« À l’occasion de son audition budgétaire devant l’Assemblée nationale, Arnaud Montebourg, a donné quelques chiffres qui prouvent que le redressement productif ça marche.

 

 

Grâce à l’action des commissaires au redressement productif placés en région, 1075 entreprises ont été soutenues et 139449 emplois ont pu être sauvegardés depuis le début de la législature.

 

 

Les entreprises en difficulté ont enfin des interlocuteurs et des aidants dans notre pays. La question que j’ai posée au Ministre concerne aujourd’hui les besoins de financement de ces entreprises.

 

 

La BPI ne suffit pas et il faudrait sans doute créer un fonds de retournement pour les ETI et les PME qui connaissent des difficultés passagères.

 

 

Mais, le retour d’une politique industrielle au niveau de l’Etat passe aussi par une action offensive avec la création des programmes d’investissements d’avenir.

 

 

Au total, ce sont 35 milliards d’euros qui seront injectés dans notre économie sur dix ans pour financer la capacité d’innovation et d’exportation des entreprises françaises.

 

 

A cette occasion, Arnaud Montebourg a insisté sur l’effort national à faire en matière de robotisation de notre économie: « La France a 120 000 robots de moins que l’Allemagne, 50 000 de moins que l’Italie. Les programmes d’investissements d’avenir doivent servir à réduire ce retard ».

 

 

Enfin, le Ministre a redit que le niveau trop élevé de l’euro était aujourd’hui un frein à la compétitivité de nos entreprises à l’exportation.  » Si l’euro baissait de 10%, c’est à dire de 10 à 15 centimes, on pourrait gagner 150000 emplois ».

 

 

Toutes les puissances économiques utilisent l’arme monétaire. Il faut donc, selon Arnaud Montebourg, que « le taux de change serve d’outil à la restauration de la croissance en Europe ».

 

 

C’est aussi ça le retour d’une politique industrielle offensive.« 

 

Thomas THEVENOUD, député de Saône-et-Loire