La galerie Lacroix et les caves voûtées de l’académie de Mâcon, hôtel de Senecé, présenteront les toiles de l’artiste du 16 au 28 juillet, de 13 h 30 à 18 h.

 

 

Cette exposition est rare. Les tableaux de Raymond Rochette n’ont pratiquement jamais été montrés à Mâcon, alors qu’il est connu dans l’Europe entière. Très peu d’artistes ont su comme lui transcrire avec art l’industrie lourde, le monde du travail en usine. Talentueux, mais modeste , instituteur à l’école de  la Marolle (qui porte aujourd’hui son nom), au-dessus du Creusot, Raymond y vécut sans bruit…

 

Raymond Rochette est né au Creusot le 26 mai 1906 dans la maison familiale de « la Marolle « , construite par son grand-père. Après une scolarité aux écoles Schneider, il est reçu premier au concours de l’école normale de Mâcon. C’est dans cette ville qu’il rencontre les peintres Honoré Hugrel et Jean Laronze. Son attachement pour Mâcon sera alors permanent.

 

Le 7 avril 1960, il présente une communication à l’académie de la ville : « l’industrie , source d’inspiration de l’œuvre d’art » et en 1961 son tableau  « la coulée » est acquis par le musée des Ursulines.
Jusqu’en 1949, il est avant tout un peintre des scènes de la vie rurale. Sa première toile exposée à Paris « moisson » figure en 1929 au salon des artistes français.
Il expose chaque année en Bourgogne et participe régulièrement à Paris aux salons d’Automne, des Tuileries, des Indépendants.

Ses œuvres sont acquises par l’État, la ville de Paris, différents musées de France et de l’étranger.

 

Il est dès son enfance fasciné par l’univers de la métallurgie lourde. En 1936, sa demande de peindre les forges du Creusot est refusée… C’est en 1949 qu’il obtient finalement l’autorisation de peindre dans les ateliers. Il représentera inlassablement l’homme minuscule à coté des machines qu’il domine et la beauté magique des productions industrielles…

 

 

Depuis 2006 (centenaire de sa naissance), de nombreuses expositions ont lieu en Bourgogne, mais aussi en Allemagne au Rheinisches Industriemuseum d’Oberhausen, au siège d’Arcelor Mittal à Paris, à Belfort avec la participation de Fernand Léger et de Maximilen Luce pour l’exposition  « des Artistes à l’Usine ».

 

 

Entrée libre.