Depuis l’an 2000, Laurent Selvez était à la tête de la section locale du parti socialiste au poste de secrétaire.

Après les dernières élections municipales, il souhaitait passer la main.

Depuis, les 4 sections du bassin minier ont fusionné : Montceau, Saint-Vallier, Blanzy et Sanvignes. Cette fusion a été validée par le congrès et se nomme « Section Montceau Sud Communauté Urbaine ». Elle compte une trentaine d’adhérents, quelques élus et l’espoir de retrouver.

C’est donc Sébastien Latino qui lui succède.

« Après 23 ans, il était temps de laisser la place.

Mon remplaçant, Sébastien Latino a de l’expérience. Il est de la génération qui suit la mienne. : place aux jeunes ! Il apportera de la nouveauté.

Être secrétaire de section, est une place ingrate, il faut chercher le consensus et le compromis : même si on a eu des débats, il n’y a jamais eu de heurts majeurs.

C’est une place où finalement on ne peut pas s’affirmer pleinement.

J’avais besoin de retrouver un peu plus de liberté et de temps.

Ce changement n’est pas un retrait de la vie politique. Bien au contraire. Je reste socialiste et secrétaire adjoint.

L’opposition municipale prend beaucoup de temps. La ville, c’est du grand n’importe quoi. Il y a des combats à mener. Il faut un autre maire le plus rapidement possible.

La politique municipale est calquée sur la politique nationale. C’est la même ; même comportement de ses dirigeants. Elle décide seule comme Macron et méprise l’opposition et use du mensonge.

L’hôpital, ce cher hôpital, dans lequel elle devait faire revenir la maternité en 2014… Un nouvel hôpital avec rien dedans. On évoque le sujet, elle se met en colère, s’arc-boute. Que ne ferait-on pas pour obtenir un marocain ?

Après le départ de la DIRECCT, de la CPAM, rien, on ne dit rien.

Il y a urgence à mettre en place d’autres politiques. Macron-Jarrot : le mensonge en commun.

Si je suis candidat en 2026, ce sera dans le sens de l’intérêt général.

Il faudra se relever les manches. On va se retrouver dans la même situation qu’en 1995 lors de la victoire de D. Mathus.

Dans l’été, nous organiserons des rencontres avec les montcelliens qui ont besoin d’espérance : pas candidat pour perdre mais pour faire gagner la ville. Il faudra rassembler au-delà de la gauche.

Les acquis sociaux, les victoires sociales s’effilochent : les associations, les syndicats, les partis sont en décrépitude. C’est le fruit du mépris des corps intermédiaires du président Macron. L’attaque du ministre Darmanin contre la Ligue des Droits de l’Homme : on n’a pas vu de telle chose depuis Pétain !

Que la Maire Marie-Claude Jarrot se rassure, je serai toujours présent dans le paysage politique local. J’aurai plus de temps pour jouer mon rôle d’opposant.

Faire avec sincérité plutôt que de s’agiter dans tous les sens. Devant la situation catastrophique de la ville, on peut même espérer d’un changement  avant 2026 à la tête de la ville… »

Un souvenir marquant de ces années : en 2002 la défaite de Lionel Jospin.

Un bon souvenir : la victoire de Didier Mathus et Daniel Decerle aux législatives en 2007. Une campagne agréable avec deux personnes d’exception.

Le PS comptait 135 adhérents sur Montceau.

Globalement, de très bons souvenir avec parfois des débats acharnés.

Le pire souvenir : la défaite en 2014. Une campagne avec un manque d’enthousiasme, pas de valorisation du bilan, …

J.L Pradines

 

 

 

 

 

 

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