Benjamin Needham, le Néo-Zélandais

qui aimait les vins de Bourgogne

 

Depuis quelques jours la Cave Saint-Valérien à Tournus a rouvert ses portes. Aux commandes un Néo-Zélandais fou de rugby et de vins de Bourgogne. Un objectif, mettre en avant les petits producteurs… sans négliger quelques belles signatures.

 

 

 

 

 

Le parcours de Benjamin Needham, né à Auckland en Nouvelle Zélande témoigne d’une vie bien remplie. Et qui vient, à Tournus, de prendre un nouveau virage. Celui de sa passion pour le vin. Détenteur d’un diplôme d’instructeur en plongée sous-marine, mais aussi d’un brevet de pilote avion et hélicoptère, il a dirigé une île privée de 200 ha destinée au tourisme. C’est là qu’il rencontre Sandrine, une Mâconnaise tout juste débarquée du bateau. « Et ça a été le coup de foudre immédiat, on ne s’est plus quittés« , précise Benjamin, qui vient en Europe et se consacre entièrement à sa passion pour le vin.

Il met ses talents de dégustateur professionnel au service de la vigne. Il collabore au Guide Hachette, participe à Proweil à Düsseldorf, à Vinexpo Bordeaux, aux Grands Jours de Bourgogne, à Vini-Sud Val de Loire, voyage pour promouvoir le vin de Bourgogne en Belgique, à Hong-Kong, en Angleterre.

 

Benjamin Needham, c’est aussi beaucoup d’humilité face au produit. Pour parfaire son art, il retourne sur les bancs de l’école. Il obtient le WSET pour la connaissance approfondie des vins et spiritueux du monde entier ; un diplôme de viti-œnologie à Davayé, une formation en sommellerie et un autre en commercialisation des vins à Beaune… Ce qui lui permet d’apporter ses connaissances et son efficacité dans des domaines du Mâconnais, comme le Château Rontet à Fuissé, le Domaine Thibert  à Fuissé, la Cave des Tournons à Mâcon, la Cave de Tain l’Hermitage.

 

Pour couronner un tel parcours, Benjamin a voulu se mettre à l’épreuve du commerce direct. Au contact du consommateur. Après avoir suivi avec beaucoup d’assiduité le stage des créateurs d’entreprises initié par la CCI 71 à Charolles, et dont il s’avoue « très satisfait quant à la qualité du contenu », il a racheté la Cave Saint Valérien, rue du Docteur-Privey à Tournus. Et là, le professionnel éclairé s’est fait plaisir.

 

Certes si l’on retrouve en rayons quelques beaux Santenay de chez Christophe Pauchard, le haut du panier de chez Picamelot à Rully, le fuissé de chez Thibert… on y découvre aussi quelques beaux Côtes de Beaune issus de petits producteurs, des vins du Jura de chez Berthet-Bondet, des petits rosés de Provence et du Val de Loire d’exception, les rares Grains Nobles de Marc Jambon à Pierreclos, les mâcon rouges de Hubert et Alain Triboulet. Que du premier choix. Et on ne parle pas des crémants « Cuvée Jean-Baptiste » de chez Picamelot, les champagnes Ruinart ou le très rare Soutiran dont les bulles fines en font un des meilleurs vins de Champagne.

 

L’autre spécialité de La Cave Saint Val »rien, ce sont les alcools forts et les whiskys. Des bouteilles venues du monde entier, dont une belle collection du Japon. De même pour le rhum, du « made in Antilles », en direct du producteur. Du produit introuvable ailleurs.
On ajoutera à cela le service conseils délivré par Benjamin, ici on achète pas du vin, on entre dans un véritable espace culturel.

 

 

Contact : Cave Saint Valérien. 58, rue Docteur-Privey. Tournus. Tel. : 03 85 51 78 54.  Site internet : www. cavesaintvalerien.com