Des idées reçues à la réalité,

 

une expérience intéressante

 

qui gagne à être connue

 

 

 

Lorsque nous avons réfléchi à l’idée de tester pleins de trucs pour vous, fidèles lecteurs de Montceau-News, je n’avais pas vraiment envisagé de commencer par l’hypnose ! D’un caractère pourtant pas franchement trouillard, ce mot me faisait un peu peur. Car cela reflétait pour moi ces séances d’hypnose de spectacle, où l’hypnotiseur faisait faire tout et n’importe quoi aux participants.

 

 

 

 

 

Faire le toutou, me dévêtir ou raconter des insanités pendant que j’étais « en transes », très peu pour moi ! J’en étais restée à la formule magique : « vos

paupières sont lourdes, lourdes, lourdes… ».

 

 

Autant dire que lorsque je suis arrivée chez Cécile Waeyaert, maître praticienne en hypnose Ericksonnienne et en programmation neuro-linguistique (PNL), je ne faisais pas trop la fière. Et Cécile a bien ri à mes questions, même si elle a l’habitude qu’on les lui pose : « Vous allez m’endormir ? », « Est-ce que vous allez arriver à me réveiller ? » « Ca va durer combien de temps ? » « Vous allez me faire parler ? ». Bref, autant de questions qui m’apparaissent ridicules aujourd’hui et que je préférerais ne pas avoir posées ! Histoire de dignité…

 

 

Bref ! Cécile me demande de choisir un fauteuil et de m’y installer confortablement. Elle prend place à son tour à côté de moi, cahier sur les genoux et commence à me demander pour quelle raison (outre le test) je suis là. Un peu rigolarde, je lui dis : « Ca ne se voit pas ? ». En effet, passant beaucoup de temps devant mon clavier, j’ai un peu abandonné la marche et les activités physiques. Par contre, je n’ai pas abandonné la vilaine manie d’engloutir de délicieux bonbons au chocolat et autres petites douceurs qui entretiennent la bonne humeur. Oui ! Je suis gourmande et force est de constater que cela se voit sur la balance.

 

 

Et comme Cécile est compétente pour le traitement des dépendances et des addictions, des troubles de l’alimentation, des angoisses et des phobies, ainsi que

dans la gestion des émotions et de la douleur, je me dis que je suis pile-poil dans les clous. Moi, mon addiction, c’est le chocolat, point-barre !

 

 

En tout début de séance, je suis plutôt raide sur mon fauteuil. Je me méfie, je suis aux aguets ! L’hypnothérapeute me voit tellement crispée qu’elle me laisse le choix entre commencer la séance et fuir à toutes jambes. Je choisis la première proposition, tandis qu’elle m’explique ce qu’est l’hypnose Ericksonnienne (du célèbre psychiatre américain Milton Erickson qui vécu de 1901 à 1980).

 

 

J’apprends tout d’abord que l’hypnose est un état de conscience modifiée. Autrement dit, une profonde relaxation, entre veille et sommeil. « Je vais vous donner un exemple très simple » me dit Cécile. « Quand vous êtes au volant de votre voiture, et que vous êtes très vigilante à ce qui se passe sur la route, vous pouvez aussi regarder le paysage, écouter de la musique ou entretenir une conversation avec votre passager. Vous mettez le pilotage automatique en quelque sorte ! Et bien, l’hypnose révèle que nous possédons toutes les ressources et les apprentissages dont nous avons besoin pour trouver des solutions. Et ce, grâce à notre inconscient ». Ce serait donc notre inconscient qui pilote la machine tout seul, pendant que nous sommes ailleurs ?

 

 

Je suis sceptique, me rappelant que la dernière fois où j’ai laissé vagabonder mon esprit en conduisant, j’ai grillé un feu rouge et embouti une bagnole ! Le pilotage automatique n’avait pas dû fonctionner…

 

 

Cécile m’annonce ensuite qu’elle va se servir de protocoles adaptés à ma personne, pour induire la transe hypnotique. Et ce, grâce à des suggestions, des métaphores ciblées, en fonction de la problématique. Ici, ce sera donc l’alimentation. Elle me rassure en précisant que je resterai détendue et attentive au déroulement de la séance. Séance qui va me relier, ou me reconnecter à des émotions passées, ou à des expériences, sensations ou même souvenirs, pour trouver les ressources nécessaires pour solutionner mes problèmes de poids.

 

 

Cécile commence à me poser moult questions tournant autour de ma volonté de perdre quelques kilos : pourquoi voulez-vous perdre du poids, quelles conséquences, qu’est-ce que cela changera pour vous etc…Des renseignements qui lui serviront plus tard pour faire « passer le message » à mon subconscient.

 

 

Une vingtaine de minutes plus tard, la séance proprement dite débute. Enfin !

