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mercredi 13 avril 2022 à 05:27

Réunion publique de l’équipe d’Emmanuel Macron à Montceau-les-Mines



 



 

Ce mardi soir, la salle municipale du centre nautique de Montceau-les-Mines a accueilli plus de 150 personnes venues assister à la réunion publique de l’équipe d’Emmanuel Macron.

C’est Gérald Darmanin, Ministre de l’Intérieur, qui était venu défendre le bilan du Président-candidat Emmanuel Macron et assurer de sa posture et de son engagement pour les 5 années à venir.

 

Après être arrivé par l’entrée principale du centre nautique, notamment pour éviter un regroupement d’opposants rassemblés face à l’entrée de la salle municipale, le Ministre de l’Intérieur a été accueilli par de nombreuses personnalités du territoire : Marie-Claude Jarrot, André Billardon (ancien Maire du Creusot), Vincent Chauvet (Maire d’Autun), Rémy Rebeyrotte (député), François Patriat et de nombreux autres sympathisants élus ou non.

 

Dès le début de la réunion publique, le LA était donné. « Il a fait le job » ont-ils estimé en évoquant le bilan d’Emmanuel Macron. Et d’ajouter : « C’est avec vous qu’on va pouvoir porter le Président pour un nouveau projet ».

 

Marie-Claude Jarrot, Maire de Montceau-les-Mines, a accueilli le Ministre. Elle a rappelé l’histoire de sa ville succinctement, pointant du doigt la construction identitaire de la ville sur plusieurs cultures. « Nous avons construit et continuons à construire cette ville avec l’ADN de la fraternité. »

Et pourtant Madame le Maire a reconnu son choc à l’annonce des résultats ce dimanche soir.

 

« Cette terre ne ressemble pas à l’extrême droite. C’est un terre qui aime la politique. Très vite j’ai indiqué et incité à ma modeste place à voter pour Emmanuel Macron qui représente la République, le rassemblement et pas l’exclusion et la haine » a déclaré Marie-Claude Jarrot.

 

Puis revenant sur son soutien à Valérie Pécresse : « Vous le savez, j’ai soutenu Valérie car c’est une amie de toujours Valérie Pécresse et parce que je suis loyale. La loyauté va avec le sérieux. Très vite, j’ai appelé à voter Emmanuel Macron. Les territoires de France seraient abîmés si une catastrophe arrivait. Il faut absolument se mobiliser. ».

 

Protéger, développer, coopérer

 

C’est ensuite Rémy Rebeyrotte qui a pris la parole. S’adressant à Gérald Darmanin : « Tu es là pour le second tour des Présidentielles qui ne doit pas nous échapper. Rien n’est gagné. Il faut encore mobiliser, convaincre. On va parler soutien au candidat, et projet.

 

Puis évoquant Marine Le Pen : « Le programme ? C’est le même qu’elle promène depuis 2017, d’année en année. C’est un programme familial. Rien n’a changé. »

 

Rémy Rebeyrotte est ensuite revenu sur le programme d’Emmanuel Macron et a mis en avant trois points de celui-ci :

  • protéger
  • développer
  • coopérer.

 

« Imaginer su le quoiqu’il en coûte n’avait pas été mis en place, que se serait-il passé ? Nous sommes en train de corriger un certain nombre d’injustices. Nous avons passé une bonne partie du mandat à protéger les Français. » a-t-il expliqué s’agissant du premier thème.

 

Puis revenant sur le deuxième : « On ne peut pas partager une richesse qui n’a pas été créée. On doit se mobiliser pour créer la richesse nécessaire. »

Quant au troisième point : « On ne peut pas ne pas travailler avec d’autres pays européens. Et la PAC ? S’il n’y avait pas de PAC dans notre territoire que deviendraient nos agriculteurs ? Nous soutenons Emmanuel Macron à fond. Nous devons mobiliser à fond. ».

 

Des sentiments à développer : fierté, lucidité, sérénité, humilité, combativité

 

C’est avec François Patriat que les propos introductifs de cette réunion publique s’est achevée, lui qui a assuré être là pour que la France gagne.

Il se rappelle les difficultés vécues par les territoires du Creusot et Montceau-les-Mines au niveau industriel. Et il a évoqué ce mardi soir de quelle manière ces deux territoires ont su rebondir et accueillir de nouvelles filières.

 

Puis revenant sur la situation actuelle : « Le Président a dit : le pire est devant nous. Ces crimes contre l’humanité, les crises que cela va entraîner. Est-ce que ce pays est prêt à donner toutes ces responsabilités à une personne qui n’a pas les compétences ? Est-on prêt à avoir un territoire fracturé ? Dans cette campagne, il faut être dans la bienveillance et le respect de l’autre. On a eu raison de faire cela pour notre part, car on va pouvoir rassembler. Nous voulons rassembler. »

 

Et de poursuivre : « Quels sont les sentiments que nous devons laisser d’ici 12 jours ? La fierté du bilan accompli. C’est un quinquennat à hauteur d’homme. Citez-moi un Président qui a fait baisser le chômage et les impôts ces 20 dernières années ? Il faut être lucide. Oui la guerre est à nos portes. Il faut avoir aussi de la sérénité. Il faut de l’humilité. L’arrogance crée des problèmes. Enfin il faut de la combativité. Ce programme est celui de la France rassemblée autour de projets raisonnables : une souveraineté nucléaire, militaire et environnementale. ».

 

Gérald Darmanin venu défendre le bilan d’Emmanuel Macron

 

Dès sa prise de parole, le Ministre de l’Intérieur est revenu sur la configuration de ce deuxième tour des Présidentielles « qui ressemble à un bis repetita », souhaitant que « cela ne se termine pas en drame ».

