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jeudi 22 mai 2014 à 07:29

Savoir le dire

"Allô le bailleur social ? Ici le cochon de payant…"



« Depuis que la Lolotte est de retour aux affaires, les coups de gueule pleuvent. Non sans raison d’ailleurs…Il faut dire que les gens en ont ras la casquette de n’être bons qu’à payer. Encaisser oui, mille fois oui ! Mais écouter les vaches à lait, c’est beaucoup moins évident ! 

 

Et la Lolotte en veut pour preuve les courriers qu’une de ses nombreuses copines a envoyé à son bailleur social, il y a maintenant… trois mois. Et qui sont restés sans réponse. Pourtant, la demande était légitime. Locataire d’une maison mitoyenne, dans le style des anciennes maisons de la mine, les plafonds sont si hauts que d’essayer de chauffer correctement les pièces relève de l’exploit. De plus, avec un chauffage qui ne fait qu’augmenter, les factures de gaz reçues par la plaignante (et par tous ceux qui sont dans ce cas de figure) atteignent des sommets.

 

En conséquence, celle-ci demande à son agence locale de faire abaisser un peu les plafonds pour permettre un chauffage décent pendant les mois d’hiver. Car malgré les notes de plus en plus salées du fournisseur d’énergie, la température n’excède pas les 16 degrés au plus fort de l’hiver. Comme le dit la copine excédée : « J’ai l’impression de chauffer la rue ! ».

 

Ainsi, la dernière facture de mars à mai, où la copine n’a chauffé que quelques heures le soir (et encore, pas tous les jours !), s’élève à 316 euros ! D’autres locataires du même bailleur sont unanimes : « ça ne peut plus durer ! Notre salaire passe dans le loyer et le chauffage ! ».

 

La locataire appelle donc le siège du bailleur social pour exposer son problème et on lui dit de s’adresser à son agence locale. Soit… Elle écrit donc à la fameuse agence le 15 février en expliquant son problème. Problème connu, bien évidemment des responsables, puisque récurrent. Au 28 mars, n’ayant aucune réponse de l’agence « de proximité », la vache à lait se fend d’un courrier au siège social du bailleur, en expliquant qu’elle voulait bien s’adresser à son agence locale, à condition qu’on lui réponde. Et que sans réponse de celle-ci, que devait-on faire ?

 

A ce jour, deux mois plus tard, pas plus de réponse du siège que de beurre en branches ! Qu’est-ce à dire, messieurs les bailleurs ? Que les locataires ont juste le droit de payer et de la fermer ? Certains lecteurs ne manqueront pas de dire « La copine de la Lolotte n’a qu’à déménager ! ». Sauf que la copine se plait bien là où elle est et qu’abaisser les plafonds ne doit quand même pas être mission impossible. Au final, trois mois et demi après le premier courrier, c’est toujours le silence radio de la part du bailleur…

 

Il semble à la Lolotte que la moindre des choses eut été de répondre à cette demande. Ce silence équivaut à un tel mépris des locataires que c’en est assourdissant. 
Non, nous ne sommes pas que « des cochons de payants », nous avons des devoirs certes, mais aussi des droits légitimes ! Prenez-en conscience, messieurs et mesdames les responsables…

 

Et si d’aventure, la copine de la Lolotte recevait une réponse (positive de préférence), nous vous en ferions part avec plaisir. Oui, bon, d’accord ! Mais on peut rêver, non ? 
Si vous aussi rencontrez ce vrai problème de chauffage dans ces maisons, votre témoignage est le bienvenu. »

 

 savoir le dire pave

 

 



 

 



 

 

 

 



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