Ce samedi soir, la Cie Swing’Hommes jouait quasi à domicile. En effet, après avoir présenté «Beethoven, ce manouche », « Satané Mozart ! » et «Djobi Djobach », le trio infernal est revenu fouler la scène de l’Embarcadère pour célébrer son 10ème anniversaire avec son spectacle « Classiswing ».

Jérémy Bourges, Pierre Bernon et Benoît Marot ont offert une prestation de la même trempe que les spectacles précédents, toujours un savant mélange de virtuosité et d’humour, un savoureux assemblage de dextérité et de dynamisme pour un spectacle tonique, vivifiant, revigorant qui remet les compteurs de la morosité à zéro.

Les 250 spectateurs de l’Embarcadère ont parfaitement adhéré à l’idée, au concept : prendre un compositeur de musique classique, mort, (pour ne pas payer de droits d’auteurs !) et le jouer en réinterprétant ces classiques en swing, mais pas que !

 

Les partitions de Mozart, Liszt, Tchaïkovski, Brahms, Albinoni, … sont dépoussiérées et permettent aux musiciens de se livrer à des performances et des improvisations de haut vol.

Les spectateurs sont mis à contribution et participent aux moments culturels et aux jeux concours… qui permettent au pianiste d’exceller au lancer de fraises Tagada !

Le public lance également deux défis : jouer « Carmen » dans le style « New Orleans » et « électro » : deux challenges relevés par le trio avec brio !

 

Le spectacle se termine comme à chaque représentation par une standing ovation… et les artistes se retrouvent dans le hall de l’Embarcadère pour prolonger le contact avec le public.

 

J.L Pradines