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samedi 26 janvier 2013 à 20:27

Bilan provisoire de la délinquance en 2012

Un point noir : les cambriolages



 

Les atteintes volontaires à l’intégrité physique (AVIP) : poursuite de l’augmentation constatée les années précédentes.
Les AVIP sont en hausse de 20,46 % : 2 402 faits constatés contre 1 994 (+ 408 faits) en 2011.
Cette hausse s’explique principalement par l’augmentation du nombre de coups et blessures volontaires (1 134 faits constatés contre 968 soit une hausse de 17,15 %), des menaces de violences (478 faits constatés contre 360 soit une hausse de 32,78 %) et des violences sexuelles (232 faits constatés contre 136 soit une hausse de 70,59 %).
Cette tendance concerne l’ensemble du département.

 

 

Les atteintes aux biens : un premier recul significatif depuis 2010.
Baisse des atteintes aux biens : – 4,09 % : 11 476 faits constatés contre 11 966 (- 490 faits) en 2011.
Cette tendance est due notamment à la diminution du nombre des vols : baisse des vols liés à l’automobile et aux deux roues à moteur (2 443 faits constatés contre 2 771 soit une baisse de 11,84 %), baisse des vols simples au préjudice des particuliers (3 011 faits constatés contre 3 186 soit une diminution de 5,49 %).
Elle est notable également pour les destructions et dégradations (1 768 faits constatés contre 1 851 soit une baisse de 4,48 %).
Ces résultats encourageants sont le fruit des efforts accomplis par les services de police et de la gendarmerie tant dans la surveillance générale que dans la résolution des affaires.

Néanmoins la situation concernant les cambriolages reste le point noir du département puisqu’ils sont en hausse pour la troisième année consécutive (+ 4,22 % en 2010, +16 % en 2011). Pour l’année écoulée, ils sont en hausse de 6,50 % (2 605 faits constatés contre 2 446).

Cette augmentation concerne les cambriolages de locaux d’habitations principales (+ 12,28 %) et ceux de résidences secondaires (+ 33,06 %). Grâce aux efforts des services en lien avec les professionnels, les cambriolages dans les locaux industriels, commerciaux ou financiers sont en recul (- 13,85 %).
La hausse des cambriolages est constatée tant en zone police qu’en zone gendarmerie. Elle mobilise fortement les services qui s’adaptent sans cesse à une délinquance mobile et expérimentée.
La majeure partie des cambriolages d’habitations portent sur des valeurs mobilières (bijoux, or, argent, etc.).
En moyenne, le préjudice financier de ces actes est faible.

 

 

Escroqueries et infractions économiques et financières (EIEF) : poursuite de la tendance baissière constatée en 2011.
Baisse des escroqueries et des infractions économiques et financières de 15,69 % :
2 271 faits constatés en 2012 contre 2 594 en 2011 (- 323 faits).

 

 

Activité des services : des efforts continus
Les infractions relevées grâce à l’activité des services (IRAS) sont en léger recul de 1,50 % : 1 964 faits ont été relevés contre 1 994 (- 30 faits). Ces actions ont permis de révéler principalement des affaires liées à la consommation et au trafic de produits stupéfiants, au recel et au port ou à la détention d’armes prohibées.
À noter que les constations de travail clandestin ont augmenté de 22,73 % (81 infractions relevées contre 66).
La mobilisation des forces de police et de gendarmerie sur le terrain se poursuit et a permis d’élucider 74,78 % des atteintes à l’intégrité physique (AVIP) et près de 72,65 % des escroqueries et infractions financières et économiques (EIEF), constatées depuis le 1er janvier 2012.

Les atteintes aux biens (cambriolages, vols, destructions et dégradations, etc.) demeurent les infractions les plus difficiles à résoudre. Le taux d’élucidation est de 18,21 %. Ce taux est de 9,94 % pour les cambriolages.

 

 

 

 

 

 



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