« La démographie scolaire est en baisse, c’est une réalité que nous pouvons constater depuis plusieurs années dans les écoles maternelles et primaires.

À la rentrée scolaire de septembre 2013, sur l’ensemble de l’académie de Dijon qui regroupe les 4 départements bourguignons, il y aura 646 élèves de moins, dont 91 en Saône-et-Loire.

Il faut rappeler qu’avec la politique menée depuis 10 ans par les gouvernements précédents, notre département avait été contraint de rendre 53 postes du premier degré en 2012

Soucieux de répondre aux inquiétudes des enseignants, des parents d’élèves et des élus communaux, les conseillers généraux et le président du Conseil général ont demandé au directeur académique des services de l’Éducation nationale de mobiliser les moyens nécessaires afin d’éviter au maximum les nombreuses fermetures de classes prévues par le comité technique du jeudi 1er février, et de prendre en compte des critères cohérents.

Bien que les mesures prises au cours du conseil départemental de l’Éducation nationale du 15 février aient en partie inversé cette tendance, les élus du Conseil général, regrettant l’impossibilité de lever les décisions de fermetures sur certaines écoles où les populations connaissent déjà d’importantes difficultés sociales, ont décidé de s’abstenir lors du vote sur les décisions prises par le CDEN.

Néanmoins, suite à l’annonce de Vincent Peillon, ministre de l’Éducation nationale, de créer 1000 postes à la rentrée, 4 postes ont été créés en juillet dans notre département, auxquels viennent maintenant s’ajouter deux nouvelles dotations pour la rentrée prochaine.

Dans l’attente des décisions qui seront prises à la rentrée avec le comptage des élèves présents, le Département mettra tout en œuvre pour que la Saône-et-Loire puisse conserver un taux d’encadrement appréciable qui lui permette de dispenser un enseignement de qualité.«