Législatives 2012
EELV : Nicole Eschmann salle Champlevert à Mâcon vendredi 11 mai
Nicole Eschmann, accompagnée de son suppléant Michel Maya, animera au côté de Jérôme Gleizes, économiste et responsable du projet des écologistes 2012, une réunion publique sur la financiarisation de l’économie, vendredi 11 mai à 20 h 30 , salle Champlevert à Mâcon.
Ils expliqueront l’urgence d’appliquer des règles contraignantes pour inverser le cycle des dérégularisation engagé depuis les années 1980.
Rompre avec la dépendance aux marchés financiers
Créer une économie qui répond aux besoins des citoyens
« L’économie contemporaine est écrasée par une financiarisation insupportable. L’idéologie néo-libérale, portée par les gouvernements de Droite comme de Gauche, nous impose depuis les années 1960, une dérégularisation du système financier qui prend en otage le monde du travail. La rentabilité des deux principales banques françaises sur leurs activités spéculatives de marché a atteint 50 % en 2009 et 2010.
Leurs résultats sont totalement déconnectés de la réalité économique, quand chômage et précarisation sont des menaces quotidiennes pour les salariés. La multiplication des cadeaux fiscaux et les contre réformes fiscales du gouvernement Sarkozy ont accru notre dépendance aux marchés financiers.
Cela entraîne un vrai problème de démocratique. Le pouvoir actuel des agences de notations et la fragilisation sociale que leurs décisions peuvent provoquer est illégitime car prises en dehors de toutes instances représentatives.
Face à ces dérives, les pays européens doivent rendre leurs économies plus indépendantes des marchés et des agences de notation. La régularisation de la finance est urgente ! Un contrôle accru et une meilleure supervision de la finance ne seront possibles qu’en réduisant la complexité des produits à surveiller, et en s’assurant d’une totale transparence sur les transactions boursières.
Il importe de construire une stratégie basée sur l’économie réelle et un autre modèle de développement qui rompt avec le court-termisme, le gaspillage des ressources et les inégalités sociales. Nos réponses seront calquées sur les besoins des citoyens qui impliquent une vision à long-terme et donc un investissement dans la transformation écologique de l’économie. »