« Je remercie celles et ceux qui nous ont encouragé. Je voudrais m’adresser à celles et ceux qui ont fait le choix de se déplacer pour exprimer les convictions qui sont les leurs en portant leurs suffrages sur notre liste. C’était un moment important que cette campagne, qui marque un pas que c’est de donner du sens à nos idées politiques.

Une extrême droite déplorable qui doit être combattu. C’est un enjeu très fort et nous avons défendu nos convictions. Nous avons effectué quelques dizaines de milliers de kilomètres. Vous avez été plus nombreux à vouloir porter votre suffrage vers nous. Rien n’était joué. On a réussi à augmenter notre score. Nous l’avons fait. Je remercie les 116 colistiers qui ont tout donné. Ils ont mis un dynamisme extraordinaire. Tout le monde ne pourra pas siéger. Mais nous garderons le contact. J’ai une affection pour Jean-Marie Sermier. C’est un élu de premier ordre. Le travail va se poursuivre sur les rangs de l’opposition. Ce rassemblement est fondateur. Il a bien fait causé, avec l’investiture, puis le parti de Dupont-Aignon, le mouvement conservateur etc. Tous se sont rassemblés pour dire quelques chose dans cette campagne. Nous avons eu un score honorable dans une région en reconquête. Cela a été un score le meilleur de France. Rassembler sur des convictions, on fait un score honorable. Ce rassemblement nous permet d’aller au-delà de ce qu’il se passe ailleurs.

J’adresse mes félicitations à Marie-Guite Dufay. Je lui ai dit bien joué. Je ne l’encouragerai pas sur une dérive où une gauche s’appuie sur une extrême gauche.

En républicain que je suis, je lui adresse mes félicitations.

Il n’y a pas d’opposition qui tienne si elle n’est pas résolue. Nous serons à l’écoute de ce qui est juste pour les bourguignons franc-comtois. Et nous resterons sur nos thèmes de prédilection.

J’ai parlé de l’éloignement des citoyens. La fusion a terriblement éloigné les habitants. Le grand gagnant c’est l’abstention au niveau national. Il ne faut pas fanfaronner sur des résultats.

Une élection est jouée par ceux qui se déplacent. Les gagnants sont légitimes.

Peut-on donner des leçons de démocratie à d’autres pays quand on n’a pas été capables de réaliser des distributions de profession de foi ?

Quand vous n’avez pas la possibilité d’avoir les projets, les professions de foi, il paraît difficile de se déplacer. A qui la faute ? Mas au gouvernement et au ministre de l’intérieur. Je pense aujourd’hui que face à cette faillite, le ministre de l’intérieur doit être démissionné ou doit démissionner

Nous déposerons un recours contre le gouvernement qui a saboté cette élection. La lumière devra être faite. La commission des lois de l’assemblée nationale s’est déjà emparée du sujet. Nous apporterons toutes les informations de la Bourgogne Franche-comté à la commission de l’assemblée nationale. Je pense très honnêtement, avec les échos que nous avons eu, au moins la moitié des électeurs n’ont pas eu les papiers. »