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samedi 24 novembre 2012 à 14:10

Député de la 1re circonscription

La permanence de Thomas Thévenoud inaugurée



 

La permanence de Thomas Thévenoud inaugurée

 

 

 

 

Les inaugurations des locaux et permanences sont toujours de grands moments pour Thomas Thévenoud et les socialistes du Mâconnais. Après les ministrables, devenus ministres depuis, Najat Vallaud-Belkacem et Arnaud Montebourg, en janvier dernier pour l’inauguration de son local de campagne, le député avait invité ce vendredi Claude Bartolone, le président de l’Assemblée nationale, à l’occasion de l’inauguration de sa permanence.

On était loin des – 18 °C ressentis ce soir de janvier, qui marqueront les esprits autant que la victoire du député PS dans la première circonscription, mais il y avait toujours autant de militants, de sympathisants et d’élus pour assister à ce rendez-vous.

 

Parce que tous ont bien compris que la mobilisation ne devait pas faiblir. « La reconquête du Mâconnais est en marche, elle est inéxorable et ne doit pas s’arrêter aux législatives« , comme le rappelle Thomas Thévenoud. Le député l’a assuré : le Parti socialiste gagnera d’autres échéances dans le secteur. En point de mire, les municipales bien sûr. « Et pour y parvenir, mon rôle sera d’aider ! Je ne serai pas candidat, parce que je suis contre le cumul des mandats ». Il souhaite en revanche que sa permanence, qui a quitté la place Saint-Pierre pour la place Saint-Vincent et le 78 de la rue Dinet il y a quelques semaines, soit « le camp de base de la reconquête« .

 

Thomas Thévenoud est bien conscient que tout le monde aujourd’hui est impatient, impatient de voir le changement. « On voudrait que cela aille plus vite, mais le changement, c’est parti !, assure-t-il. Il faut maintenant continuer à avoir le courage de mettre en œuvre le programme de François Hollande. » Avec bien sûr, une priorité : l’emploi, en agissant, notamment, sur la compétitivité des entreprises.

 

C’est aux côtés de Claude Bartolone que le député a rassuré tout le monde et a haranguer la centaine de personnes présentes. Un président de l’Assemblée nationale heureux d’être dans un département qui a réalisé le grand chelem en juin dernier. Et conscient aussi que le gouvernement « doit reconstruire la France sociale, la France européenne, économique, la France de l’emploi. »

« Lors des premières heures du quinquennat, il nous a fallu faire en sorte de redonner une force au vivre ensemble, de retrouver les valeurs de la République, souligne le parlementaire. La société était en panne, l’Europe aussi. François Hollande a affronté ces chantiers tout de suite en faisant entendre une nouvelle voix de la France. Et nous avons cassé ensemble  le cercle de la désespérance sarkozyste. Aujourd’hui, il faut que les efforts soient conjugués au temps de la justice. Nous devons tous être les ouvriers irréprochables de la reconstruction ! »

Et pour cela, Claude Bartolone a réaffirmé sa pleine confiance sans faille au député de la première circonscription.

 

 

D. C.

 

 

Lors de son intervention, Thomas Thévenoud a lu l’extrait d’un discours prononcé à l’Assemblée nationale. Des mots qui l’ont beaucoup touchés et qu’il a voulu faire entendre aux Mâconnais. Ces mots sont ceux de Claude Bartolone lors de la conclusion de son discours d’investiture à l’Assemblée nationale…

 

« Chers collègues, j’en termine avec un mot plus personnel. Ce sera le seul.

Je sais d’où je viens. J’assume tout de ce que je suis.

Un fils de prolétaire. Un enfant de Tunis. Né de père italien et de mère maltaise qui, un beau jour de 1960, dût transiter en 24 heures d’une rive à l’autre de la méditerranée : de l’odeur des orangers et de la caresse du soleil, à la vie des usines qui rythmait alors le Pré-Saint-Gervais, ma ville d’adoption, en bordure de ce département qui ne s’appelait pas encore la Seine-Saint-Denis.

Rien ne me destinait à m’élever. Rien ne me vouait à me transcender. Rien, sauf, la République, ses valeurs, son école, qui sont les seuls à pouvoir donner à des parents aimants, la force de contrarier les mauvais destins.

Je dois tout à la République et je veux lui rendre aujourd’hui ce qu’elle m’a donné.

Vous représenter est la plus grande fierté de ma vie.

C’est, en même temps qu’un honneur, le règlement d’une dette envers mon pays.

Je ferai tout pour m’en rendre digne, et pour qu’ensemble, nous fassions grandir encore dans notre pays, le goût de la loi, l’amour de la démocratie et la foi républicaine. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



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