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mercredi 16 avril 2025 à 06:13

Montceau-les-mines : Cinémage à l’Embarcadère



 

 

Une très belle soirée courts-métrages proposée par Cinémage à l’Embarcadère avec la présence de Raphaël Thiéry et le réalisateur Olivier Lambert s’est déroulée ce dimanche en fin d’après-midi.

À cette occasion, 4 courts métrages mettant en scène Raphaël Thiéry ont été projetés :

« Avant que les lumières ne s’éteignent »,

« CARNE-E-S »,

« 1878 »

et « Jésus ne tremble pas »

 

Evelyne Comte, présidente de Cinémage, a présenté le déroulement de la soirée.

Elle a dit el double plaisir d’accueillir Raphaël Thiéry et Olivier Lambert, le réalisateur de « Jésus ne tremble pas ».

 

Dans un premier temps, projection des deux premiers films, « Avant que les lumières ne s’éteignent » et « CARNE-E-S », puis prise de parole de Raphaël Thiéry.

« Un court n’est pas un petit film. Le dimanche après-midi, c’est une bonne idée. On a eu le temps de faire la sieste, de regarder le match de rugby, … », confie l’acteur.

« Un premier film, dans un second rôle « Rester vertical » d’Alain Guiraudie, sélectionné à Cannes en 2016. Après, j’ai été contacté pour des courts-métrages. Ces réalisateurs sont frais. Ils vont au bout de leurs idées. Quand le sujet me touche, j’y vais. Ça m’a permis de forger ma carrière. Je me définis comme un compagnon du tour de France en musique, théâtre et cinéma.

 

Ces deux premiers films nous embarquent dans des univers totalement différents.

« Avant que les lumières ne s’éteignent », de Wilmarc VAL

« Claude, un vieux forain, s’accroche à son manège qui représente les plus belles années de sa vie. Par un soir d’été, une petite fille, Emma, vient lui demander des tours de manège. Atteinte d’une maladie génétique qui l’empêche de vivre à la lumière du soleil, Emma est interdite de sortie en journée ».

 

Le personnage résiste pour accepter sa vieillesse dans le manège de la vie. Les gens passent. Que le monsieur du manège nous accepte pour un tour de plus !

 

→ « Carné-e-s » de Léo Deschênes,

« Sébastien est boucher dans une petite ville lorsqu’une loi interdisant la vente de viande est votée en France. Plutôt que de se résigner à abandonner son métier, il part à bord de sa camionnette dans l’idée de s’installer en Italie. Mais les obstacles et les rencontres sur sa route vont bousculer ses plans ».

« Un rôle particulier pour un viandar comme moi », raconte Raphaël T. « C’est un film qui répondait à une commande de Canal+ pour une série.

Ce qui est vraiment intéressant ce sont les rencontres avec les acteurs qui viennent pour le film. Ce qui me plaît dans les courts, c’est d’être dans le cadre de la performance, un tournage en 5/6 jours.

 

La diffusion des courts-métrages ? « Ce sont les festivals et les télévisions. On compte au moins 1000 courts par an ».

 

Puis projections des deux autres films…

→ « 1878 », réalisation  Aurélia Raoull

« Nouvelle-Calédonie. Alors qu’une bataille sanglante fait rage, un missionnaire croise le regard d’une petite fille kanak. Et si elle, il pouvait la sauver ? »

Ce court métrage a remporté le prix NC la 1ère à l’occasion du concours de courts métrage du 26e festival du cinéma de La Foa. Jayna Kamodji décroche le prix d’interprétation féminine.

« Sur la colonisation de la Nouvelle Calédonie et la place des missionnaires. C’était un nouveau bagne… (Un nouveau St Pierre et Miquelon)

Un vrai bonheur de tourner avec cette jeune qui était d’une justesse incroyable. Elle a eu le prix de la meilleure actrice ».

 

→ « Jésus ne tremble pas » d’ Olivier Lambert

« À trente-trois ans, Jésus est champion du monde d’un sport insolite : le bilboquet. Alors qu’il s’apprête à défendre un nouveau titre et que la victoire ne fait aucun doute, l’athlète est touché par d’incontrôlables tremblements. Face à ces symptômes, Jésus doit trouver une solution pour être à la hauteur de sa réputation ».

 

Le réalisateur, Olivier Lambert, a pris la parole.

Bourguignon d’origine, il était journaliste et formateur en école de journaliste. Il réalisait des documentaires et en 2020, l’envie de faire de la fiction se manifeste.

« Ma mère est atteinte de la maladie de Parkinson. Je me lance et créé ce héros. Raphaël accepte de jouer le rôle. On a tourné en juillet 2023. On a vraiment créé une ambiance de tournage familiale, chaleureuse pendant 6 jours. Le film est passé sur France 2 et a participé à une dizaine de festivals en France, en Belgique, en Italie et continue de vivre dans le circuit éducatif et des associations « parkinsonniennes ».

 

Pour l’heure, Olivier prépare un long métrage sur la confrontation entre une mère, malade qui se reconnecte à la vie grâce à la culture de champignons  particuliers et son fils, techno-solutionniste, qui revient faire la campagne de « la France en route »,

pour aller vers une reconstruction  de la relation… Le tournage est prévu en 2026.

 

J.L Pradines

 

 

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