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mardi 9 septembre 2014 à 07:14

C’est arrivé un 9 septembre… (Voir l’interview en français du « Commandant »)

2001 : la disparition du Commandant Massoud !



2001 : la dispartion de Ahmad Shah Massoud (2 septembre 1953)  – en persan : احمد شاه مسعود, que l’on appelait Commandant Massoud !  C’était le commandant du Front Uni Islamique et National pour le Salut de l’Afghanistan, du Jamaat-e Islami et le chef de l’Armée islamique, une armée ayant combattu contre l’occupation soviétique puis le régime des talibans de 1996 à 2001 nous dit Wikipédia ‘l’encyclopédie libre).

Article qui se poursuit : « sa réputation de chef militaire, et notamment son surnom de « Lion du Pandjchir », vient du fait qu’il a réussi à repousser sept attaques d’envergure des troupes soviétiques contre la vallée du Pandjchir, au nord-est de Kaboul. »

 

Biographie

« Ahmed Chah Massoud nait en 19531 dans le village de Bazarak, Pandjchir, en Afghanistan. Son nom de baptême est Ahmed Shah. Il prend le nom de « Massoud » comme nom de guerre pendant le mouvement de résistance de 19742. Son père : Dost Mohammed Khan, est alors colonel dans l’armée royale afghane. De son Pandjchir natal, sa famille habite brièvement à Herat avant de s’installer à Kaboul, où Massoud passera son enfance. Massoud étudie au renommé Lycée français de Kaboul3. Considéré comme un élève doué, il poursuit des études d’ingénieur à l’Université de Kaboul4. Massoud parle persan, pachtoune, ourdou et français, et sait lire l’anglais… »

 

Résistance contre l’Union soviétique (1979 – 1989)

« Les communistes prennent officiellement le pouvoir en 1978. Pensant qu’une révolte armée contre les communistes recevrait le soutien du peuple, Massoud, le 6 juillet 1979, débute une insurrection dans le Pandjchir, qui d’abord échoue. Il décide d’éviter une confrontation conventionnelle contre les nombreuses forces gouvernementales et de mener une guerre de guerilla. Par la suite, il prend l’entier contrôle du Pandjchir et chasse les troupes communistes afghanes. Pendant la période suivante, le prestige personnel et l’efficacité de l’organisation militaire persuade les commandants locaux de venir et apprendre auprès de Massoud. Dès le début de la guerre, les moujahidines de Massoud attaquent les forces d’occupation soviétiques, prennent en embuscade les convois afghans et soviétiques traversant la passe de Salang, et provoquent des pénuries de carburant dans Kaboul… »

 

Guerre civile d’Afghanistan (1989-2001)

« En 1989, après le retrait des troupes soviétiques, Massoud n’est pas en mesure de prendre la capitale immédiatement. Il doit faire face à la milice du pachtoune Gulbuddin Hekmatyar, financé par les services secrets américains (CIA) et pakistanais (ISI), et à l’armée nationale afghane. Le jeu américain consistait alors à soutenir les combattants les plus fondamentalistes, estimant qu’ils seraient les plus féroces au sein de la lutte contre l’occupant soviétique. Ainsi Hekmatyar reçut au cours du conflit près de 80% de l’aide américaine. En 1990, après l’entrée de l’armée soviétique à Bakou pour reprendre le contrôle de la capitale de l’Azerbaijan, qui vient de se soulever, il lance un appel aux musulmans vivant en URSS à se soulever: « qu’ils déclenchent la lutte contre la domination soviétique et conquièrent leur liberté le plus vite possible « .

 

En 1992, Massoud passe un marché avec le sulfureux Abdul Rachid Dostom, le chef d’une milice ouzbèke ayant combattu pour l’armée soviétique, afin de rentrer sans combattre dans Kaboul. Le 19 mars 1992, un « conseil militaire » composé de miliciens ouzbeks et tadjiks et des troupes du commandant Massoud s’empare de Mazâr-e Charîf, ainsi que onze provinces du Nord. Les forces du commandant Massoud entrent dans Kaboul le 29 avril. Un premier gouvernement provisoire est mis en place le 28 juin, présidé par Burhanuddin Rabbani, leader modéré du Jamaat-e Islami. Massoud est nommé ministre de la Défense. La rivalité entre les différentes factions politiques, et notamment entre Massoud et Gulbuddin Hekmatyar, provoque la seconde bataille de Kaboul... »

 

Son assassinat

 

« Il est tué dans un attentat suicide le 9 septembre 2001 à Khwadja Bahauddin, dans la province de Takhar au nord-est de l’Afghanistan. Les auteurs de l’attentat, les Tunisiens Dahmane Abd el-Sattar et Rachid Bouraoui el-Ouaer, avaient pu l’approcher en se faisant passer pour des journalistes munis de faux passeports belges et équipés d’une caméra volée à France 3 à Grenoble. Sa mort a précédé de deux jours les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis, et les deux événements semblent coordonnés. Une lettre de recommandation du journaliste Karim Touzani (pseudonyme utilisé par Dahmane Abd el-Sattar) adressée à Massoud avait été tapée en mai 2001 sur un ordinateur utilisé par Ayman al-Zawahiri et Mohammed Atef.

 

À plusieurs reprises, Massoud avait essayé d’attirer l’attention de la communauté internationale sur le danger représenté par Oussama ben Laden et, selon certaines sources, préparait même une confrontation d’importance avec l’appui des États-Unis contre les Talibans et Al-Qaïda.

 

Entre le 9 et le 11 septembre 2001, Mohammad Khatami avait (par voie diplomatique) informé George W. Bush que l’Iran était étranger à cet assassinat, lui laissant supposer que c’était l’œuvre d’Al-Qaïda. »

 

Nous vous recommandons de lire l’article complet mais aussi cliquer sur les différentes annotations qu’il contient : fort instcutives :

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ahmed_Chah_Massoud

 

Signé : un admirateur inconditionnel du « Commandant »

 

massoud 08 09 14

 

 

http://commandant-massoud.e-monsite.com/album/ahmad-shah-massoud/ahmad-shah-massoud-par-hiromi-nagakura-panjs.html

 

 

 

 

 

 

 

 



 

 

 



 

 

 

 



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