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mercredi 2 mars 2022 à 07:15

Des lunettes pour faciliter la vie des dys





Il y a des inventions qui peuvent changer la vie de certaines personnes. Lexilens est de celles-là.

Nicolas Desprets explique comment Lexilens constitue un produit de rupture, pour pallier un manque.

 

La start-up française Abeye, hébergée par Atol Les Opticiens à Beaune, a travaillé en collaboration avec le centre de recherche universitaire de Rennes pour comprendre les origines de la dyslexie. Les chercheurs ont d’ailleurs reçu le Prix de l’Académie de Médecine pour cette découverte.

À partir de ces explications, la société Abeye a réfléchi à la conception d’une aide visuelle électronique pour assister la lecture des personnes dyslexiques. C’est alors que Lexilens® a été développé.

L’appareillage Lexilens® se présente sous la forme d’une monture, disponible en version enfant et adulte, technique et spécifique, équipée de verres électroniques. Son alimentation est gérée par une batterie rechargeable sur secteur. Il permet de supprimer l’image miroir et de stabiliser les lettres et les lignes.

 

Lexilens est une aide complémentaire à la rééducation par un professionnel de santé. Le concept primé au CES Innovation Awards et au Silmo (catégorie Or) permet de lire en réduisant l’effort avec une meilleure compréhension des textes.

 

Ce même laboratoire a aussi travaillé sur une solution anti-chute pour personnes âgées, Atolzen.

Il s’agit d’un système couplé à une assistance. Atol intervient juste pour le montage des verres. La monture quant à elle est équipée d’un système permettant de détecter la chute de son utilisateur.

 

Lexilens dès l’âge de 8 ans

 

Reconnue comme handicap par l’Organisation Mondiale de la Santé, la dyslexie concerne environ 10% de la population mondiale. Elle peut s’exprimer par le chevauchement de certaines lettres, l’inversion de mots ou encore la superposition des lignes. Elle rend ainsi la lecture difficile pouvant être la conséquence d’échec scolaire, de perte de confiance en soi, voire d’isolement social.

 

Ces lunettes peuvent être utilisées dès l’âge de 8-9 ans, l’âge à partir duquel les bases de la lecture sont acquises. Qu’il s’agisse d’un enfant ou d’un adulte, il faut qu’il soit absolument diagnostiqué dys par un professionnel, un orthophoniste particulièrement.

En revanche, la personne n’a pas besoin d’ordonnance pour acheter ce produit.

 

En parallèle de l’utilisation du produit, il reste primordial pour les enfants de poursuivre une rééducation auprès de l’orthophoniste.

 

Nicolas Desprets rappelle à ce sujet que l’enseigne Atol est spécialiste de lunettes de vue, mais pas du langage ni des troubles de l’apprentissage. Elle ne saurait se substituer aux professionnels du domaine.

 

Lexilens, un complément pouvant apporter un bien-être

 

Pour Nicolas Desprets, Lexilens est un complément pouvant apporter un bien-être. Cela ne soigne pas. Ce n’est pas un traitement. Et surtout ce n’est pas une solution miracle, car le produit ne fonctionne pas pour tout le monde.

 

Préalablement à l’achat, la personne devra faire des tests avec le produit. Le produit s’adapte d’ailleurs aux personnes portant déjà des solutions de correction optique.

 

En général, la personne dyslexique intéressée par Lexilens prend un ou deux rendez-vous. Elle peut aussi faire un essai au sein de son environnement. Le rendez-vous a lieu dans une cabine isolée, pour avoir confiance et prendre son temps, sans stress. Il ne s’agit pas d’obtenir tel ou tel résultat mais bien de discerner si le produit apporte ou non une amélioration de la lecture pour son utilisateur.

Il n’y a donc pas de fausses promesses.

 

Dans la majorité des cas, il y a un gain de lecture, une facilité de la compréhension et de l’apprentissage.

Sur l’année 2021, au niveau national ce sont ainsi 2100 lunettes qui ont été vendues.

Sur les 2100 paires, un panel de 350 porteurs a répondu à une enquête réalisée par IPSOS. 93% des personnes interrogées déclarent que cela leur a changé la vie.

 

Un produit adaptable

 

Le ou les rendez-vous permettent d’adapter le produit à son utilisateur. En effet, les troubles peuvent varier d’une personne à une autre et nécessitent des réglages. Pourquoi ? Si le produit a pris la forme d’une paire de lunettes, il ne s’agit pas à proprement parlé d’un produit optique.

La paire de lunettes peut ressembler à une paire de lunettes de soleil. Sur le côté, un petit bouton permet de la mettre en fonction. Les verres possèdent un filtre digital permettant au porteur dys de traduire différemment ce qu’il lit.

Si la personne est déjà porteuse de lunettes optiques, il faudra juste clipser la solution Lexilens.

Le clip vient ainsi s’additionner à la correction optique.

 

Lors des rendez-vous, plusieurs réglages peuvent être proposés à l’utilisateur.

C’est pour cette raison que le produit Lexilens ne peut pas être prêté entre deux personnes dyslexiques, les troubles pouvant différer dans leur expression d’une personne à une autre.

 

C’est un produit véritablement révolutionnaire, qui permet d’ores et déjà de faciliter la vie de milliers de personnes en France.

 

Il reste essentiel d’être suivi par des spécialistes pour une rééducation notamment.

 

Pour toute demande de rendez-vous :

 

Atol Montceau-les-Mines

Place de L’église

1 rue Carnot

Tél : 03 85 57 24 95

atol.montceau@orange.fr

Prenez rendez-vous chez Atol Montceau :

www.clicrdv.com/ATO218301

 

Atol Le Creusot

2 Bis Rue Jean Jaures, Pl. Schneider,

71200 Le Creusot

 

Tél. : 03 85 56 14 04

 

http://www.clicrdv.com/ATO247801

 

 

 






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