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dimanche 18 février 2024 à 17:42

La France insoumise



 

Communiqué :

« N’DIAYE, ATTAL, OUDEA-CASTERA, BELLOUBET : quatre ministres et moins de neuf mois pour accoucher de MENSONGES !

Gabriel Attal, encore ministre de l’Éducation Nationale, avait affirmé, pas plus tard que le 21 décembre 2023, qu’il n’y aurait aucune suppression de postes dans le second degré à la rentrée 2024. Mieux il annonçait la création de nouveaux postes, « une première depuis 2017 ». Son éphémère successeure, Amélie OUDEA-CASTERA, qui ne fut pas à un mensonge près, s’empressa de confirmer la bonne nouvelle !

Mais voilà les chiffres, les vrais, viennent de tomber : un communiqué de l’Intersyndicale 71 indique qu’il est question de 60 fermetures de postes de professeurs dans le second degré (collèges, lycées généraux, technologiques ou professionnels) sur l’Académie de Dijon et 98 suppressions de postes dans le premier degré (écoles maternelles et élémentaires), dont 24 pour la Saône-et-Loire.

158 suppressions d’emplois par le même employeur, c’est ce qu’on appelle généralement un « plan social » !

Nous, à la France Insoumise, nous appelons ça la casse de l’école publique !

Rappelons que la rentrée 2023 a vu déjà la suppression de 2100 emplois d’enseignantes et d’enseignants en France et que le total est de plus de 8000 postes supprimés depuis 2017 !

Ajoutons à cela les fermetures de classes : 41 annoncées dans les écoles du département et 6 autres encore possible, un grand nombre d’entre elles se trouvant dans des communes rurales qui risquent de perdre encore un peu de leur vitalité. Après les déserts médicaux, déjà les déserts scolaires ?

Ces chiffres signent le peu de cas qu’Emmanuel Macron fait de l’école, érigée pourtant en priorité présidentielle et désignée comme « la mère des batailles » par G. Attal ! HYPOCRISI!

La France Insoumise dans son Plan Ruralité dévoilé en décembre 2023 s’oppose nettement à ces mesures et défend le maintien d’écoles et de classes dans les territoires ruraux qu’il est urgent de revitaliser.

La situation n’est pas meilleure dans les collèges et lycées : suppression d’heures qui entraînent des suppressions de classes et donc des classes restantes surchargées (plus de 30 en collège, plus de 35 en lycée général et technologique). Comment prendre en charge les élèves et tenir compte de leurs besoins dans ces conditions ?

Dans son livret thématique « Éducation », la France Insoumise propose de mettre les moyens nécessaires pour parvenir en cinq ans à des classes de 19 élèves en moyenne pour rejoindre le niveau moyen actuel des pays de l’OCDE où la France joue les mauvaises élèves.

La France insoumise 71 condamne donc cette nouvelle dégradation du service public d’Éducation.

Pilier essentiel dans la construction du futur citoyen et dans la consolidation des principes de notre République, nous voulons reconstruire une école de l’égalité et de l’émancipation. L’ensemble de la communauté éducative, enseignants et parents, refuse ces suppressions de classes et soutient des propositions équivalentes aux nôtres pour une école accessible à tous les enfants, quelle que soit leur ville, leur village ou leur quartier. »

 

Voir l'article : Montceau News




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