« J’en ai ras le cul » dit un chef d’entreprise de Montceau-les-Mines
Victime deux fois en 15 jours de voleurs et vandales !
Le ton est las, le ras le bol est évident… Bernard Polakowski en a marre ! Explications…
« Samedi matin, j’ai encore été réveillé par l’alarme de mon entreprise » explique M. Polakowski dont l’usine est installée sur la zone du Prélong, rue de Chez Lécuyer.
En moins de 15 jours, ça fait deux fois que ses locaux sont la cible de cambrioleurs qui, s’ils n’emportent qu’un maigre butin, causent des dégâts importants. « Dans la nuit du lundi 3 au 4 décembre, ils se sont attaqués au portail de l’entreprise, ont soulevé la porte sectionnelle avec une barre à mine, l’ont calée avec des tonneaux avant de déverrouiller mon camion (NDLR : un Iveco 3 T 5) qu’ils ont réussi à démarrer mais sans pouvoir s’en aller avec » nous a-t-il expliqué. Pas pu partir avec le véhicule mais occasionné pour environ 3 000 € de dégâts !
Et ce samedi donc, rebelote. « Il était 4 h 12 très précisément quand j’ai été réveillé par l’alarme de l’entreprise. Ils ont fait vite pour déguerpir car j’ai à peine du mettre deux minutes pour arriver sur place et la police quelques secondes plus tard ; police que j’avais prévenue en partant de chez moi ! cette fois, ils ont essayé de passer par l’arrière, ont du enlever des pierres de protection et ont défoncé le portail à l’aide d’une voiture bélier mais ils se sont embourbés en voulant passer par la pelouse« .
Un échec qui ne les a pas dissuadés puisque, devant l’impossibilité de passer par l’arrière du bâtiment, plus à l’abri des regards, ils se sont attaqués au portail d’entrée. « Une fois encore ils l’ont défoncé, ont pénétré dans l’enceinte de l’entreprise, cassé une vitre pour pénétrer dans les lieux, malgré les systèmes de sécurité que nous avions installé avec mes gars » poursuit M. Polakowski qui précise encore : « ils ont à nouveau soulevé la porte sectionnelle, ils sont montés à 5 mètres de haut pour débrancher le système d’éclairage de présences, et ont retenté de voler mon camion… »
« J’en ai marre et je ne suis pas le seul, combien de chefs d’entreprise sont dans le même état que moi ? Il faut faire quelque chose, sécuriser l’emploi c’est aussi sécuriser les entreprises… Vous savez, je vis dans l’anxiété permanente, chaque soir je me demande ce qui va arriver à mes locaux pendant la nuit, c’est un stress permanent, c’est usant… »
A préciser encore que cette entreprise de mécanique générale, qui emploie 16 personnes, est malheureusement régulièrement la cible de voleurs (pensant sans doute y trouver des métaux « nobles ») : 10 tonnes de ferraille ayant déjà « disparu » en août dernier.
Une enquête est en cours pour retrouver les auteurs de ces faits !
Annabelle Berthier