 

 

La professionnelle m’a mise à l’aise, nous avons beaucoup ri et le courant est bien passé. Je suis plus détendue et tandis qu’elle parle, d’une voix très douce,

je commence à me laisser guider par cette voix qui me parle de ce que je viens de lui dire précédemment. Elle me demande de fixer un point devant moi et

d’être attentive aux bruits extérieurs et même au silence de la pièce. Je ressens le besoin de fermer les yeux, malgré qu’elle ne me l’ait pas « ordonné ».

 

 

J’entends ce qu’elle me dit, mais j’ai l’impression d’être là sans l’être tout à fait. L’exercice est curieux, mais confortable. Je suis dans mes propres pensées, mais

ce que Cécile imprime à mon subconscient se fait dans la douceur. Je ne m’en rends pas compte. Je suis dans un état actif, je sais qu’un certain nombre de choses se produisent, mais avec ma collaboration. Je reste présente, même dans les transes profondes. J’ai la sensation que je suis sortie de mon corps et que j’observe ce qui se passe en ce moment. Waouh !

 

 

Je me replonge, comme me le suggère Cécile, dans des situations agréables, des moments heureux de ma vie, alors que je suis consciente du contexte

hypnotique. Mais je ne dors pas !

 

 

Comme le livre mon interlocutrice, l’hypnothérapie utilise des émotions que l’inconscient enregistre et des suggestions positives pour traiter nos problèmes en fonction de nos demandes. Ces suggestions positives sont définies avec l’hypnothérapeute avant l’induction de l’état hypnotique afin de traiter le trouble

avec précision.

 

 

J’entends la « voix » qui me dit d’être présente à l’acte de manger pour que la satiété arrive. En gros, je dois me concentrer sur ce que je mange, faire abstraction de la télé et de la lecture en mangeant. Bref, de toutes ces activités qui nous font nous empiffrer, au lieu de déguster. Remplacer la quantité par la qualité…Ne pas se « remplir », mais au contraire préparer son corps à manger, dans le calme, en toute sérénité.

 

 

La séance se poursuit pendant environ une heure (je suis obligée de demander à Cécile car j’ai un peu perdu la notion du temps). En fin de séance, elle me laisse un temps pour « atterrir » et me reconnecter à la vraie vie. Tiens, c’est bizarre !

 

 

Nous sommes près de l’heure du repas et je n’ai pas très faim, malgré que je sois levée depuis 5 heures ce matin. J’ai dû me nourrir de cette expérience…

 

Rentrée à la maison, j’hésite : je m’attable ou pas ? J’opte pour le repas que j’avais prévu et surprise ! Je ne finis pas mon assiette. Il faut dire que j’ai mangé

lentement, sans livre ouvert devant moi, comme à mon habitude et que je n’ai plus faim. Miracle ? Méthode Coué ? Je ne sais pas, on verra bien.

 

 

A ce jour, et après une seconde séance, je me congratule moi-même : je ne saute plus trop sur les friandises et je me nourris de façon plus raisonnable. L’avenir

me dira si mon subconscient a bien intégré les informations que Cécile lui a transmises…

 

 

Cécile Waeyaert, forte d’une expérience de vingt dans les relations humaines, possède des certifications en hypnose Ericksonnienne et en programmation neuro-linguistique (PNL).

 

 

La programmation neuro-linguistique est un ensemble de techniques de communication et de transformation de soi qui s’intéresse à nos réactions plutôt qu’aux origines de nos comportements. C’est en quelque sorte, une boîte à outils, dont la clé réside dans le langage et l’utilisation que chacun de nous fait de ses cinq sens et de son corps. La PNL permet ainsi de programmer et reproduire ses propres modèles de réussite.

 

 

Cécile laisse le choix à ses clients de revenir ou pas pour d’autres séances. « C’est la personne qui sait si elle a besoin de plus de séances ou pas ».

 

 

L’hypnothérapeute travaille en partenariat avec des médecins qui lui adressent quelquefois des patientes.

 

 

Et ce n’est pas sans raisons que certains chirurgiens opèrent maintenant sous hypnose. La méthode a fait ses preuves ! En tous cas, c’est vraiment une expérience à vivre…

 

 

Cécile Waeyaert a installé son cabinet à Montceau depuis maintenant deux ans.

 

 

Très douée pour la création, Cécile Waeyaert est également écrivain et illustratrice de livres pour enfants. Elle a en effet publié aux Editions BOD : «Le monde de Gwendoline, la petite goutte d’eau et de la loutre loufoque », « Le trésor caché de la forêt », « La petite bougie qui ne veut plus s’allumer » et « L’histoire d’un lion, d’un chaton et d’un garçon ».

 

  Suite à de nombreuses demandes, voici son numéro de téléphone : 06 26 03 04 90