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mercredi 23 juin 2021 à 06:39

Gourdon



 



Il est à Gourdon un homme qui, le jour, dirige un centre de contrôle technique et le soir, fabrique des lampes. Mais pas n’importe quelles lampes, puisque celles-ci sont faites à partir de matériaux de récupération.

Et si vous commencez à parler de ses petites merveilles à Gino, d’un seul coup, ses yeux brillent comme des étoiles. On ne peut d’ailleurs se détacher de la passion qui l’anime quand il explique comment telle lampe est née, à la suite de quelle réflexion et surtout lorsqu’il se demande comment vont réagir les acquéreurs.

 

Une création qui ne sera jamais à vendre

« Ma toute première envie de réalisation est venue quand j’ai récupéré des pièces sur la moto de mon frère, que j’ai perdu bien trop tôt… » dit-il. Ajoutant : « C’était une 1100 Yamaha, j’ai prélevé le devant de l’engin, guidon, phare et j’ai placé le tout sur un demi-pneu de moto. Autant dire que je ne vendrai jamais cette lampe pour les raisons que vous devinez » s’émeut Gino.

Aucune des réalisations de ce dernier ne se ressemble. Il s’agit de pièces uniques que jamais vous ne trouverez ailleurs. Créations avec une pompe à eau de voiture et un socle en émail, avec d’anciens voltmètres sur douille, mais aussi avec d’anciens pulvérisateurs Muratori, pièces de 2CV et de 4L, aspirateur Tornado, carters de moto, pièces de mobylette 103 SP et… remailleuse à bas.

Des matériaux de récupération, car l’homme le souligne : « Je n’ai pas attendu qu’on nous briefe pour commencer le processus de recyclage ».

 

Passer la nuit dans son atelier du bord de Loire

Au final, Gino Baralla pense avoir créé plus de 150 de ces lampes d’exception. De superbes modèles, bien pensés, biens finis, en peaufinant le travail jusqu’au moindre détail. Mais faut-il disposer de beaucoup de temps libre pour créer ces lampes ? « J’ai mon atelier à Toulon-sur-Arroux, en bord de Loire. Je mets de la musique et je travaille à mes luminaires, un peu dans ma bulle. Je peux facilement travailler jusqu’à 3 heures du matin ou même carrément toute la nuit ! ».

L’artiste, lorsqu’il est en manque d’inspiration, place l’ébauche de sa lampe à côté de la télé, avec différentes pièces de récup’. Et souvent, c’est en imaginant comment assembler tout cela que l’inspiration lui vient. Mais attention, le tout doit être harmonieux, pas question de disproportion dans les mesures !

 

Waouh !

Gino Barella veut étonner les visiteurs et éventuels acheteurs. Il veut avant tout voir leurs yeux briller devant ses modèles ;

 

« Cependant, je dois déjà m’étonner moi-même ! Si je ne fais pas « Waouh ! » en terminant une œuvre, je ne suis pas satisfait…

 

Minis tarifs

Les tarifs de ces œuvres sont minimes par rapport au temps passé à la création : il vous en coûtera 110 euros pour une petite lampe et 250 euros pour une lampe à abat-jour, munie d’un corps que vous ne verrez jamais ailleurs.

 

 

Exposition et vente

Les lampes sont visibles à la galerie artisanale de Cormatin, et à la boutique du Créateur à Bourbon-Lancy.

Contact : ginolampes@gmail.com ou 06 75 06 68 30

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 






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