Premières sorties du nouveau député
Thomas Thévenoud a visité son ancienne école
Fraîchement élu, le nouveau député de la première circonscription n’a pas attendu de faire ses premiers pas à l’Assemblée nationale ce mardi, pour endosser ses nouvelles responsabilités. Au lendemain de sa victoire, Thomas Thévenoud est retourné sur le terrain, lundi, pour un après-midi consacré à la République, aux valeurs de la République.
Il aurait pu se contenter de son premier rendez-vous officiel, en fin de journée, au square de la Paix pour le 72e anniversaire de l’appel du 18 juin 1940. Se contenter de cette première invitation qui lui était adressée en tant que député. De sa première Marseillaise, « particulièrement émouvante », en tant qu’élu de la Nation. Mais Thomas Thévenoud a voulu aller plus loin pour son premier jour de député.
Avant de rejoindre les bancs de l’Assemblée nationale, il est retourné sur les bancs de l’école, les bancs de son école, ceux de l’école Marc Chagall, ex-Lacretelle. Pour les souvenirs dont il a tant parlé au cours de sa campagne, son enfance mâconnaise. Pour le symbole aussi. « Je voulais placer cet après-midi sous le signe de la République, de l’histoire et de ses valeurs que je veux défendre. L’Éducation en fait partie, explique l’élu, après un passage quelques heures plus tôt à Blanot pour déposer une gerbe au monument de la Résistance, en mémoire des combattants du maquis. L’école Lacretelle, c’est l’école de mon enfance, c’est mon parcours, mon histoire personnelle. Je souhaitais y passer aussi parce que l’Éducation nationale est une des priorités de François Hollande. C’est donc une des priorités de mon mandat ! »
Thomas Thévenoud a donc appelé l’inspecteur académique pour le prévenir de sa visite. Il le rencontrera également très prochainement pour discuter ensemble des effectifs sur la 1re circonscription. La directrice de l’école, entourée d’une partie de l’équipe pédagogique, l’a ensuite accueilli pour une visite des lieux qui ont quelque peu changé. Certaines salles de classe ont été refaites, d’autres sont nouvelles.
Thomas Thévenoud aussi a changé. Il a bien grandi le petit élève Thévenoud pour qui le mur de la cour paraissait bien insurmontable à l’époque. En parcourant les couloirs, l’élu s’est aussi amusé des dessins des enfants, s’est remémoré certains souvenirs, s’est plongé dans certaines citations accrochées dans les salles par les professeurs…
Il a pris le temps aussi d’échanger avec la directrice et les enseignants de cette école qui compte 155 élèves répartis dans six classes. Soit des effectifs moyens d’un peu plus de 25 élèves. Une classe pourrait cependant passer à trente à la rentrée prochaine. « Comment fait-on ? On pousse les murs ? » s’interroge un enseignant.
Ce que les professeurs attendent d’un député ? « Qu’il nous représente, fasse remonter au niveau national ce qui se passe au niveau local, qu’il soit le trait d’union entre le national et le local. Il a un rôle très important. » Et cela Thomas Thévenoud le sait déjà : « Nous ne sommes pas là seulement pour produire du texte, mais aussi pour évaluer l’environnement public. Nous sommes des députés de la Nation. Nous devons écouter, parler, répondre de nos actes. Je souhaite être un député de Gauche qui redonnera des moyens à l’Éducation nationale. J’ai des responsabilités à l’égard des professionnels, des AVS, des équipes pédagogiques. »
Le député a ainsi annoncé qu’il allait travailler pour qu’un certain nombre des 1 000 postes nouveaux qui seront créés à la rentrée soit affecté en Saône-et-Loire et sur la 1re circonscription. Il a aussi dit qu’il reviendrait dans cette école ou dans d’autres. « Le terrain, les rencontres, cela fait partie de nos méthodes de travail. Parce qu si cela peut en rassurer certains oui, je vais prendre le TGV, mais je vais le prendre dans les deux sens ! »
D. C.

Après la visite de son ancienne école, le député a assisté à la commémoration du 72e anniversaire de l'appel du 18 juin 1940