« Polémique sur les 35 heures : la cacophonie des hypocrites »
Selon le Front National 71
« Le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault s’est clairement montré ouvert à l’augmentation de la durée légale du travail et un retour à la semaine des 39 heures, mais ses propos ont de suite été rectifiés par Michel Sapin, ministre de l’Emploi. Ce dernier affirme que les 4 heures séparant la semaine des 35 heures à celle des 39 heures sont un acquis social et qu’elles permettent aux travailleurs de travailler plus… en gagnant plus ! Jean-Marc Ayrault est ensuite revenu sur sa position en affirmant qu’il n’était pas question de revenir sur la réforme des 35 heures, mais qu’un débat pouvait être entamé.
Suite à cela, l’UMP, par l’intermédiaire de Jean-François Copé, a dénoncé un amateurisme et un manque de courage du PS… Bref, le PS et l’UMP semblent nous jouer – comme à leur habitude – « la cacophonie de l’hypocrisie » !
En effet, entre un Michel Sapin qui espère, en vain, renflouer les caisses de l’État en taxant 4 heures supplémentaires par semaine, mais qui fait mine de défendre, toujours en vain, les travailleurs, leurs acquis sociaux et leur pouvoir d’achat ; un Jean-Marc Ayrault qui illustre parfaitement la citation « la démocratie, c’est cause toujours » en acceptant un débat populaire et politique, mais en s’opposant d’ores et déjà à une remise en question de la réforme des 35 heures ; et un Jean-François Copé qui s’indigne d’un manque de courage certain de la part de la majorité mais qui appartient à une famille politique qui n’a pas levé le petit doigt depuis plus de douze ans à ce sujet…
Nous n’avons que l’embarras du choix pour parier sur le gagnant du combat « Qui sera le plus hypocrite ? » !
Le Front national exige une renégociation de la durée légale du travail à condition que celle-ci soit accompagnée d’une augmentation proportionnelle du salaire, la mise-en-œuvre d’une politique nationale pour la réindustrialisation et la relance de la compétitivité de la France comprenant l’instauration d’un protectionnisme raisonné aux frontières, la renégociation des Traités Européens qui imposent la concurrence libre et non faussée ou encore la simplification des obligations financières et administratives des PME / PMI ainsi que des réformes en matière de pouvoir d’achat telles que l’augmentation de 200 euros des salaires allant jusqu’à 1 500 euros – mesure financée par une taxe sur les importations – ainsi que le blocage du prix de première nécessité ou encore le baisse de la TIPP sur le carburant ! »