C’est arrivé un 10 octobre… (Voir les vidéos)
1963 : le décès d'Edith Piaf ! 1963 : le décès d'Edith Piaf !
Wikipédia (l’encyclopédie libre) nous rappelle que Édith Piaf, née Édith Giovanna Gassion le 19 décembre 1915 à Paris et morte le 10 octobre 1963 à Grasse, est une chanteuse française de music-hall.
« Surnommée à ses débuts « la Môme Piaf », elle est à l’origine de nombreux succès devenus des classiques du répertoire, comme La Vie en rose, Non, je ne regrette rien, l’Hymne à l’amour, Mon légionnaire, La Foule, Milord, Mon Dieu ou encore L’Accordéoniste.
Chanteuse à l’interprétation et la voix saisissante, elle a inspiré de nombreux compositeurs, a été le mentor de jeunes artistes tels qu’Yves Montand, Charles Aznavour, Les Compagnons de la chanson, Georges Moustaki. Elle connait une renommée internationale, malgré une fin de carrière rendue difficile par de graves problèmes de santé et une mort survenue à seulement 47 ans. »
Biographie
Famille
« La légende issue de l’imagination d’un journaliste et secrètement entretenue par Piaf, la fait naître le 19 décembre 1915 à Paris, au 72 rue de Belleville, dans le 20e arrondissement, d’après la plaque apposée sur la maison sise à cette adresse — certaines sources précisent même qu’elle serait née « sur les marches » de la porte d’entrée de l’immeuble, dans la pèlerine d’un agent de police qui aurait recueilli le bébé au sortir du ventre de sa mère. Toutefois, selon son acte de naissance à l’état civil de Paris, Édith Giovanna Gassion est née au 4, rue de la Chine, adresse de l’hôpital Tenon, qui est effectivement l’un des établissements de santé les plus proches de la rue de Belleville. Née dans la misère, Édith Piaf est une enfant de la balle dont les ascendants appartenaient au monde du spectacle depuis deux générations…. »
Enfance
« Sa mère, Line Marsa, trop pauvre pour l’élever, la confie très petite à sa grand-mère maternelle, Emma Said Ben Mohammed qui habite rue Rébeval dans le XIXe arrondissement. Sa grand-mère ne se serait pas occupée d’elle, laissant la petite fille dans la saleté, ignorant l’eau et l’hygiène. Ses biberons, selon la légende, se seraient faits au vin rouge. Elle reste 18 mois dans cette pauvre demeure avant que son père en permission de retour du front, ou peut-être sa tante Zéphora, la confie à sa grand-mère paternelle, patronne d’une maison close à Bernay en Normandie. Édith est choyée par les prostituées de la maison, mangeant pour la première fois à sa faim, portant de jolies robes et buvant du lait de Normandie. Très jeune (un âge de 3 à 8 ans est évoqué selon ses biographies), elle est atteinte d’une kératite des deux yeux due vraisemblablement au manque de soins et d’hygiène. Selon la légende semi-historique forgée au cours des interviews, des articles dans les revues à grand tirage et des biographies successives, elle est frappée de cécité et sa grand-mère, ayant appris la guérison d’une gamine atteinte de la même maladie après qu’on avait prié pour elle sur la tombe de sainte Thérèse Martin à Lisieux, décide d’aller avec ses « filles » y demander la guérison de la petite, ou selon d’autres biographies, y emmène sa petite fille. On prend le train, on prie sur la tombe de Thérèse, on ramène de la terre qu’on lui applique en bandeau sur les yeux tous les soirs. Après huit jours environ, Édith est guérie. À la suite de cela, elle conservera toute sa vie une dévotion particulière à la « petite » Thérèse, dont elle gardera la médaille autour du cou sa vie durant. Il se trouve que Édith et Thérèse Martin sont cousines au 14e degré. À la suite de cet épisode de cécité temporaire, Édith est devenue croyante et ira régulièrement dans les églises en dehors des offices pendant ses tournées… »
Chanteuse de cabaret
« À l’automne 1935, elle est découverte au coin de l’avenue Mac-Mahon et de la rue Troyon par Louis Leplée, gérant du cabaret Le Gerny’s, sur les Champs-Élysées. À cette époque, Piaf fredonne principalement des chansons du répertoire de Fréhel. C’est Leplée qui devient son mentor et son père adoptif et qui, en l’engageant dans son cabaret, lui choisit comme nom d’artiste « la môme Piaf » (un « piaf », familièrement, est un moineau, et « la môme Moineau » existait déjà) en raison de sa petite taille d’1,47 m héritée de son père et de sa silhouette gracile. Leplée lui fait rencontrer Jacques Bourgeat, philosophe et littéraire qui devient son professeur, son confident voire son confesseur… »
Vedette de music-hall
« En mars 1937, Édith Piaf entame sa carrière de music-hall à l’A.B.C. à Paris, où elle devient immédiatement une immense vedette de la chanson française, aimée du public et ses chansons sont diffusées à la radio. C’est à cette époque qu’elle rencontre Danielle Bonel, cette dernière deviendra sa secrétaire et confidente tout au long de sa carrière.
