« Pas plus qu’en 2013, le plan de lutte 2014 contre la flavescence dorée ne protégera la santé de la population et n’enrayera de façon définitive cette maladie. Ce plan a été renouvelé en Saône et Loire sans bilan de l’action engagée l’an dernier. Les traitements obligatoires couvriront encore 90 % du territoire. La quantité de pesticides ne sera réduite que d’un tiers. Aucune précaution n’est envisagée pour les populations riveraines.

Le large mouvement de soutien à Emmanuel Giboulot qui a refusé le traitement sur ses vignes saines, est l’expression d’une forte demande citoyenne aspirant à un changement de pratiques.

La mission sénatoriale de janvier 2013 portant sur l’impact des pesticides note de graves insuffisances en matière d’étude de risques de ces produits, d’autorisation de leur mise sur le marché et le manque de réels moyens pour la recherche. Elle pointe une croissance d’utilisation allant à l’encontre de la réduction de 50% prévue pour 2018.

Afin de mener une véritable lutte contre la flavescence dorée soucieuse de la santé de tous et de la pérennité de la filière viticole EELV 71 demande :

• des moyens humains et matériels donnés à la recherche en Bourgogne, pour l’étude de traitements alternatifs et sur le phytoplasme de la flavescence dorée.

• une coordination entre les régions viticoles composée de professionnels, de citoyens et des pouvoirs publics pour mutualiser les expériences et les connaissances.

• une concertation incluant véritablement l’ensemble des acteurs de la filière.

Ces exigences sont légitimes pour protéger notre santé et celle des générations futures de l’exposition aux produits chimiques toxiques. »

Marie Claude Colin Cordier porte-parole EELV71

Claire Mallard déléguée régionale EELV Bourgogne