Ce lundi après-midi, Bruno Lemaire ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique et Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Petites et moyennes entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, ont commencé leur périple saône et loirien par la visite de la boulangerie Chaloin à Blanzy et la rencontre avec le couple d’artisan pour mettre en avant le soutien de l’Etat en faveur des entreprises face à la crise énergétique.

Les ministres furent accueillis par André Accary, président du conseil départemental et Hervé Mazurek, maire de Blanzy. 

Dans la boutique, Marie-Line et Jean-Philippe Chaloin explique leur situation. « Notre facture a été multipliée par 10. Si on ne nous aide pas, on sera obligé de fermer la boulangerie ».

Marie-line donne ses factures aux ministres qui étudient les chiffres.

« On serait dans l’obligation de passer à de la viennoiserie surgelée… pour faire des économies alors que chez nous, c’est du 100 % artisanal !»

« On ne peut pas augmenter les prix exagérément. Les consommateurs ne pourraient pas suivre ».

Pour le ministre, aucune fermeture n’est envisageable : « Je ne veux pas de fermeture de boulangerie ou d’autres enseignes… Il faut voir si ce qu’on a mis en place, ça colle !

Pour les factures de 2022, on a ouvert un guichet simplifié pour inviter les entreprises à déposer un dossier. Nous ferons le nécessaire ».

Pour 2023, le ministre explique : « On a prévu un amortisseur de 25 % pour les PME. S’il y a des trous dans la raquette, pour un secteur particulier, on corrigera..

On est toujours sur la même méthode : écouter pour comprendre, décider et corriger si nécessaire.

On doit s’assurer également que les entreprises françaises soient protégées comme les entreprises allemandes ».

Bruno Lemaire défend l’idée  d’une juste équité du partage du poids de l’inflation.

« Si nous avançons solidaires nous passerons cette crise.

Il justifie cette crise par la vigueur de la reprise d’après Covid. « Tout le monde a voulu produire, d’où une forte demande d’électricité et de gaz avec une montée en flèche des prix.

À cela s’ajoute la guerre en Ukraine, un drame humain et économique pour tous ».

Le ministre conclut : « On ne laissera tomber personne ! »

Direction Montceau-les-Mines pour une table ronde avec les acteurs économiques.

JL Pradines

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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