27 mai « Journée nationale de la Résistance »
Edith Gueugneau, députée, satisfaite
Edith Gueugneau, responsable pour le groupe SRC de la proposition de loi instaurant le 27 mai Journée nationale de la Résistance, salue son vote à l’unanimité à l’Assemblée nationale. Investie sur les questions liées aux anciens combattants au sein de la commission de la Défense, Edith Gueugneau a été désignée responsable, pour le groupe SRC, de la proposition de loi instaurant le 27 mai Journée nationale de la Résistance.
Ce texte, déposé par le Sénateur socialiste Jean-Jacques Mirassou, a été votée mardi 9 juillet en soirée, à l’unanimité. Il s’agit d’une journée ni fériée, ni chômée, et qui s’adresse à la jeunesse en invitant l’Education nationale à s’en saisir.
« Le 27 mai 1943 se tenait la première réunion du Conseil national de la Résistance. Ce jour-là huit mouvements, six partis politiques, et les deux syndicats d’avant-guerre, ont mis de côté leurs différences, au service des valeurs de solidarité, de liberté, d’humanité. Le 27 mai 1943 est une date forte de symboles et un acte fondateur. Je suis heureuse de voir que les députés lui ont rendu hommage en votant ce texte à l’unanimité.
La Résistance a marqué durablement notre démocratie, par ses luttes, mais aussi notre modèle social par les héritages du programme du conseil national de la Résistance, sécurité sociale ou encore salaire minimum vital. La Résistance n’avait pas de journée nationale ; il était donc juste et nécessaire que la loi y remédie. »
L’importance de se souvenir, la transmission aux jeunes générations ont aussi trouvé toute leur place dans ce texte, avec un 3e article qui invite les enseignants à organiser des actions éducatives à l’occasion de cette journée.
« Les témoins de chair disparaissent, une nouvelle histoire contemporaine prend petit à petit place dans les manuels scolaires. Alors les générations à venir doivent savoir, ne pas oublier, et notre devoir est de tout faire pour l’assurer. », déclare la députée.