Ce dimanche soir, Josiane Corneloup affiche une réelle satisfaction à la lecture des résultats de ce deuxième tour des législatives. Elle a été reconduite par les électeurs de la deuxième circonscription avec plus de 58 % des voix.

Interrogée ce dimanche soir, elle déclare : « Je suis très heureuse de cette victoire qui va me permettre de poursuivre mon travail. Le score est bien différent du premier tour. C’est mon travail qui m’a permis de remporter cette victoire face à quelqu’un qui n’habite même pas ici. Il n’est jamais allé à la rencontre des gens. Je ne l’ai jamais vu sur aucun marché. J’ai fait campagne sur le terrain. Et j’aurais voulu débattre. Il devait y avoir un débat mardi. Mais il n’est jamais venu. »

 

Et de poursuivre au sujet des votes en direction de son opposant, Olivier Damien : « Les électeurs ont voté pour un fantôme. Ils ont voté pour une idéologie. Il y a une colère énorme face à une politique menée ces dernières années par Emmanuel Macron. Cela conduit à un rejet massif, un vote de contestation. »

 

Le fonctionnement de l’assemblée nationale ?

 

Interrogée sur le fonctionnement à venir de l’assemblée nationale Josiane Corneloup estime : « A priori, il y aura un groupe plus important pour l’Union de gauche. Il faudra trouver des alliances, des consensus texte par texte. C’est le rôle du parlement. C’est le retour possible à des débats, des échanges. En 2017, Emmanuel Macron avait la majorité absolue. Tout était verrouillé. On ne pouvait pas discuter. En 2022, nous étions certes sollicité. Mais le travail ensemble sur les textes n’avait jamais lieu. »

 

Quant à la campagne et son déroulement, la députée de la deuxième circonscription déclare : « C’était une campagne courte, mais très dure. Cela fait sept ans que je suis sur le terrain. Je connais tout le monde. Cette circonscription compte 145 communes. Cela demande de l’investissement, d’être sur le terrain. Ce n’était pas le cas du candidat RN qui ne connaissait personne. ».

 

A présent, l’élue attend de voir le nouveau visage de l’assemblée nationale pour appréhender les nouvelles méthodes à venir des prochains mois.

 

 

 

 

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