Un nul ou la victoire de l’unité

 

 

En déplacement à Gueugnon ce samedi, les Mâconnais repartent avec ce qu’ils étaient venus chercher : le match nul (0-0). Sans la manière certes, mais avec un bel état d’esprit et une solidarité de tous les instants qui relancent l’UFM et permettent d’envisager la suite de la saison plus sereinement !

 

 

 

 

 

Jérôme Belleville a sauvé à plusieurs reprises son équipe samedi soir face

à Gueugnon. S’il dira modestement à son coach que c’est son rôle,

il n’en demeure pas moins l’homme du match !

 

 

Après trois défaites à l’extérieur en autant de déplacements, l’objectif, ce week-end, était clair : mettre fin à l’hémorragie et, enfin, engranger un résultat positif loin de Mâcon. Une mission d’autant plus délicate que les Mâconnais se déplaçaient à Gueugnon, prétendant à la montée. Mais Thierry Droin a réussi son pari.

En misant sur un bloc défensif et solidaire, le coach de l’UFM a fait déjouer le FCG. Et ramène ce qu’il était venu chercher : un nul, 0-0. Sans la manière certes, mais si « on avait joué, on aurait perdu parce qu’en face, c’était la meilleure équipe de DH qu’on ait jouée jusqu’à maintenant ! »

 

Pendant quarante cinq minutes, les Mâconnais ont fait bloc, laissant venir les Gueugnonnais pour ensuite essayer de jouer tous les coups à fond, en contre et dans leur dos. En première période, c’est d’ailleurs l’UFM qui s’est créée les meilleures occasions du match, avec, notamment, deux duels perdus face à Richard Trivino aux 20e et 27e minute. Une dernière occasion sur laquelle Julien Garcia prendra d’ailleurs un carton blanc très important pour la suite de la rencontre.

 

 

« Ils ont construit, on a détruit ! »

 

 

Au retour des vestiaires, devant les assauts d’un FCG qui a retrouvé quelques automatismes, le Mâconnais a en effet commis une grosse faute au milieu de terrain. Résultat : il est expulsé et laisse ses co-équipiers à dix pour la dernière demi-heure.

Autant dire que la tâche devenait de plus en plus difficile pour les visiteurs. « Heureusement on a su faire preuve d’un esprit de corps, d’une belle unité et d’une solidarité qui nous permet d’arracher le match nul, se félicitait Thierry Droin à la fin de la rencontre. Ils ont tenté tout au long du match de construire et, comme nous le voulions, nous avons détruit leur jeu. L’important, aujourd’hui, n’était pas de mettre la manière, c’était de capitaliser. »

 

Le coach sait aussi qu’il doit beaucoup à son gardien. Jérôme Belleville a été sans conteste l’homme du match remportant de nombreux face à face en deuxième mi-temps. « Plusieurs fois dans le dernier quart d’heure, j’ai vu le ballon au fond des filets, avouait l’entraîneur. Mais à chaque fois, il y avait Jérôme. C’est magnifique, parce qu’en plus, il était blessé au genou avant le match et a du être strapé. »

 

Outre la bonne opération comptable, ce résultat va faire un bien fou au groupe. Encore marqués par la descente et en manque de confiance depuis le début de saison, les joueurs tiennent désormais leur match référence. En faisant bloc, ils ont construit l’unité qui leur manquait certainement depuis cet été dans les moments difficiles…

 

 

D. C.

 

 

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