« La fraternité

 

Au seuil de cette nouvelle année, ma pensée va d’abord vers celles et ceux qui souffrent, qui sont seuls ou qui sont loin de chez eux. Que 2013 leur apporte l’espoir, le réconfort et la paix intérieure dont nous avons tous besoin.

 

Oui, l’espoir. La France est un grand pays. Elle a, en elle-même, les capacités pour surmonter les bouleversements d’un monde toujours plus cruel et les errements d’une Europe qui ne sait pas encore suffisamment se protéger.

 

Je suis persuadé que le talent, la créativité, l’intelligence des Françaises et des Français permettront de surmonter ces défis.

 

La force de la France, c’est d’avoir des valeurs qui rassemblent. Quand un pays souffre, il doit s’unir. On parle de liberté, d’égalité, on oublie trop souvent de parler de fraternité. C’est un très beau mot pour dire qu’une société ne peut se construire en rejetant, en excluant, en montrant du doigt.

 

Cette crise économique n’est pas tombée du ciel. Elle est la conséquence d’un système financier sans scrupule qui a fait de la spéculation sa ligne de conduite, qui joue avec l’argent comme il joue avec les hommes. Il faut remettre ce système à l’endroit.

 

L’économie au service de l’homme et l’emploi, c’est l’objectif que s’est donné le Président de la République pour cette nouvelle année.

 

Avec la création de 100 000 emplois d’avenir, la mise en œuvre des contrats de génération et l’instauration d’un crédit d’impôt de 20 milliards d’euros pour restaurer la compétitivité des entreprises, c’est une mobilisation pour l’emploi sans précédent qui a été décrétée.

 

Mais, inverser la courbe du chômage nécessite du courage et la mobilisation de tous. Le changement appartient à chacun d’entre nous. Le redressement du pays, c’est à nous d’y participer.

 

Redresser la France nécessite également de faire preuve de plus de justice en demandant davantage à ceux qui ont reçu beaucoup.

 

Chez certains, l’appât du gain, l’évasion fiscale ou la cupidité tiennent lieu de ligne de vie. Ils ont oublié qui ils étaient, d’où ils venaient, ce que la France leur avait donné. À eux de comprendre que leur place est encore ici pour nous aider à redresser le pays. C’est çà aussi la fraternité.

 

Quant à moi, fidèle aux engagements que j’ai pris devant vous, je continuerai de porter avec passion les intérêts de notre beau territoire, ses ambitions, ses projets, de faire rayonner son nom et son identité et, surtout, de défendre toutes celles et tous ceux qui le font vivre.

 

Bonne année à toutes et tous ! »

 

 

Thomas Thévenoud, député et conseiller général de Saône-et-Loire