Autres journaux :

lundi 17 novembre 2014 à 07:28

C’est arrivé un 17 novembre… (Voir la vidéo)

1917 : la disparition d'Auguste Rodin !



« Auguste Rodin (René François Auguste Rodin1), né à Paris le 12 novembre 1840 et mort à Meudon le 17 novembre 1917, est l’un des plus importants sculpteurs français de la seconde moitié du xixe siècle, considéré comme un des pères de la sculpture moderne »

 

rodin 16 11 14

 

Photo : http://www.huffingtonpost.com/2013/11/12/auguste-rodin_n_4256721.html

 

C’est l’introduction du long article consacré par Wikipédia (l’encyclopédie libre) à celui qui est, à notre avis, en effet l’artiste qui a « révolutionné » la sculptire ! Et l’article de se poursuivre :

 

Biographie

 

« Auguste Rodin naît donc le 12 novembre 1840 dans une famille modeste et meurt à Meudon le 17 novembre 1917. Son père Jean-Baptiste, d’origine normande, s’était installé à Paris en 1830 comme garçon de bureau à la préfecture de police ; sa mère Marie Cheffer était d’origine lorraine. Du premier mariage de son père avec Gabrielle Cateneau, il eut une demi-sœur, Clothilde, qui semble être écartée de la famille après le deuxième mariage de Jean-Baptiste. Auguste eut également une sœur aînée, Maria. »

 

Formation

 

« En partie à cause de sa forte myopie, il mena des études médiocres, dont il gardera longtemps le handicap d’une faible maîtrise du français. Préférant griffonner des dessins sur ses cahiers, ses parents l’inscrivent gratuitement en 1854, à 14 ans, à l’École Spéciale de Dessin et de Mathématiques dite « la petite école » (devenue École nationale supérieure des arts décoratifs) où il suit les cours du talentueux Horace Lecoq de Boisbaudran, dont la méthode consiste à préserver la sensibilité de chaque élève en lui enseignant à utiliser sa vue et sa mémoire visuelle, et du peintre Belloc. C’est là qu’il fait la connaissance d’Alphonse Legros. Sa vocation se révèle lorsqu’il pousse la porte d’une salle de cours où les élèves sont en train de pétrir la glaise…

 

Collaboration avec Carrier-Belleuse et Van Rasbourgh

« En 1864, il rencontre Rose Beuret, fille d’un cultivateur de Haute Marne. Cette ouvrière couturière âgée de 20 ans lui servira de modèle et deviendra sa maîtresse ; il l’épouse le 29 janvier 1917 à la fin de leur vie, récompense pour cette femme discrète, dévouée et fidèle alors qu’il eut de nombreuses liaisons (Camille Claudel, Isadora Duncan, duchesse de Choiseul de 1907 à 1912) ; il aura d’elle en 1866 un fils, Auguste Eugène Beuret, qu’il ne reconnaîtra jamais. Rose fut plusieurs fois le modèle de Rodin, témoignant de son évolution stylistique, de « Jeune fille au chapeau fleuri » en 1865, particulièrement imprégné par le style charmant du XVIIIe, en passant par « Mignon » en 1869, puis « Bellone », exécutée en 1878 après son retour de Belgique.

 

Son « Homme au nez cassé » est refusé au Salon de Paris où Rodin ne sera exposé qu’en 1875…

 

Voyage en Italie et étude de Michel-Ange

 

« En 1875, il réalise un de ses grands rêves en voyageant en Italie pour découvrir les trésors artistiques de Turin, Gênes, Pise, Venise, Florence, Rome, Naples et « découvrir les secrets » de Donatello et surtout de Michel-Ange. À son retour en France, il visite les cathédrales françaises.

 

Première grande œuvre et succès

 

 » En 1877, âgé de 37 ans, de retour à Paris il réalise sa première grande œuvre L’Âge d’airain, la statue en grandeur nature en plâtre d’un jeune homme qu’il expose au « Cercle artistique et littéraire de Bruxelles » et au « Salon des Artistes français de Paris ». Sa statue donne une telle impression de vie, qu’on l’accuse d’avoir fait un moulage sur un modèle vivant. Ce succès retentissant au parfum de scandale amorce sa fortune et ses 40 ans de carrière. Les commandes officielles abondent et Rodin devient portraitiste mondain…. »

 

Camille Claudel

 

« En 1883, Rodin fait la connaissance de celle qui deviendra sa brillante jeune élève puis sa muse, Camille Claudel, alors âgée de 19 ans, qui partage son atelier et participera activement — entre autres travaux menés en commun — à la création du monument Les Bourgeois de Calais (commandé en 1885 par la municipalité de Calais à la mémoire d’Eustache de Saint Pierre) et avec qui il entretiendra une relation artistique et amoureuse passionnée et tumultueuse qui durera de 10 à 15 ans. Il réalise en 1884 la sculpture L’Éternel Printemps probablement inspirée de cette passion pour Camille. Rodin refusera fermement les demandes de mariage de Camille, qui finira par s’éloigner avant d’être internée par sa famille. »

 

Consécration

 

« En 1887, il est fait Chevalier de la Légion d’honneur et illustre de dessins l’édition originale des Fleurs du mal de Baudelaire éditée par Paul Gallimard. L’État français lui commande Le Baiser en marbre pour l’Exposition universelle de Paris de 1889. Dans son atelier il reçoit les visites de nombreux artistes et célébrités (le roi d’Angleterre Edouard VII lui rendra visite le 6 mars 19089).

 

En 1889, Auguste Rodin est un des membres fondateurs de la Société nationale des beaux-arts et reçoit la commande du monument à Victor Hugo pour le Panthéon de Paris (assis, puis debout). Il expose avec Claude Monet à la « Galerie Georges Petit ».

 

En 1891, la Société des gens de lettres lui passe commande d’un monument pour Honoré de Balzac…. »

 

Signé : un passionné des beaux arts même si Rodin, aujourd’hui, « date un peu »…

 

 

La sculpture et les sculpteurs

 

 

 




 



Laisser un commentaire

Vous devez être connecté pour publier un commentaire.


» Se connecter / S'enregistrer