A l’occasion de la cérémonie du Prix littéraire des lycéens et apprentis de Bourgogne, des jeunes venus de toute la Bourgogne sont montés sur la scène de l’auditorium de Dijon pour présenter sous forme de saynète, le roman ou la BD – issus de la sélection 2012- qu’ils ont préféré. 

 

 

 

Photo : Vincent Arbelet /Conseil régional

 

Pas moins de 40 établissements, soit près de 1 100 jeunes, ont participé à la septième édition de ce Prix… et applaudi les 2 lauréats : Nicole Roland pour Kasaburo, 1945 (dans la catégorie romans) et Thierry Murat pour Les larmes de l’assassin (dans la catégorie bande dessinée).

Pour encourager la pratique de la lecture, le conseil régional de Bourgogne a lancé, en 2005, le « Prix littéraire des lycéens et apprentis de Bourgogne ». Tout au long de l’année scolaire, les jeunes débattent au sein de leur classe et choisissent un ouvrage – sur les 10 sélectionnés par un comité de professionnels -, afin de primer leur auteur préféré.

Nouveauté cette année : la bande dessinée  

En compétition cette année 6 romans et 4 bandes dessinées :
Romans :
-Comme elle vient  de Raphaëlle Riol,
-Eux sur photo d’Hélène Gestern,
-Femmes tortues, hommes corcodiles de Sophie Stern,
-Kosaburo, 1945 de Nicole Roland,
-Le jeu du pendu  d’Aline Kiner,
 -Les heures silencieuses de Gaëlle Josse.
Bandes dessinées :
-L’appel des origines  de Joël Callède et Gaël Séjourné,
-Les larmes de l’assassin  de Thierry Murat,
-L’homme qui n’aimait pas les armes à feu de Wilfrid Lupano et Paul Salomone,
-Polina  de Bastien Vivès.

 

 

L’action du conseil régional

 

 

 

Dans son discours, Nicole Echmann, vice-présidente du conseil régional, a rappelé que depuis 2004, la collectivité agit « donc au-delà des seules compétences qui lui sont fixées par la loi (la construction, l’entretien et la rénovation des lycées). En effet, à travers la multitude d’actions pédagogiques que nous vous offrons, nous avons souhaité vous donner les moyens de déployer vos talents« .

 

 

Ajoutant : « Nous savons tous que les jeunes ne partent pas avec les mêmes bagages au départ. Il faut lutter contre le déterminisme social et refuser de se dire que parce que l’on est issu d’un milieu modeste, on ne peut avoir accès au théâtre, au cinéma, aux spectacles, la culture est un droit pour tous !C’est pourquoi, de nombreuses mesures, dont vous avez certainement déjà bénéficié, ont été mises en place par le conseil régional, avec par exemple, la gratuité des manuels scolaires, le Budget Participatif des Lycéens ou encore le Kiosque Presse. »

 

 

Le déroulement de la cérémonie et les « interventions »