« Il ne s’agit pas de voter Voisin,

mais de choisir la Droite et le Centre ! »

 

 

Jeudi soir, Gérard Voisin avait choisi Cluny, la troisième ville démographique de la circonscription, pour animer sa dernière réunion de campagne. Aux côtés de Lucien Zajdel, qui vit là ces dernières heures de suppléant, de de Christophe Juvanon, candidat-suppléant, et de Jean-Paul Émorine, sénateur et ami de longue date, le député sortant a gardé sa ligne de campagne : mettant en avant son expérience, rejettent la vague rouge et rose et appelant au rassemblement à Droite…
Morceaux choisis.

 

 

 

 

Lucien Zajdel, suppléant de Gérard Voisin de 2007 à 2012 : Si Gérard Voisin dit de lui qu’il a été un homme parfait pendant leurs cinq années communes, Lucien Zajdel n’est pas non plus avare de bons mots à l’égard du député sortant : « Gérard Voisin est quelqu’un de très abordable, de très simple, avec un parcours et une ascension professionnelle remarquable. J’admire ce qu’il a réussi à faire, à gravir ces échelons à force de travail. C’est aujourd’hui un député qui ne fait pas seulement acte de présence, mais qui travaille dans les commissions. (…) Cluny a beaucoup à attendre de sa réélection. On connaît sa pugnacité. Il va continuer à s’engager à fond sur les dossiers. »

 

 

 

 

 

 

Christophe Juvanon, candidat-suppléant : « Thomas Thévenoud dit qu’il ne ment pas… C’est vrai ! Mais il ment un peu quand même parce qu’il ne sait pas et répète tout ce qu’on lui dit ! Or, on ne lui donne pas les bonnes infos sur la RCEA, la CAMVAL, la viticulture…
En face, vous avez un candidat, Gérard Voisin, qui connait son terrain et ses dossiers. En 2007, on était face à face. Aujourd’hui, on a su tous le deux se combattre et se rapprocher grâce à un thème commun : le développement économique, le commerce, le tourisme (…) »

 

 

 

 

Gérard Colon, secrétaire départemental adjoint de l’UMP, est longuement revenu sur les raisons de son soutien à Gérard Voisin, qui appartient à sa famille politique ; sur le jeu des investitures aussi et la priorité donné au rassemblement à droite en cette veille de scrutin : « Je ne doute pas un seul instant que Gérard gagne ce dimanche ! Aujourd’hui, nos seuls adversaires sont les candidats de Gauche. Si le candidat PS est élu, on va avoir un candidat TGV qui vient à Mâcon de temps en temps et fait des allers-retours à Paris rejoindre sa famille.
Aujoyrd’hui donc, il ne s’agit pas de choisir, mais éliminer ceux qu’on ne veut pas voir à la tête de notre pays !  Ceux qui sont dangereux pour notre pays. Nous devons avoir un député de notre famille, un département en adéquation avec nos valeurs c’est-à-dire avec de nombreux députés de Droite à l’Assemblée nationale. Nous devons nous unir  pour repas commettre l’irréparable ! Parce qu’imaginez comme on est mal demain si la Gauche a tous les pouvoirs ! »

 

 

 

 

« Si le premier domino tombe dimanche, tout va ensuite tomber en 2014 ! »

 

 

Gérard Voisin, candidat, reconnaît avoir pris goût au débat lors de cette campagne. Difficile de lui faire lâcher le micro quand il évoque ses grands dossiers (la RCEA notamment), son expérience locale, nationale ou européenne, son 4e mandat aussi « le plus engagé et le plus rempli, un vrai bonheur »… Confiant, il l’est également : « Je pense que cela va bien se passer même si on m’a mis quelqu’un pour me faire trébucher… Mais c’est la démocratie »

 

Un objectif : faire obstacle à la Gauche : « Il est important que cela se dise. Peut être que certains diront que ce n’est pas un soutien franc est massif, mais moi ça me convient (NDLR : faisant ainsi référence au communiqué de Christine Robin appelant ses électeurs à ne pas laisser tous les pouvoirs entre les mains de la Gauche). On aurait préféré un grand rassemblement dès le premier tour, mais… Ce qui est sûr en tout cas c’est que j’assume le passé, j’assume le présent, mais je n’assumerai pas la défaite !
Aujourd’hui je compte sur le bons sens et à la résistance. Il faut voter la Droite et la Centre. Dimanche, il ne s’agit pas de choisir Voisin, mais de voter la droite et le centre.

2014, « année de tous les dangers » si le PS passe dans la 1re circonscription : « On avait espéré une majorité, c’est plutôt mal engagé. Ce ne sera certes pas le tsunami annoncé de la Gauche, mais on va avoir du mal à avoir la majorité. Ma crainte aujourd’hui, c’est que le Président de la République, même avec une majorité rose ou rouge, ait du mal à faire face ! J’espère qu’il y aura des modifications au sein du gouvernement pour le rendre plus fort parce que je souhaite que la France gagne, je ne peux pas vouloir le contraire !
Le problème c’est qu’en un mois, le président a montré qu’il n’avait pas la taille du costard. La robustesse n’est pas dans les gênes de cet homme. Aujourd’hui, il est quand même président de la République, alors essayons d’avoir un parlement. Parce que si demain nous n’avons pas suffisamment de députés, nous n’aurons plus de défense ! Sans défense, une gouvernance monocolore nous attend.
Si nous perdons ici, nous aurons de grandes difficultés en 2014 dans le renouvellement des collectivités territoriales. C’est l’année de tous le dangers : si nous perdons Mâcon, nous perdrons ensuite la communauté d’agglomération du Mâconnais Val de Saône. Si dimanche, le premier domino tombe, tout va ensuite tomber !  Ce serait une catastrophe politique en France, en Mâconnais Clunisois, Beaujolais et à Mâcon. »

 

 

D. C.