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lundi 1 février 2016 à 07:55

Du côté de la librairie…

Envie de lire… des polars



Des frissons, des nuits blanches ou rouges, des peurs, des cris… De quoi bien dormir la niuot !

 

 

Ellie MacIntosh vient de rejoindre la brigade criminelle de la ville de Milwaukee quand elle est appelée, avec son nouveau partenaire l’inspecteur Jason Santiago, sur une scène de crime. En pleine canicule, un pavillon de banlieue a brûlé. Dans le salon, on a retrouvé un corps calciné exposé sur la table basse. Est-ce un meurtre rituel ? Les incendies se succèdent et les cadavres carbonisés s’accumulent. Cinq ans auparavant, un pasteur avait été tué dans les mêmes circonstances. Est-ce l’œuvre de celui que l’on surnomme « le Rôtisseur » ?

 

 

 

 

Même s’ils ne s’entendent pas, les deux se complètent bien et vont devoir mettre de côté leur différend pour résoudre cette affaire. Si l’auteur donne quelques informations sur le tueur, le suspense est toujours là jusqu’au dénouement de l’affaire. Chaud.

 

 

 

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Kate Watterson. Parmi les cendres. Paris : Presses de la Cité, 2015. 335 p. 21.50 €

 

 

 

Sabine Nemez, jeune commissaire de police, se retrouve mêlée à une sordide affaire de meurtre dont la victime n’est autre que sa mère, dernière suppliciée d’un kidnappeur de femmes qui les torture et les achève au bout de 48 heures si l’énigme qu’il a soumise à un proche n’a pas été résolue. La mère de Sabine Nemez a été retrouvée près du grand orgue de la cathédrale de Munich, l’estomac rempli de deux litres d’encre noire. Persuadée que le meurtrier prend pour modèle des contes pour enfants, elle tente d’en convaincre l’expert à qui l’enquête a été confiée, Maarten S. Sneijder.
L’auteur nous embarque dans une galerie de personnages aux caractères bien définis, courageux, originaux, intelligents, avec de nombreux rebondissements qui font de ce livre une énigme que l’on résoudre à tout prix… Un bon thriller qui empêche de dormir !

 

 

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Andreas Gruber. 48 heures pour mourir. Paris : L’Archipel, 2015. 418 p. 22 €

 

 

Quinn Colson, ranger vétéran d’Irak et d’Afghanistan devenu shérif dans un comté rural du Mississippi, enquête sur un cas de maltraitance d’enfants. La propriété des tuteurs, Janet et Ramon Torres, est une véritable scène d’horreur : des chiens galeux sont attachés dans des cages souillées, treize couffins sont retrouvés vides, des immondices jonchent le sol d’une maison délabrée dans laquelle on trouve une boîte pleine de billets. L’intrigue est posée, et Quinn Colson va tenter de la résoudre, subodorant que de multiples trafics entourent le couple vénéneux. Pour corser l’histoire, l’auteur intègre une sœur désintoxiquée et un meilleur ami du ranger, Boom qui a perdu un bras au Moyen-Orient et sombre dans l’alcool et la violence

L’auteur met en place un Mississippi miséreux, une société rurale avec ses petites et vieilles haines, sa corruption municipale, qui tient presque le rôle principal dans cette intrigue qui se laisse lire sans déplaisir.

 

 

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Ace Atkins. Les cris du Mississippi. Paris : Editions du Masque, 2015. 339 p.

 

 

Ma foi, jolie découverte que ce roman américain et pour un premier roman, je trouve que Valérie Geary a un style déjà bien affirmé qui n’a pas à rougir face à ses aînés. Non franchement. Cette lecture m’a d’autant plus intéressée que les thèmes évoqués ressemblent à ceux du roman de Joyce Maynard, L’homme de la montagne, que j’avais beaucoup aimé. J’ai donc en partie accepté de chroniquer ce roman pour comparer le traitement effectué d’une thématique commune.
Le point commun est la relation entre deux sœurs, l’une adolescente, l’autre plus jeune, plus ou moins abandonnées à leur sort et qui se trouvent intimement mêlées à des meurtres.
Sam et Ollie sont deux sœurs, dont la plus jeune, 9 ans, se mure dans le silence suite à la mort de leur mère quelques semaines auparavant. Elles sont recueillies par leur père, surnommé Ours, qui vit comme un ermite dans un tipi et est perçu par les villageois comme suspect de tout. Lorsque Sam découvre le corps d’une femme charrié par la rivière qui coule près de leur tipi, puis le blouson de cette dernière couvert de sang les affaires de son père, elle décide de ne rien dire. Résolues à démêler le vrai du faux, Sam et Ollie vont enquêter sans se rendre compte qu’elles entrent dans une zone terriblement dangereuse. Au-delà de l’intrigue, l’auteur nous parler ici de reconstruction, de relations fraternelles, de la vie cabossée de cette famille, dans un discours presque poétique. A découvrir.

 

 

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Valérie Geary. Celles de la rivière. Paris : Mosaïc, 2015. 400 p. 12.99 €

 

 

D’un côté, John O’Hara est chargé de résoudre le meurtre d’un couple tué pendant sa lune de miel. De l’autre, Sarah Brubaker, à la poursuite d’un redoutable tueur en série qui ne tue que les Jon O’Hara. Forcément, les deux enquêtes vont finir par se rejoindre et les enquêteurs former un binôme pour résoudre ces affaires. Si l’idée est bonne, le récit est un peu lourd, sans réelles mise en perspective, avec peu de détail et de recherche dans l’intrigue. Difficile de se sentir tenu dans ces deux affaires parallèles menés par des enquêteurs pas très aimables dans une situation cousue de fil blanc. Une lecture agréable mais sans grand intérêt littéraire, le suspense annoncé n’étant pas au rendez-vous.

 

 

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James Patterson. Un si beau soleil pour mourir. Paris : L’Archipel, 2015. 22 €

 

 

 

 



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