Star de la fin des années 1930, Piaf triomphe à Bobino, ainsi qu’au théâtre en 1940, dans Le Bel Indifférent, une pièce spécialement écrite pour elle par Jean Cocteau et qu’elle interprète avec succès en compagnie de son compagnon du moment, l’acteur Paul Meurisse (rôle muet). Toujours avec Paul comme partenaire, elle joue dans le film Montmartre-sur-Seine de Georges Lacombe (1941). C’est lors du tournage de ce long métrage qu’elle fait la connaissance d’Henri Contet, qui deviendra, à l’instar de Marguerite Monnot, l’un de ses paroliers fétiches… »
Gloire professionnelle et désastres personnels
« De 1946 à 1948, Piaf est la compagne de Jean-Louis Jaubert, le directeur des Compagnons. Mais en 1948, alors qu’elle est en tournée triomphale à New York, elle vit la grande histoire d’amour de sa vie avec le boxeur français, né à Sidi Bel Abbès, Marcel Cerdan, qui devient champion du monde de boxe des poids moyens le 21 septembre 1948. Au début de l’année suivante, elle fait avec lui l’acquisition de sa première maison, un hôtel particulier à Boulogne-Billancourt acheté dix-neuf millions de francs à un milliardaire ruiné, Gilbert des Crances. Là, installée avec Simone Berteaut39, elle y compose l’Hymne à l’amour, chanté sur scène pour la première fois en septembre…. »
Carrière internationale
« En 1953, devenue accro à la morphine administrée par les médecins après un accident de voiture en juillet 1951, elle entame sa première cure de désintoxication. Elle devient à cette époque une immense vedette de music-hall en Occident et en particulier aux États-Unis, où elle fait un triomphe en 1956 au Carnegie Hall de New York, dont elle devient une habituée. Cette même année, elle divorce.
En 1955, après plusieurs cures de désintoxication, elle se sort de son addiction à la morphine mais soigne sa polyarthrite rhumatoïde à hautes doses de cortisone et se réfugie dans l’alcool qui lui avait permis de noyer son chagrin depuis la mort de Marcel Cerdan.
De février 1958 à février 1959, elle connaît une histoire d’amour avec Georges Moustaki, qu’elle lance dans la chanson et avec qui elle a un grave accident de voiture le 6 septembre 1958, ce qui fait empirer son mauvais état de santé et sa dépendance à la morphine. Elle enregistre la chanson Milord (sur une musique de Marguerite Monnot), dont il est l’auteur, l’un de ses plus grands succès… »
Décès
« Édith Piaf meurt le 10 octobre 1963 à 13 h 10 à Plascassier (un quartier excentré de Grasse dans les Alpes-Maritimes) à l’âge de 47 ans d’une hémorragie interne (rupture d’anévrisme) due à une insuffisance hépatique, usée par les excès, l’alcool, la morphine, la polyarthrite rhumatoïde et les souffrances de toute une vie. Elle est morte dans les bras de Danielle Bonel, sa secrétaire et confidente tout au long de sa carrière. Le transport de sa dépouille dans son appartement 67, boulevard Lannes de Paris est organisé clandestinement et dans l’illégalité ; sa mort est annoncée officiellement le 11 octobre 1963 à Paris grâce à un faux certificat de décès post-daté de son médecin Claude Bernay de Laval, six heures avant le décès de son ami Jean Cocteau. Cocteau, avec qui Édith entretenait une correspondance suivie, apprenant la nouvelle de sa mort, a dit : « C’est le bateau qui achève de couler. C’est ma dernière journée sur cette terre ». Il a ajouté : « Je n’ai jamais connu d’être moins économe de son âme. Elle ne la dépensait pas, elle la prodiguait, elle en jetait l’or par les fenêtres », avant de mourir lui-même.
