C’est arrivé un 2 octobre…
1925 : Joséphine Baker créé un scandale avec la désormais célèbre : la "Revue nègre" !
En 1925 Joséphine Baker créé un scandale avec la désormais célèbre : Revue nègre !
Wikipédia ‘l’encyclopédie libre, poursuit : « elle est née Freda Josephine McDonald le 3 juin 1906 à Saint-Louis (Missouri) et morte le 12 avril 1975 dans le 13e arrondissement de Paris, est une chanteuse, danseuse et meneuse de revue. D’origine métissée afro-américaine et amérindienne des Appalaches, elle est souvent considérée comme la première star noire. Elle prend la nationalité française en 1937 et, pendant la Seconde Guerre mondiale, joue un rôle important dans la résistance à l’occupant. Elle utilisera ensuite sa grande popularité dans la lutte contre le racisme, et pour l’émancipation des Noirs, en particulier en soutenant le Mouvement des droits civiques de Martin Luther King. »
Biographie
L’artiste
« Après la fin de son premier mariage, en 1920, Joséphine Baker, qui danse depuis qu’elle est toute petite, rejoint un trio d’artistes de rue appelé le Jones Family Band, qui est ensuite intégré dans la troupe itinérante des Dixie Steppers. C’est au moment où leur tournée s’arrête à Philadelphie que Joséphine fait la rencontre de Willie Baker, qu’elle épouse en 1921 et avec qui elle s’installe3. Pour gagner sa vie, elle danse au Standard Theater, où elle gagne 10 dollars par semaine4. Mais Joséphine Baker voit grand, et l’envie de danser à Broadway la pousse, âgée d’à peine 16 ans, à quitter son second mari pour aller tenter sa chance à New York. Une fois sur place, elle ne perd pas de temps et se présente au Music Hall de Broadway, sur la 63e rue. Là, elle essuie plusieurs refus de la part du directeur avant d’enfin se voir offrir un rôle sommaire. Elle joint donc la troupe de la comédie musicale Shuffle Along, un spectacle populaire à la distribution entièrement noire. Au bout de deux ans de tournée, elle change d’allégeance et s’associe aux Chocolate Dandies, qu’elle quitte à leur tour pour entrer au Plantation Club, où elle fait la rencontre de Caroline Dudley Reagan. Cette mondaine, épouse de l’attaché commercial de l’ambassade américaine à Paris Donald J. Reagan, voit en Joséphine Baker un grand potentiel. Elle lui offre donc un salaire de 250 dollars par semaine si celle-ci accepte de la suivre en France, où Reagan veut monter un spectacle dont Joséphine Baker sera la vedette et qui fera d’elle une star : la Revue nègre…. »
La femme
« Joséphine Baker naît dans le Missouri. Ses parents, Carrie McDonald et Eddie Carson, se séparent rapidement et sa mère se remarie avec Arthur Martin, dont Joséphine prend le nom. Elle passe une partie de son enfance à alterner l’école et les travaux domestiques pour des gens aisés chez qui sa mère l’envoie travailler. À cette époque, Joséphine n’a d’autre choix que de contribuer, par son salaire, à faire vivre la fratrie dont elle est l’aînée ; la famille est très pauvre et s’est agrandie : Carrie et Arthur ont eu trois enfants – Richard, Margaret et Willie Mae, qu’il faut nourrir. Joséphine quitte l’école en février 1920 pour se marier, comme le mentionnent les registres de l’établissement public qu’elle fréquente à St. Louis. L’heureux élu est Willie Wells, lui et Joséphine, alors âgée de 13 ans, vivent dans la maison des Martin… »
Œuvres
Filmographie
1927 : La Revue des revues de Joé Francys et Alex Napals
1927 : La Sirène des Tropiques d’Henri Etiévant et Mario Nalpas : Papitou
1928 : Le Pompier des Folies Bergère (court métrage – réalisation anonyme)
1929 : La Folie du jour de Joé Francys
1929 : Die Frauen von Folies Bergères de Joé Francys et Max Obal (version allemande du film précédent)
1934 : Zouzou de Marc Allégret : Zouzou
1935 : Princesse Tam Tam d’Edmond T. Gréville : Aouïna
1940 : Moulin rouge d’Yves Mirande et André Hugon
1940-1945 : Fausse alerte de Jacques de Baroncelli : Zazou Clairon
1954 : An Jedem Finger Zehn d’Erik Ode : une chanteuse
1955 : Carrousel des variétés (Carosello del varietà) d’Aldo Bonaldi et Aldo Quinti
Chansons
« 1930 : J’ai deux amours, paroles de Géo Koger et Henri Varna sur une musique de Vincent Scotto. En écoutant attentivement les enregistrements de l’époque, on se rend compte qu’elle modifia le premier vers du refrain de sa chanson fétiche (« J’ai deux amours, mon pays et Paris… »), qui devint après la guerre « J’ai deux amours, mon pays, c’est Paris… »
C’est LA chanson de Joséphine Baker, et jusqu’à la fin de sa vie, lorsqu’elle pénètre sur une scène, un plateau de télévision ou même dans un restaurant ou une boîte de nuit, l’orchestre s’arrête et se met à jouer invariablement les premières mesures du thème de cette chanson. Une scène de ce type est reprise dans le film La Rumba, la chanteuse Vivian Reed jouant le rôle de Joséphine Baker.
1930 : La Petite Tonkinoise, adaptation de la chanson créée par Polin en 1906, paroles de Georges Villard, musique d’Henri Christiné et Vincent Scotto.
1934 : C’est lui, tirée du film Zouzou.
1934 : Haïti, tirée du film Zouzou. Musique : Vincent Scotto, auteur : Emile Audiffred
1935 : Sous le ciel d’Afrique, paroles d’André de Badet et musique de Jacques Dallin, tirée du film Princesse Tam Tam, avec les Comedian harmonists.
Et aussi : Dis-moi Joséphine (adaptation française par Marc Cab33, Léo Lelièvre et Henri Varna de la chanson hongroise Gyere Josephine, paroles de Laszlo Szilagyi et musique de Zerkovitz Bela), Chant d’amour de Tahiti, Doudou, Mon cœur est un oiseau des îles, Nuit d’Alger, Sans amour, Bye Bye Blackbird, Dans mon village, etc. »
Distinctions
– Chevalier de la Légion d’honneur
– Croix de guerre 1939-1945 avec palme
– Médaille de la Résistance (avec rosette)
– Médaille commémorative des services volontaires dans la France libre.
Pour lire ce très intéressant article et surtout les diffrents renvois cliquez sur :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jos%C3%A9phine_Baker
Photo : http://catalogue.drouot.com/ref-drouot/lot-ventes-aux-encheres-drouot.jsp?id=987318
Signé : un amoureux du Tumulte noir (expression que vous comprendre en regardant la vidéo ci-dessous)
Photo : www.v-like-vintage.net