 

Selon Gérald Darmanin, il ne faut pas sous-estimer la colère ou l’indignation. Et de mettre en avant le courage du Président et son score au premier tour : il est arrivé premier avec 28% des voix.

 

Il est ensuite revenu sur les trois grandes crises auxquels le Président Macron a dû faire face au cours de son mandat :

  • La crise des gilets jaunes, juste un an après l’arrivée d’Emmanuel Macron. « Personne ne peut penser que la crise des gilets jaunes soit née un an après l’élection d’Emmanuel Macron. Cela a été une révolte sociale » a-t-il indiqué. Avant de rappeler aussi la réponse présidentielle à travers le Grand débat et la proposition de grandes réformes telles que la fin de la taxe d’habitation. Mme Le Pen s’est d’ailleurs opposé à cette mesure.
  • Le coronavirus est ensuite arrivé. Il rappelle les discours portant sur le complotisme, de faire attention aux vaccins ou encore la question de l’atteinte aux libertés. Il rappelle : « 14 votes ont été présentés. Marine Le Pen n’en a voté aucun. Le monde entier était sous cloche. On a aidé les entreprises. Le lendemain des restrictions, l’ouvrier a pu retrouver son boulanger, son restaurant. »
  • L’Ukraine. « Avez-vous déjà insulté votre banquier ? Le banquier de Marine Le Pen, c’est Poutine. Elle dépend financièrement de la Russie. Peut-elle être indépendante ? Elle est pour un pacte militaire avec la Russie. Nous sommes une grande puissance dans le monde, écoutée. Peut-on confier notre pays à cette personne qui n’est pas indépendant ? » s’est-il interrogé.

 

Gérald Darmanin a poursuivi son discours en ciblant les propositions de Marine Le Pen. « J’ai lu son projet. » a-t-il expliqué.

Il a pointé du doigt la faiblesse de la réflexion de la candidate RN sur le sujet de l’immigration, elle qui évoque le modèle britannique. Gérald Darmanin a expliqué ce modèle : des immigrés qui travaillent sans papiers et tirent les salaires vers le bas.

Puis il a présenté un document tiré du programme de Marie Le Pen intitulé « Mesures sans conséquences budgétaires », des mesures pourtant chiffrées ! Ces mesures comportaient l’investissement nucléaire, la privatisation de l’audiovisuel public, l’exonération d’impôt sur les sociétés pour les créateurs de moins de 30 ans. Il a ainsi jugé son programme infinançable.

 

« Ce qu’elle propose est délirant. Dimanche 8h, l’urne est vide. L’élection n’est pas faite. Ce n’est pas la France qu’on veut dans 5 ans. » a-t-il ajouté.

 

Et de conclure : « Le chômage des jeunes est à son niveau le plus bas depuis 40 ans. Les industries reviennent en France. Le choix Marine Le Pen, c’est un pays, des classes moyennes qui vont souffrir. On a besoin d’un vrai pilote dans l’avion, un pilote qui a montré qu’il savait tenir les rênes. Si vous n’y allez pas, vos voisins n’y vont pas, vous n’aurez plus que vos yeux pour pleurer. ».

 

Des échanges sur la cybersécurité, les déserts médicaux, l’éducation et des remerciements

 

La soirée s’est poursuivie par des échanges avec la salle. Des remerciements, il y en a eu à plusieurs reprises pour l’action engagée par Emmanuel Macron, aussi pour l’accueil des ukrainiens. Un Ukrainien accueilli avec sa femme et ses deux filles à Autun était venu remercier pour son accueil.

 

Sur le sujet de l’éducation, Gérald Darmanin a évoqué la nécessité de donner davantage de moyens. Là où les efforts ont débuté, il faut augmenter la réduction des effectifs dans les classes. Il a jugé que la cybersécurité était la « délinquance de demain. ». Une problématique qui touchera aussi bien les particuliers, les institutions que les petites entreprises.

Le Ministre de l’Intérieur a assuré que 7,5 millions d’euros étaient prévus pour développer des services dédiés à la cybersécurité au sein de la police et de la gendarmerie.

S’agissant de la question des déserts médicaux, il a évoqué plusieurs facteurs.Il faut augmenter le nombre de médecins. Il faut le temps que les médecins se forment après avoir supprimer le numerus clausus. Selon lui, il faudra aussi évoquer le rôle des infirmiers, infirmières et pharmaciens pour assurer un certain nombre d’actes médicaux.

 

D’autres questions ont porté sur des sujets plus spécifiques : accompagnement de mineurs isolés, sauvegarder la filière bois ou encore la position de Jean-Luc Mélenchon jugé faible par Mme Roblot.

 

Gérald Darmanin a pris le temps pour chacune des questions de développer son propos pour montrer la complexité de ces questions et les évolutions à mettre en place par exemple pour l’accompagnement de mineurs isolés. Sur la filière bois, il a reconnu l’hyperdépendance du pays avec un bois qui vient de loin. Enfin concernant les propos de Jean-Luc Mélenchon, il a estimé cette fois-ci qu’il avait été plus direct que la fois dernière, reconnaissant « Ce n’est jamais facile de perdre. La politique c’est dur. J’ai trouvé que Mélenchon était clair. Est-ce que les électeurs vont suivre ? Je n’en suis pas certain. Ce qui est important, c’est de leur parler, de les respecter. Il faut les prendre au sérieux, comprendre et explorer pourquoi on n’est pas d’accord. Avec nous, ils pourront s’exprimer. Nous garantissons la libre expression des opinions. » a-t-il conclu.

 

Gérald Darmanin a achevé sa soirée avec des échanges avec les sympathisants présents autour d’un verre de l’amitié.

 

EM

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 






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