Christine Robin, première adjointe au maire de Mâcon, conseillère régionale de Bourgogne, déléguée départementale de la FED et membre fondateur de l’UDI communique :

Dans le cadre du projet de budget 2013, le Sénat (à majorité de gauche) vient en effet de voter la création d’un crédit d’impôt pour les salariés non imposables qui adhèrent à un syndicat. Deux tiers des cotisations syndicales peuvent déjà être déduites de l’impôt sur le revenu. Mais bien entendu ce dispositif ne profitait pas aux salariés non imposables, qui n’avaient rien à déduire de zéro. Ces derniers recevront donc un chèque de l’administration fiscale, égal à 66 % du montant de leur cotisation versée à un syndicat.

En cette période de crise économique et de menace de récession, voilà qui était urgent à décider ! Quant au coût (actuellement non chiffré) de cet avantage fiscal, il serait supporté par la création d’une taxe annuelle sur… le tabac ! Les fumeurs, vaches à lait de la République au même titre que les automobilistes et les entrepreneurs, apprécieront. A quand dès lors une indication sur les paquets de cigarettes : « attention, fumer peut conduire à un conflit social grave », ou « le tabac peut provoquer la paralysie du pays ? »

Juste une question : n’était-il pas plus simple (et moins coûteux aux deniers de la Nation) que les syndicats octroient une adhésion gratuite à leurs militants les moins fortunés car non imposables ?  Ce serait une révolution ! À méditer… »