C’est le couple fille-père Élodie, âgée de 30 ans et Gilles, âgé de 57 ans, qui a gravi le 23 juin dernier le sommet du Mont Blanc. Originaire de Saint Vallier, Elodie s’est fait le cadeau à l’occasion de ses 30 ans.

Cela faisait deux années qu’elle souhaitait le faire. Cette amoureuse des randonnées depuis l’âge de 6 ans, a toujours eu l’habitude de pratiquer la randonnée dans les Alpes. De là, elle admirait le Mont Blanc, ce mont semblant si imprenable.

 

Il lui a fallu renforcer son entraînement pendant un an : jogging, vélo, randonnée dans la neige etc.

 

Elle, qui habite Munich, aurait aimé pouvoir de préparer davantage au niveau des randonnées, mais les conditions n’ont pas été réunies pour le faire. Il fallait en effet travailler les dénivelés.

 

Une ascension avec son père Gilles

 

Pour réaliser cette prouesse, il a fallu aussi s’équiper à la fois pour résister au froid et aussi sécuriser la montée : 5 couches de vêtements sur les épaules en haut car la température avoisinait les – 20 degrés. Élodie et Gilles portaient des sous-vêtements thermiques, une petite polaire, une grosse polaire, une doudoune et un gore-tex. En plus, ils étaient équipés de crampons, piolets et grosses chaussures de randonnées, baudrier et corde.

 

La compagnie de guide oblige aussi à faire un tour de préparation. Ils ont donc débuté par l’Italie avec l’ascension du Grand Paradis les 19 et 20 juin, avant de se reposer le 21 juin, puis de repartir le 22 juin. Le 23 juin dernier, Élodie et Gilles réalisaient l’ascension du Mont Blanc.

 

Ce tour de préparation avait pour objectif de permettre une acclimatation.

La cordée était donc constituée, du guide, de Gilles et Élodie.

 

Pour Élodie, c’est l’aboutissement d’un projet personnel. Elle a atteint 4810 mètres d’altitude et espère atteindre maintenant le Gross Glopkner en Autriche (3900 mètres d’altitude).

 

Pour pimenter un peu la montée du Mont Blanc, Élodie et Gilles sont partis à 1800 mètres d’altitude à Bellevue, au lieu de 2500 mètres au nid d’Aigle.

 

« Il y a beaucoup d’impressions quand on est là-haut. On redescend le sourire aux lèvres. J’ai réalisé quelques jours après » raconte-t-elle.

 

Deuxième édition pour Gilles qui est prêt à y repartir

 

Pour Gilles, c’était la deuxième fois qu’il réalisait l’ascension du Mont Blanc. La première fois, c’était il y a 7 ans à l’occasion de ses 50 ans.

Il raconte : « Cela fait 40 ans que je fais de la montagne. J’ai l’impression d’avoir mieux réussi que l’autre fois. Le faire avec sa fille, c’est motivant. J’ai de la fierté d’avoir réussi à lui faire faire. Je lui ai donné 2-3 conseils. La marche en cordée, cela s’apprend. J’ai fait de la moyenne et plus haute montagne, sans faire de glacier avant le Mont Blanc.

La condition, je l’avais. Je marche beaucoup. »

 

Et d’ajouter : « C’est l’acclimatation de l’altitude qui importe le plus. Vous vous levez à 1h pour un départ à 2h. Tout le monde part à la même heure. C’est une bonne expérience. On est parti sous la neige. On est arrivé là-haut avec le soleil. »

 

Une belle expérience pour Élodie et Gilles donc ! Et Gilles devrait y repartir cette fois-ci sans doute avec son gendre !

 

EM