« Éviter la cohabitation ! »

 

 

 

Après un passage par Montceau pour soutenir Christophe Sirugue, le ministre de l’Économie, des Finances et du commerce extérieur était ce soir dans la 1re circonscription, à Saint-Jean-le-Priche, aux côtés de Thomas Thévenoud. Outre son soutien au candidat, Pierre Moscovici a appelé à la mobilisation la plus large possible pour que le  changement promis par la Gauche puisse continuer et aller jusqu’au bout…

 

 

 

 

 

 

Encourager et redonner des forces « pour le dernier coup de collier » !  À trois jours du scrutin, l’heure n’est plus à la présentation d’un programme, d’idées ou d’un contrat de législature que les militants, les sympathisants, les électeurs commencent à connaître par cœur.

L’heure est au rassemblement, à la mobilisation, aux remerciements aussi après plusieurs mois d’une campagne commentée le 4 décembre, des centaines et des centaines de kilomètres parcourus sur le territoire du Mâconnais-Clunisois, autant de personnes rencontrées sur le bord des routes, dans les usines, les vignes, les cités administratives, les « bistrots ».

« On a écouté les gens, leurs joies, leurs peines, leurs espoirs »,  se souvient Nicole Clément, suppléante du candidat, mais jamais dans l’ombre. Thomas Thévenoud, lui aussi, a « aimé cette campagne, comme (il) aime cette terre. » Mais le candidat socialiste sait que si cette proximité sur le terrain a déjà payé au premier tour, « il faut encore faire un effort pendant trois jours pour faire entendre notre voix ».

 

 

 

 

Oui, le candidat veut être un député de chorale, une chorale « qui se lève, se réunit et se fait entendre », dans une circonscription qu’il ne veut pas mettre à l’écart du rassemblement et du changement.
Oui « même à 38 ans » seulement, Thomas Thévenoud  « veut et peut être un député de la Nation qui fait entendre la voix des 100 000 habitants du Mâconnais-Clunisois ».

 

 

Mais pour être entendu, pour que le changement tant promis, tant attendu se fasse, « pour aller jusqu’au bout et donner les moyens politiques à François Hollande, pour donner enfin à un gouvernement de Gauche les moyens de rétablir la maison France » comme le souligne Pierre Martinerie, conseiller général et président du comité de soutien du candidat PS, le mot d’ordre est à la mobilisation. En allant voter dimanche, en faisant passer le message, en encourageant un proche, un voisin (!), un ami à en faire de même.

 

 

 

Un message relayé par Pierre Moscovici, lui-même. Le ministre de l’Économie, des Finances et du commerce extérieur a appelé chacun à ne pas ménager sa peine. Lui qui a été ministre des Affaires étrangères en pleine cohabitation, sait ô combien il est difficile de devoir toujours négocier avant de décider dans ce contexte : « Je garde une fierté extraordinaire de cette période de gouvernement Jospin. Nous avons fait les 35 heures et j’assume cette réforme de progrès.  Mais, aujourd’hui, comment peut on avoir une France forte dans un monde compliqué s’il n’y pas de majorité de la même couleur ? C’est impossible ! Il nous faut éviter la cohabitation. Il nous faut une très belle, large, solide et cohérente majorité !… Sinon, vous aurez le choix entre Jean-François Copé, agréable et humain, et François Fillon, pas gai, mais vraiment conservateur, comme premier ministre ! Alors, ne ménageons pas notre peine et amplifions notre victoire ! Le changement est en marche, pour qu’il aille au bout, et c’est essentiel et décisif, il faut une majorité. »

 

Le ministre a également dénoncé « l’UMPFN » : « Quand je vois madame Morano, ancienne ministre, développer et redévelopper qu’elle a des valeurs partagées avec le Front national ! Quand on voit des élus FN qui se retirent devant l’UMP, l’UMP qui se retire pour le FN…  c’est la honte de la Droite qui a perdu son âme et qui perdra les élections dimanche ! Pour devenir respectable, la Droite doit passer cinq ans, dix ans même, dans l’opposition nationale !  » Mais « on ne fait pas une élection contre quelqu’un, on le fait pour quelque chose ! Et ce quelque chose, c’est un cap imprimé, un chemin tracé,  une volonté de redresser le pays politiquement, socialement, économiquement, industriellement ! C’est vital ! »

 

 

De quoi remobiliser les quelque 400 personnes présentes pour cette soirée festive et conviviale… que toutes espèrent prémices de nouvelles réjouissances !

 

 

D. C.

 

 

 

 

 

 

 

Thomas Thévenoud vu par…

 

 

 

Pierre Martinerie, président du comité de soutien : « Thomas travaille et respecte chaque habitant de la circonscription, c’est le b.a.-ba de l’élu. C’est un homme qui rassemble autour de lui, quelles que soient les énergies, il les fédère toutes pour créer quelque chose de fort alors qu’en face on a une droite puérile.
Un député a des engagements territoriales, mais également une responsabilité nationale et internationale, et pour cela, il nous faut des gens à la hauteur. Il n’y a pas photo : aujourd’hui, seul Thomas Thévenoud est en capacité d’assurer ces responsabilités. Les gens veulent de la justice, de l’équité, de l’équilibre, du rassemblement, voilà ce qu’incarnent Thomas Thévenoud et le gouvernement de François Hollande.
Pour gagner la Droite nous a montré quelle était capable de tout. Il peut se passer dans la première circonscription des accords sur le dos de la République, les valeurs sont compromises. Il faut donc avertir la Droite qu’elle est dans une impasse et pour cela, il faut voter Thomas Thévenoud ! »

 

 

 

 

 

Jérôme Durain, secrétaire fédéral du PS71 :  « Il aime parler, écouter, tenir ses engagements… Il a cette qualité humaine, ces qualités de tempérance, de modération, de travail… Thomas Thévenoud a toujours apporté dans notre famille politique cette petite porte de sortie par le haut. »

 

 

Pierre Moscovici : « Thomas Thévenoud a su vous fédérer, vous rassembler. À partir de lundi, sa campagne sera terminée, il va s’ennuyer parce qu’il a aimé faire campagne. Il aime les gens ! Avec lui, vous aurez un député intelligent et compétent. »