Christophe Juvanon suppléant de Gérard Voisin

 

 

 

 

 

En présence de Lucien Zajdel, son suppléant actuel, le député Gérard Voisin, candidat à sa propre succession, a présenté hier après-midi officiellement son suppléant. Il s’agit de Christophe Juvanon. Le choix définitif s’est effectué en présence des militants investis dans la campagne, « dans la plus grande transparence » précison-t-on dans l’équipe du député maire de Charnay.

Depuis plusieurs semaines, Gérard Voisin avait annoncé sa préférence pour une personne jeune afin de préparer l’avenir. Catherine Carle-Viguier, adjointe au maire de Mâcon, qui avait un temps envisagé de se porter candidate, a finalement décidé de ne pas être suppléante pour préserver l’unité et le rassemblement et éviter ainsi « la confusion et les ressentiments » comme elle l’a fait savoir récemment par un communiqué.

 

 

« Son expérience et son travail remarquable » salués

 

Âgé de 42 ans, marié à une institutrice de Mâcon et père de deux enfants, Christophe Juvanon est conseiller entreprise dans un établissement public de l’État et conseiller municipal de Berzé-la-Ville, situé à l’épicentre de la circonscription du
Mâconnais-Clunisois.
Candidat aux législatives en 2007, sous l’étiquette UDF, Christophe Juvanon, adhérent du Parti radical, soutenu par Jean-Louis Borloo, président, et Laurent Hénard, secrétaire général, avait réalisé un joli score en recueillant  près de 11 % des voix. Il est donc déjà aguerri et prêt à mener immédiatement campagne, une campagne qui s’annonce désormais très active et très brève. Selon Gérard Voisin, « son expérience du débat public et de la construction publique, notamment à travers son travail remarquable au SMEVOM en matière d’élimination des déchets ménagers est également un atout considérable. »

D’autant que les résultats de cette élection législative renvoient à un futur très proche, avec des échéances à venir dans une vingtaine de mois, en 2014, les municipales, les territoriales, les sénatoriales et les européennes.

Depuis ce lundi un comité stratégique national, conduit par François Fillon et  Jean-François Copé notamment, veille à l’union sans faille et demande un engagement fort et digne dans cette campagne à l’image du discours de Nicolas Sarkozy.
L’union est également demandée de façon impérative, et le duo investi par l’UMP et le Nouveau-Centre, est fort du soutien des parlementaires de Droite, de conseillers régionaux de Bourgogne du groupe UMP/NC, des conseillers généraux de l’UMP de la circonscription : Maurice Benas, Gérard Colon et Daniel Juvanon, des maires, des adjoints, de conseillers municipaux de Mâcon, de Charnay et de nombreuses communes, comme Serge Baclet président de l’association de financement de la
campagne, des élus locaux, des militants du Nouveau Centre et de l’UMP et des sympathisants des partis de la Droite républicaine.

 

 

Un slogan : « Ensemble choisissons la France »

 

 

Pour autant ce n’est pas le début de la campagne « puisqu’un élu est en campagne permanente et c’est en partie la raison pour laquelle les partis n’hésitent pas à investir les sortants » insiste Gérard Voisin. Leur ligne politique est donc claire et ils comptent la mener sans céder à aucune menace, ni provocation, de Gauche, de Droite, ou d’Extrême Droite.

Le tout nouveau slogan « Ensemble Choisissons la France » accompagne désormais le projet législatif porté nationalement par l’UMP et localement par ses candidats. La campagne de Gérard Voisin s’appuiera sur le trépied de l’expérience locale, nationale et européenne.

Les grands dossiers qu’ils souhaitent mettre en avant pour la circonscription sont : la R.C.E.A. (« dont la concession risque d’être mise en difficulté par l’élection de François Hollande »), l’emploi, la formation, l’économie, l’agriculture et la viticulture. Ils ont donc décidé de marcher vers les 110 communes de la circonscription dans les semaines qui viennent pour développer ce programme.

 

Un seul adversaire : le PS

 

Vis à vis de candidatures dissidentes, le candidat et son suppléant ont indiqué « ne pas souhaiter verser dans la caricature », ne se reconnaissant qu’un seul adversaire : le socialiste, Thomas Thévenoud. Selon eux, chacune, chacun a le droit d’être candidat, mais ils n’ont pas l’intention d’agresser qui que ce soit, ni de rentrer dans des polémiques stériles, le conseiller général PS de Montcenis étant « notre seule préoccupation », même s’ils n’oublient pas dans ce débat Nicole Eschmann, ancienne candidate pour le PS en 2007, ni Jacky Lièvre pour le Front de Gauche.