Gérard Voisin : « Le moment n’est pas venu

pour moi de m’en aller… »

 

 

 

Avant sa dernière réunion thématique consacrée à la viticulture ce soir à la Chapelle de Guichay, le député sortant organisait mardi, chez lui à Charnay, au domaine de Champgrenon, en plein air, son dernier meeting avant le premier tour. Comme ses nombreux soutiens, le candidat, qui brigue, un cinquième mandat a rappelé l’importance de l’expérience…

 

 

 

 

 

 

Disponible, proche du terrain, mobilisé sur les transports, expérimenté… Gérard Voisin peut compter sur le soutien de Christian Jacob, président du groupe UMP, de Jean-Pierre Raffarin ou encore de Jean-François Copé. Et ne s’en cache pas. Leurs interventions vidéos ont rythmé le dernier meeting du candidat. Gérard Colon, délégué de circonscription et secrétaire départemental adjoint de l’UMP, et Michel Voisin, cousin de Gérard Voisin et député de l’Ain, sont également intervenus pour mobiliser les électeurs et expliquer les raisons de leur soutien au député-sortant.

 

Le compte-rendu de ces interventions ainsi que de celle de Gérard Voisin.

 

 

 

 

Ils ont dit…

 

 

Gérard Colon :

 

Sur la candidature de Gérard Voisin : « On connaît toutes les difficultés qu’il y a dans cette circonscription, il n’est pas utile de le rappeler ce soir. Mais les investitures ont été attribuées en toute transparence : les instances nationales ont sollicité le député sortant. C’est très clair ! Il n’a pas eu à l’époque d’autres candidatures à la candidature. On ne peut donc pas reprocher aujourd’hui au candidat ici présent de ne pas avoir respecté toutes les conditions à l’investiture. Il n’y a pas eu de passe droit en quoi que ce soit ! (…)

 

En ce qui concerne les législatives : « Ces élections ne sont pas là pour assouvir une ambition personnelle, ni un concours d’égo. ce n’est pas une entreprise individuel, mais un concours collectif. On ne s’y présente pas comme à un concours de beauté, il faut une adhésion des parties ! En tant que délégué de circonscription, dans une famille politique, on se doit d’être loyal et légitimiste. Et je suis en phase avec ça, n’en déplaise à certains. Je resterai à l’UMP pour soutenir mon candidat quoi qu’il en soit. (…)

Dans cette circonscription et dans tout le département, on a les moyens de vaincre à condition qu’il y ait une loyauté et un bon d’état d’esprit. Il faut que les gens se rassemblent au 2e tour… Oui, je parle déjà du 2e tour ! Malgré les querelles, il faut qu’on y arrive ! Regardez Arnaud Montebourg, il y est bien arrivé avec François Hollande ! Car on peut avoir des divergences, mais c’est de l’avenir de la France dont on parle ! Et on a trop besoin d’un député engagé, qui a de l’expérience et qui puisse défendre nos idées ! »

 

 

 

 

Michel Voisin :

 

« il y a quelque chose qui nous anime tous, c’est l’amour de la France. Aujourd’hui, il a manqué un peu pour que le travail de Nicolas Sarkozy et de ses ministres continue. Et il faut faire attention : si l’Assemblée nationale devient rose, comme les Départements, les Régions, le Sénat et la Présidence de la République, nous ne serons plus en démocratie, mais en idéologie. Et chacun sait les dérives qui peuvent naître d’une idéologie.(…)

 

La victoire ne sera pas facile. Si par malheur, l’Assemblée nationale devenait rose, elle aussi, il faut que notre opposition soit la plus importante possible pour défendre nos idées, nos valeurs. (…)

 

Avec Gérard Voisin, nous sommes cousins, même germains. On a déjà fait beaucoup pour nos départements, pour la France en travaillant ensemble. Être député, c’est vouloir servir, répondre à un idéal, des convictions, des valeurs. Et Gérard est le meilleur candidat pour le faire. »

 

 

 

 

 

Gérard Voisin :

 

« En 2014, nous aurons cinq rendez-vous majeurs dans la même année. Ces élections dépendent essentiellement de notre victoire, demain, aux législatives. Imaginez-vous si tout était rose ! Comment aborderions nous 2014, dans vingt mois ? Il faut éviter la VIe République qui est à nos portes. (…}

 

Il ne faut pas s’égarer ! Les législatives ne sont pas un concours de jeunisme, mais de compétences. Ce mandat qui peut s’ouvrir pour moi ferait suite, c’est vrai, à quatre autres mandats. Mais pour le Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault, il s’agirait du 6e. Dans cette élection, il s’agit de regarder où va la France, pas si les gens sont trop vieux ! On m’a demandé d’être à nouveau candidat, je l’espérais, je m’y étais préparé ! Ce quatrième mandat qui se termine, c’est le mandat le plus plein du déroulement de ma vie publique et politique. La maturité n’y est pas pour rien.

 

Ce qui m’intéresse, c’est la France, l’avenir de nos petits enfants. Il n’y a pas de problème existentiel, ni d’égo. Ma seule « concurrente » aujourd’hui c’est Nicole Eschmann qui a fait 44 % il y a cinq ans ! Mais je veux être totalement zen avec quiconque. (…)

 

La RCEA est une de mes satisfactions. J’ai pourtant eu des difficultés à un moment avec mes propres amis politiques quand j’ai proposé l’écotaxe pour financer la RCEA, un projet qui me tenait particulièrement à cœur. J’avais raison avant l’heure ! Car aujourd’hui, on a la preuve formelle de la mise en place pour juillet 2012 de portiques qui vont permettre de faire payer l’écotaxe aux transporteurs de plus de 3,5 tonnes. (…)

 

Je prône l’expérience locale, je l’ai ; l’expérience nationale, je l’ai ; et l’expérience européenne, je l’ai aussi ! Une circonscription, cela se travaille, ce n’est pas le droit divin ! Je peux vous dire que le moment n’est pas arriver pour moi de m’en aller… »

 

 

D. C.