De l’émotion, mais déjà au travail !

 

 

Thomas Thévenoud a travaillé aux côtés de Laurent Fabius au ministère des Finances et à l’Assemblée nationale. Les couloirs du Palais Bourbon, les bureaux, il connaît donc… Mais ce mardi matin, c’est en tant que député qu’il a passé les portes de l’hémicycle. Un moment d’émotion qu’il partage avec macon-news.

 

 

 

 

 

 

Macon news : Comment s’est passée cette première journée ?

 

Thomas Thévenoud : J’ai rempli les formalités administratives d’usage comme tout le monde : le badge, la photo dans l’hémicycle, la mallette, la remise des insignes… On a ensuite fait une réunion de groupe en début d’après-midi avec le programme de la semaine à venir. Jeudi, à 15 h, on se réunira à nouveau pour désigner le président de groupe et le candidat à la présidence de l’assemblée. Puis, on est allé au conseil national du Parti socialiste avec la présentation des nouveaux parlementaires. 

Le club des cinq (les députés de Saône-et-Loire) s’est également retrouvé ce midi pour déjeuner ensemble. On a d’ailleurs prévu de se rencontrer ainsi tous les mois.

 

 

M. N. : Qu’avez-vous ressenti en entrant dans l’hémicycle ?

 

T. T. : Bien évidemment beaucoup d’émotion. J’ai aussi pensé à plein de gens, à tous ceux, aussi, qui m’ont dit : « Quand vous y serez, ne nous oubliez pas ! » C’est la phrase qui m’est revenue en premier quand je suis entrée aujourd’hui dans l’hémicycle. 

Il y avait aussi beaucoup de joie de retrouver des députés, des anciens et des nouveaux, des amis que je connaissais. Ce qui m’a frappé, c’est de voir cette génération Hollande, des gens de mon âge, arriver à l’Assemblée nationale.

 

 

M. N. : Vous avez également dû choisir les commissions dans lesquelles vous souhaitez siéger… Le travail a déjà commencé ?

 

T. T. : On a un programme qui est en train de se mettre en place. Le gouvernement attend le nouveau parlement pour déclencher des réformes nécessaires. Plusieurs ministres ou membres de cabinets ministériels m’ont déjà contacté pour me faire part de leurs besoins. 

En ce qui concerne la commission, j’ai demandé celle des finances parce que je pense qu’un certain nombre de choses vont se jouer autour de la banque publique d’investissement, de la fiscalité des PME, du soutien aux PME pour redresser l’économie. Et je souhaite activement participer à ces réformes.

 

 

Propos recueillis par Delphine CRESSON