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jeudi 17 février 2022 à 07:09

Salon de l’agriculture : Bernard Charolles et ses chiens pour représenter le département



 



Bernard Charolles est dans les derniers préparatifs juste avant de prendre le départ direction Paris pour le salon de l’agriculture édition 2022.

D’ailleurs quand on parle de salon de l’agriculture, on pense souvent vaches, cochons, poules, lapins… mais pas vraiment aux chiens !

Et pourtant comme le rappelle Bernard Charolles, les chiens ont toujours été présents au salon de l’agriculture.

 

Bernard Charolles, qui est membre de la société canine de Bourgogne, a eu son premier chien à 18 ans. C’était alors un berger des Pyrénées. Puis après avoir eu plusieurs bergers des Pyrénées avec lesquels il a d’ailleurs eu des portées, il a souhaité changer de race.

 

Il a alors découvert le Pumi (prononcez poumi), une race hongroise qui a beaucoup de succès en Finlande et aux Etats-Unis.

D’ailleurs, le champion des Etats-Unis de la race est un frère de la chienne de Bernard Charolles.

La race est devenue à la mode aux Etats-Unis et ne Grande-Bretagne.

Il s’agit d’un chien qui est assez polyvalent, utilisés au départ pour les troupeaux de cochons, d’ovins ou de bovins. Dans leurs descendants, ces chiens ont du fox terrier. Certaines personnes peuvent même chasser avec ces chiens.

 

Aujourd’hui, Bernard Charolles ne se définit pas vraiment comme un éleveur, lui qui assure une portée tous les 4 ans, contre une voire plusieurs portées par an pour les éleveurs professionnels.

 

Il possède 4 chiens : l’une de 13 ans, une autre de 9 ans et ses deux plus jeunes, un mâle de 5 ans qui vient d’Estonie et une femelle de 4 ans.

 

Ce sont ces deux derniers qui sont qualifiés pour le salon de l’agriculture. La petite femelle Orom (qui signifie joie en hongrois) se rendra donc à Paris son champion de père Sipsik (le nom d’un lutin en Estonie) !

 

L’espérance de vie d’un pumi est comprise entre 13 et 15 ans.

 

Et si Bernard Charolles a choisi cette race, c’est aussi pour poursuivre son activité d’agility qu’il avait débuté en 1995 avec son berger des Pyrénées.

Il l’a emmené au club d’agility et d’obéissance canin du Creusot, club créé en 2005, dont il a été l’un des fondateurs et Président pendant 15 ans).

 

Il est aussi Président de la section Saône-et-Loire de l’association canine territoriale de Bourgogne. Son but : gérer et organiser les expositions canines de Bourgogne et fédérer les clubs canins.

 

Une journée intensive au salon de l’agriculture

 

Bernard Charolles connaît bien le salon de l’agriculture lui qui s’y est rendu à plusieurs reprises. D’ailleurs, il s’ était rendu alors qu’il était étudiant dans les années 1970 à Rambouillet. A l’époque, le salon de l’agriculture comprenait une exposition canine. A présent, les organisateurs ont réduit la présence des chiens à une simple participation.

Et pour être qualifié, il faut avoir gagné la nationale d’élevage de l’année précédente. C’est le cas pour Orom et Sipsik.

 

Bernard Charolles ne restera pas longtemps sur le salon, une journée à vrai dire. C’est le temps qu’il faut pour passer sur le ring face aux autres champions du groupe constitués de plusieurs races.

 

Ainsi tous les jours au cours du salon de l’agriculture, un groupe de différentes races passeront sur le ring pour être départagés par un jury comprenant deux juges et un vétérinaire.

 

Dans le groupe de Bernard Charolles, ils seront entre 30 et 35. 4 jugements auront lieu : en classe ouverte mâle, ouverte femelle, champion mâle et champion femelle.

 

Pour ce passionné de la race, le voyage a un coût : 50 € par animal engagé et les frais de déplacement pour deux jours.

 

Heureusement Bernard Charolles n’y va pas pour obtenir une médaille, mais surtout pour le plaisir !

 

Côté organisation, les exposants auront à leur disposition une cage par chien afin que ceux-ci puissent se reposer pendant les phases d’attente. La journée dure de 9h à 17h. Et les passages sur le ring sont au nombre de deux, d’une durée de 15 minutes chacun.

 

Cette année, les chiens se trouveront à côté des bovins au salon de l’agriculture. En revanche, les volailles seront absentes à cause de la grippe aviaire.

 

Bernard Charolles se rend donc compte à Paris avec passion, passionné de ses deux chiens champions qui pourraient être récompensés au salon de l’agriculture de Paris.

 

EM

 

 

 

 

 

 






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