1er Player one Mangashow
Ces samedi 3 et dimanche 4 novembre dans le centre de Mâcon
Rendez-vous avec vos héros préférés !
Le premier Player One Mangashow se tiendra tout au long du week-end, dans le centre de Mâcon, sur la place Saint-Pierre notamment. À l’origine de cet évènement inédit dans la région, Vivien Pruvot. Depuis une dizaine d’années, le jeune homme, originaire du Nord et installé à Mâcon il y a un an et demi, voulait lancer un rendez-vous dédié à la culture japonaise, au jeu vidéo et au manga. Avec le Player One Mangashow, c’est fait !

Vivien Pruvot, qui a repris le magasin Player One rue Carnot depuis un an et demi, est à l'origine de cet évènement
Macon news : Comment est née cette idée d’organiser un évènement de ce genre ?
Vivien Pruvot : Les mangas, la culture japonaise, les jeux vidéos, c’est mon enfance et mon adolescence ! J’ai pratiquement toujours baigné dans cet univers et c’est devenu une vraie passion. Depuis dix ans, j’avais donc en tête d’organiser quelque chose qui puisse faire découvrir cet univers au plus grand nombre. Aux passionnés, mais aussi au grand public.
En arrivant à Mâcon, j’ai vu que la ville bougeait bien et que mon projet pourrait voir le jour. J’ai aussi eu la chance de rencontrer les bonnes personnes pour le mettre en place.
M. N. : Vous avez grandi avec les mangas, les jeunes d’aujourd’hui également. En fait, le manga traverse les générations ?
V. P. : On a effectivement tous été bercés par les mangas. La grosse époque pour les trentenaires, ce sont les années 80 avec Albator, Candy, Goldorak, Ulysse 31… Et aujourd’hui, les enfants regardent Naruto, One piece… La différence peut être, c’est que les mangas touchent aujourd’hui un public plus large. Avant, on les voyait surtout sur les chaînes hertziennes, maintenant il y a des chaînes complétement dédiées à cela.
En plus, enfants, nous étions les seuls à regarder les mangas. Et depuis quelques années, les adultes aussi les regardent.
M. N. : Quelle est la différence entre les mangas d’hier et d’aujourd’hui ?
V. P. : Je dirais qu’ils sont plus violents. Avant c’était plus ou moins aseptisés. Sauf peut-être Ken le survivant. Mais il y a des mangas pour tout le monde, pour tous les âges et toutes les sensibilités. De 5 à 50 ans.
En ce qui concerne la violence, c’est comme le reste, ils évoluent avec la société. On voit des choses aujourd’hui qu’on aurait jamais montrées auparavant. Pour les jeux vidéos, c’est pareil. certains sont interdits aux moins de 18 ans. Mais parfois ils ne sont pas plus violents qu’un film de guerre à la télévision.
M. N. : Quel est votre objectif avec ce salon ?
V. P. : Toucher un public large et lui montrer que la culture japonaise, c’est un phénomène qui fait partie intégrante de la France. Quand on parle de Naruto, tous les enfants connaissent. De la même manière que vous parlez de Goldorak à un adulte. Ça s’inscrit dans le temps et ce n’est que le début !
Je veux aussi montrer aux parents qu’il n’y a pas que les « no life » qui jouent aux jeux vidéos. Un geek peut ne jouer qu’une heure par semaine. De la même manière, il existe des jeux pour enfants : des jeux culturels, des jeux de danse, des jeux plus ou moins sportifs, des jeux de société, des jeux éducatifs… Il faut leur montrer qu’un enfant peut aussi apprendre et découvrir certaines choses devant une console.
M. N. : Votre ambition est d’ancrer ce salon dans le temps. Quels sont vos projets ?
V. P. : L’idée est déjà de faire quelque chose d’encore plus important l’année prochaine. J’aimerais développer le côté culturel en parlant, par exemple, des samouraïs. Ce qu’il faut c’est vraiment parler du Japon de manière globale. Et même de l’Asie.
M. N. : Dernière question : quels mangas vous ont le plus marqué ?
V. P. : Les premiers dont je me souvienne sont certainement Ulysse 31 et Albator. C’était super à l’époque. Aujourd’hui avec le temps, ils ont un peu vieilli, mais ça reste pas mal. Même les Cités d’Or. Il y a également toute la série des Dragon Ball, Z et GT. C’est venu plus tard, mais ça existe encore avec des images retravaillées et remastérisées. Les jeunes de 10 ans en parlent. Avec Pokémon, c’est une des deux plus grosses licences. Et c’est un des mangas qui a le plus duré dans le temps.
Propos recueillis par Delphine CRESSON
Retrouvez tout le programme du Player One Mangashow des 3 et 4 novembre ici