L’organisation des obsèques est encadrée par le préfet de la Seine Louis Amade. Le convoi funèbre du boulevard Lannes jusqu’au cimetière du Père-Lachaise est salué par un demi-million de personnes. L’inhumation a lieu au Père-Lachaise (division 97). Comme l’artiste a vécu en contradiction avec les valeurs morales du catholicisme, divorcé et mené une vie sexuelle « tumultueuse », l’Église catholique refuse de lui accorder des obsèques religieuses ; L’Osservatore Romano, journal du Vatican, écrit qu’elle a vécu « en état de péché public » et qu’elle était une « idole du bonheur préfabriqué ». Cependant, à titre personnel, l’aumônier du théâtre et de la musique, le père Thouvenin de Villaret, lui accorde une dernière bénédiction au moment de l’enterrement. Au moins 40 000 personnes, dont Marlene Dietrich, sont venues lui rendre un dernier hommage au cimetière. La foule hystérique est telle que le service d’ordre est débordé : des jeunes se hissent sur les mausolées, Bruno Coquatrix, bousculé, tombe dans la fosse.
Édith Piaf a été embaumée avant d’être enterrée. Elle se trouve dans un caveau où reposent également son père, Louis-Alphonse Gassion, mort en 1944, son second mari, Théo Sarapo, tué dans un accident de voiture en 1970, et sa fille Marcelle, morte en 1935, à l’âge de 2 ans. »
Discographie
1935 : Les Mômes de la cloche, label Polydor premier 78 tours enregistré par Piaf. Directeur Artistique : Jacques Cannetti.
Édith Piaf : Simple comme bonjour/Le vagabond- Polydor 524.780 (78 tours)
Édith Piaf : Browning/C’est toi le plus fort-Polydor 524.356 (78 tours)
Édith Piaf : J’ai dansé avec l’amour/C’est un jour de fête- Polydor 524.706 (78 tours)
Édith Piaf : Correqu’ et reguyer/Entre Saint-Ouen et Billancourt-Polydor 524.323 (78 tours)
Les compagnons de la chanson et Édith Piaf : C’est pour ça/Les yeux de ma mère-Columbia DFX247 (1947)
Les compagnons de la chanson et Édith Piaf : Dans les prisons de Nantes/Céline-Columbia DF3053 (78 tours)
1954 : De l’accordéoniste à Milord
1961 : Olympia 1961
Principales chansons
1936 : Mon légionnaire, paroles de Raymond Asso et musique de Marguerite Monnot.
1940 : L’Accordéoniste, paroles et musique de Michel Emer.
1946 : Les Trois Cloches avec Les Compagnons de la chanson, paroles et musique de Jean Villard, dit Gilles.
1946 : La Vie en rose, paroles d’Édith Piaf, musique de Louiguy et Marguerite Monnot (non créditée).
1947 : Une chanson à trois temps, paroles et musique d’Anna Marly.
1950 : Hymne à l’amour, paroles d’Édith Piaf et musique de Marguerite Monnot.
1951 : La P’tite Lili, comédie musicale en 2 actes et 8 tableaux, livret Marcel Achard, musique Marguerite Monnot, A.B.C.
1951 : Padam… Padam, paroles d’Henri Contet et musique de Norbert Glanzberg.
1954 : Sous le ciel de Paris, paroles de Jean Dréjac et musique d’Hubert Giraud, du film Sous le ciel de Paris de Julien Duvivier.
1956 : L’Homme à la moto, adaptation par Jean Dréjac du rock américain Black Denim Trousers And Motorcycle Boots de Jerry Leiber et Mike Stoller (voir récit dédié section « Bibliographie »).
1956 : Les Amants d’un jour, paroles de Claude Delécluse et Michelle Senlis, musique de Marguerite Monnot.
1957 : La Foule, paroles françaises de Michel Rivgauche. Pendant sa tournée en Argentine, Édith Piaf avait écouté Que nadie sepa mi sufrir (et qui porte aujourd’hui le titre Amor de mis amores dans ses reprises), paroles originales de Enrique Dizeo et musique de Ángel Cabral, et qui a donné naissance à La Foule.
1958 : Mon manège à moi, paroles de Jean Constantin et musique de Norbert Glanzberg, reprise par Etienne Daho en 1993.
1959 : Milord, paroles de Georges Moustaki et musique de Marguerite Monnot.
1960 : Non, je ne regrette rien, paroles de Michel Vaucaire et musique de Charles Dumont.
1960 : Mon Dieu, paroles de Michel Vaucaire et musique de Charles Dumont.
1962 : À quoi ça sert l’amour, paroles et musique de Michel Emer.
Pour lire l’article et surtout ses nombreux renvois, cliquez sur :
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89dith_Piaf
Signé : un aficionados de sa voix et du personnage tout entier !
Photo : http://blog.parisattitude.com/french-culture/edith-piaf-the-little-sparrow-of-paris.html
Edith PIAF, « Milord »
Remise à Edith Piaf d’un moulage de ses mains