daniel Chassaignon, délégué départemental de Saône et Loire, lui-même atteint de la maladie depuis 25 ans a rappelé l’importance dans cette maladie de se bouger un peu, mais pas trop à la fois.

 

 

Dans la salle se cotoyaient ainsi des personnes atteintes de la maladie à différents stades et des proches venus échanger sur le sujet et mieux comprendre la pathologie.

 

 

La retraite sportive, invitée de la rencontre

 

 

Rémy et Martine Gobin sont venus présenter la marche nordique. Ils ont rappelé l’importance de marcher tous les jours un peu.

 

« La marche nordique est adaptée à toute personne, quelle que soit son âge » a indiqué Rémy Gobin.

 

Rappelant ainsi que ce sport reprend les mêmes mouvements que le ski de fond, Rémy Gobin a indiqué qu’il s’inscrivait dans une démarche d’équilibre entre le corps et l’esprit.

 

 

Pour les personnes présentes et atteintes de la sclérose en plaques, une séance de 5 à 10 min par jour peut être suffisante, parfois supérieure au cas par cas.

 

 

Dans les échanges avec la salle, Daniel Chassaignon a ainsi rappelé que ce sport pouvait être pertinent pour travailler la coordination entre les bras et les jambes, capacité perdue rapidement dans le cas d’une personne touchée par la sclérose en plaques.

 

 

Des discussions plus techniques ont porté sur le matériel nécessaire et la sécurité en cas de chute : embouts de bâtons anti-dérapants, poignées pouvant se déclipser ou encore légèreté des bâtons.

 

 

Réapprendre ses mouvements

 

 

« Chaque mouvement est pensé, ce qui fatigue beaucoup. Le but est de remettre en place des automatismes et de travailler sa décontraction ». Daniel Chassaignon a ainsi résumé une partie du quotidien des sclérosés en plaques et leurs défis journaliers.

 

 

Et d’ajouter : « on n’est plus dans la performance. On est dans le mouvement. On doit pouvoir le faire le plus naturellement possible ».

 

 

Rémy Gobin a également montré des exercices avec les bras pour se divertir, ce qui de l’avis de la salle est indispensable avec cette pathologie. Les rééducations se focalisent essentiellement sur les membres inférieurs au détriment des membres supérieurs souvent oubliés.

 

 

Si les kinésithérapeutes sont souvent préconisés dans l’accompagnement de la maladie, Daniel Chassaignon regrette qu’ils ne soient pas formés spécifiquement aux atteintes neurologiques et à la sclérose en plaques. Pour lui, cela ne suffit pas. Cela doit s’inscrire dans un programme d’activités.

 

Après ces échanges, les personnes intéressées dans la salle ont pu passer aux essais sous la bienveillance de Rémy et Martine Gobin.

 

 

Le Club 41 et la Table ronde française

 

 

Daniel Chassaignon a présenté ensuite l’initiative du Club 41 et de la Table ronde française en faveur de l’AFSEP (Association Française des Sclérosés en Plaques). L’an dernier, ils ont vendu environ pour 4000 € de citrouilles au mois de novembre, dont les bénéfices seront partagés entre l’AFSEP et le Centre Germaine Revel (centre de rééducation spécialisé sclérose en plaques, près de Lyon).

 

 

L’après-midi s’est terminé autour d’un verre de l’amitié.

 

 

Pour plus de renseignements sur l’association et les prochaines manifestations à venir, contactez Daniel Chassaignon, délégation AFSEP de Saône et Loire au 06 89 93 06 40 ou par mail daniel.chassaignon@afsep.fr

 

 

 

Informations également sur le site de l’association : www.afsep.fr