Sanvignes se retrouve sans médecin depuis le départ du docteur Delesvaux. Les élus cherchent des solutions pour pallier ce manque cruel de médecin et ont donc pris l’initiative de s’adresser à la Communauté Professionnelle Territoriale de Santé (CPTS) avec les infirmières libérales travaillant au cabinet rue Léo Lagrange afin de mettre en place des mallettes de téléconsultations assistées.

Me Maire Jean-Claude Lagrange salue l’adhésion et l’implication des 5 infirmières pour porter et faire vivre ce dispositif  qui répond à plusieurs enjeux :

→ faciliter l’accès aux soins

→ assurer une continuité des soins

→ améliorer la coordination entre les professionnels de santé en impliquant les infirmières dans le parcours de soins des patients

→ optimiser la prise en charge des patients à domicile en permettant des consultations à distance avec des médecins généralistes en dehors du territoire pis à disposition sur la plateforme spécialisée OMEDYS.

 

La ville a participé financièrement à hauteur de 5 000€ sur un montant total de 20 000€. 

 

 Une solution transitoire pour les patients qui souffrent de maladie chronique et ne parviennent plus à voir un médecin assez régulièrement pour le suivi de leurs pathologies et le renouvellement de leurs ordonnances.

 

Le dispositif se compose d’une mallette mobile qui permet aux infirmières libérales de faciliter les consultations médicales à distance pour des patients sans médecin traitant. Elle comprend une tablette, un stéthoscope connecté, un otoscope connecté, caméra main, saturomètre, connexion internet ?

 

Le matériel est arrivé. Tout est prêt. Les infirmières doivent finaliser leur formation et le dispositif pourra entrer en action dès le lundi 17 mars 2025.

Ce jour, une convention a été signée avec président de la CPTS, le docteur Morin De Finfe Charles Henri et la municipalité de Sanvignes.

 

Il sera possible de prendre rendez-vous, en passant par l’assistante coordinatrice de la CPTS, au 06 66 10 75 27.

À noter que la CPTS a acquis trois mallettes pour Montchanin, Le Creusot et Montceau.

 

Si le système ne remplace pas un médecin traitant, il permet de rassurer les patients et de faire en sorte qu’il reparte  avec son ordonnance et apaisé.

 

Dans les nouvelles du jour, le docteur Atchia aurait arrêté son activité à Montceau-les-mines. Ce sont donc encore plusieurs milliers de patients qui se retrouvent sans médecin…

 

 

J.L Pradines

.