L’association Energies Citoyennes propose et organise des journées « Université Populaire » 3 à 4 fois par an.

Un menu chargé pour les participants qui dans un premier temps ont fait le point des interventions des élus « Energies Citoyennes » à la ville de Montceau-les-Mines et à la CCM suivi d’une présentation par Matthieu Demanuelli du Pacte du pouvoir de vivre, réalisé par un collectif d’associations, de syndicats, …

Un pacte qui rassemble 40 organisations et met en avant 90 propositions précises, chiffrées, pour le pouvoir de vivre et d’agir qui convergent autour de 3 valeurs essentielles : l’écologie, l’égalité sociale et la démocratie.

Les différents items sont déclinés dans 4 ensembles : une société qui prend soin-qui protège-qui accompagne, une transformation écologique juste qui recrée de l’emploi dans nos territoires, des investissements publics ou privés pour financer un avenir écologique et socialement juste, une démocratie qui redonne à toutes et à tous le pouvoir d’agir.

Pour télécharger le livret, suivre le lien :
90 propositions pour le pouvoir de vivre – Le Pacte du pouvoir de vivre

Puis, Nicolas Bonnand a présenté la bande dessinée « Le Monde sans fin » (Energies et Climat) de J.M Jancovici et C. Blain avant de lancer la discussion et les échanges sur cet ouvrage et son contenu.

Troisième temps fort de cette Université populaire, la présence de l’auteur du livre « Eviter le pire », Gabriel Simeon, pour une présentation de l’ouvrage, sa genèse et discussion avec les participants.

Gabriel Simeon, 34 ans, est journaliste indépendant. Il réside à Mâcon où il est élu d’opposition à la ville et à la communauté d’agglomération. Il a travaillé plusieurs années à Libération et à Science et Vie

« Après avoir vu le film de Leonardo Di Caprio, « Avant le déluge », j’ai eu un déclic et je me suis posé la question du comment je peux agir à mon niveau pour faire quelque chose face à cette crise écologique. J’avais couvert la COP 21 pour Libé… Je suis reparti de zéro : j’ai lu des rapports, des documents, des publications du GIEC, de l’OMS, de la FAO, des ONG, de l’ADEM, afin d’établir un diagnostique et voir comment avec cette réflexion, je peux apporter mes compétences !»

Il a donc cherché, lu, pendant 4 années avant de sortir ce livre « Eviter le pire » qu’il décrit comme un guide pour agir au quotidien sur l’environnement. On peut agir chacun à son niveau sur les éléments de la crise écologique. Il s’agit d’aider les gens dans leur réflexion et de leur proposer 200 actions, des propositions claires, précises et concrètes à la portée de tous pour avoir une action efficace et réduire notre impact personnel dans différents domaines : le transport, le logement, l’énergie, la nourriture, l’agriculture, les déchets, l’internet, l’eau, …

Cette période de recherche et d’écriture l’a amené à modifier son comportement personnel et son quotidien : par exemple, changement d’habitude alimentaire, une alimentation beaucoup moins carnée et l’adhésion à un système panier-légumes (genre AMAP)

« Eviter le pire » de Gabriel Simeon chez Libre & Solidaire – 13€

J.L Pradines