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mercredi 12 septembre 2012 à 23:23

Section locale du Parti socialiste

Premier grand rendez-vous le 21 septembre



 

 

Le PS en ordre de marche

 

La section PS de Mâcon vient de vivre une année riche en évènements. De la préparation des primaires à l’automne dernier aux législatives de juin, les militants et sympathisants socialistes se sont beaucoup investis pour permettre la victoire de la Gauche. Ils ont donc profité de l’été pour se reposer, un peu… Parce que la rentrée s’annonce chargée avec un congrès national à préparer et surtout les municipales de 2014 qui sont déjà dans toutes les têtes…

 

 

 

Antoine Marzio, secrétaire de section à Mâcon, Yves Petit et Stéphane Guiguet, membres de la section locale

 

 

Les vacances sont déjà loin pour la section PS de Mâcon. Depuis la Fête de la rose et La Rochelle, le temps n’est plus au repos, bien mérité après deux longues campagnes, la rentrée a bien sonné. Et du travail, Antoine Marzio, le secrétaire de section, et ses troupes, savent qu’ils en vont en avoir pas mal dans les mois à venir.

 

Cela va commencer avec le congrès PS de Toulouse des 26, 27 et 28 octobre prochains. Un moment intéressant où chacun peut débattre des courants, des positions, des tendances.« Il est important que les militants, tout comme ceux qui sont au gouvernement, puissent s’exprimer », explique Antoine Marzio. Et les deux sujets qui font aujourd’hui débat sont le traité constitutionnel et le non-cumul des mandats.

 

Sur le premier, les socialistes mâconnais avancent que nombreux sont ceux à penser que l’objectif des 3 % est intenable. Des discussions, il va donc y en avoir…

Quant au cumul des mandats, « on a déjà montré notre position à Mâcon : Thomas Thévenoud a démissionné de son poste de vice-président du Conseil général aussitôt élus. Dans le département Édith Gueugneau, Philippe Baumel et Cécile Untermaier ont fait la même chose. Sur ce sujet, le Président de la République a dit qu’il ne lâcherait pas le morceau. »


Ce congrès, celui d’un parti qui a tout gagné et qui sera certainement très loin des ambiances lourdes que le PS a connu par le passé, sera aussi très important puisque c’est là que se jouera l’avenir du parti avec la nomination de celui (ou de celle) qui en prendra les rênes à la place de Martine Aubry. Trois motions ont pour le moment été déposées : celle d’Harlem Désir, celle de Jérôme Guedj et de Marie-Noëlle Lieneman et celle de Stéphane Hessel et Pierre Larrouturu. Pour Antoine Marzio, il ne fait aucun doute que Harlem Desir sera le futur secrétaire national du parti.

 

Localement, pour préparer 2014 et avancer, les instances vont, elles aussi, être renouvelées, tant au niveau fédéral que local. Cela se fera le 10 novembre prochain. « La vague d’adhésion au parti enregistrée depuis les primaires a permis un certain renouvellement. Et ces personnes nouvelles, nous voulons les intégrer, leur confier des responsabilités, précise celui qui est prêt à laisser sa place à un jeune à la tête de la section locale.

Une fois ce nouveau bureau local désigné, le PS mâconnais sera alors en ordre de bataille pour attaquer les prochaines échéances électorales. Les plus importantes pour une section locale : les municipales.

 

Et sur le sujet, Antoine Marzio va droit au but : « Notre ambition est de les gagner. Nous aurons dix huit mois pour travailler et les préparer. » Mais Mâcon n’est pas la seule priorité des sympathisants et militants socialistes : la CAMVAL et la périphérie mâconnaise vont également être dans le viseur. « Notre circonscription, c’est plusieurs sections : Mâcon qui compte une petite centaine d’adhérents, mais aussi Charnay, Lugny, Cluny, La Chapelle de Guinchay ou encore Saint-Gengoux-le-National. Notre but est de mailler l’ensemble du territoire et de s’occuper surtout de tout ce qui entre dans la CAMVAL. »

 

 

D. C.

 

 

 

 



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