C’est arrivé un 22 février…. (Voir la vidéo)
1996 : Jacques Chirac, président, annonce la fin du service national !
Une fois de plus c’est grâce à Wikipédia (l’encyclopédie libre) que nous nous nous sommes rappelé que c’est un 22 de ce mois que :
« Jacques Chirac, né le 29 novembre 1932 dans le 5e arrondissement de Paris, est un homme d’État français. Il est le 22e président de la République française du 17 mai 1995 au 16 mai 2007….«
Si c’est ainsi que commence sa biographie nous allons passer directement à ce qui nous intéresse, c’est à dire la période :
1995 – 1997 où Alain Juppé est Premier ministre
« La cérémonie d’investiture lors de laquelle il prend ses fonctions de président de la République a lieu le 17 mai 1995. Jacques Chirac est accueilli par François Mitterrand sur le perron de l’Élysée, après quoi s’ensuit le traditionnel entretien entre le président élu et le président sortant. Roland Dumas annonce ensuite les résultats définitifs de l’élection présidentielle et proclame Jacques Chirac président de la République. Le nouveau chef de l’État se rend dans l’après-midi à l’Arc de Triomphe, où il dépose une gerbe de fleurs en mémoire du Soldat inconnu. Le même jour, il nomme Alain Juppé Premier ministre. Lors des premiers jours de son mandat, le nouveau président de la République décide de ne pas dissoudre l’Assemblée nationale, préférant s’appuyer sur la majorité parlementaire élue deux ans plus tôt et qui compte 472 députés
Celui-ci met l’accent sur la lutte contre le déficit budgétaire et la dette de l’État afin de respecter le pacte de stabilité de l’Union européenne et d’assurer l’arrivée de l’Euro. Pour ce faire, le mouvement des privatisations engagés entre 1986 et 1988 et depuis 1993 se poursuit : il touche les groupes industriels Pechiney et Usinor-Sacilor en 1995, de la compagnie d’assurances AGF, de l’armateur CGM (qui fusionne avec la Compagnie maritime d’affrètement pour devenir le groupe CMA-CGM) et de la Banque française du commerce extérieur (BFCE, vendue de gré à gré au Crédit national pour devenir la banque de financement et d’investissement Natexis) en 1996, ou encore du concepteur et constructeur informatique Bull en 1997. Un projet de réforme des retraites est également prévu.
Le 16 juillet 1995, dans une allocution, à l’occasion du 53e anniversaire de la rafle du Vélodrome d’Hiver, Jacques Chirac reconnait « la faute collective » de la France, et déclare : « ces heures noires souillent à jamais notre histoire et sont une injure à notre passé et à nos traditions. Oui, la folie criminelle de l’occupant a été secondée par des Français, par l’État français. »
Dès juillet 1995, une de ses toutes premières décisions est d’effectuer une ultime campagne d’essais nucléaires avant la signature du TICE, afin de permettre au CEA de développer son programme Simulation. Cette décision, arrivée au moment du cinquantenaire des bombardements de Hiroshima et de Nagasaki, provoque un tollé, en particulier en Nouvelle-Zélande, en Australie, au Japon, aux États-Unis et dans les milieux écologistes, sans qu’il cède : la campagne d’essais a lieu. Elle se clôt le 27 janvier 1996, et le Centre d’essais du Pacifique (installations des atolls de Moruroa et Fangataufa en Polynésie française) commence à être démantelé à partir du mois de février. Le 24 septembre 1996, 32 États, dont la France, signent à New York le TICE (ratifié par la France le 6 avril 1998).
La politique internationale de la France change subitement en Bosnie-Herzégovine, où le président ordonne, à la suite du meurtre de soldats français, des représailles conjointes avec l’OTAN, ce qui met fin à la guerre civile. C’est au Palais de l’Élysée que sont signés les Accords de Dayton (qui tirent leur nom de la ville de Dayton dans l’Ohio, où ils ont été négociés) le 14 décembre 1995 par les présidents serbe (Slobodan Milošević), croate (Franjo Tuđman) et bosniaque (Alija Izetbegović), mettant un terme au conflit. Il mène parallèlement une politique qui le rapproche des pays arabes tout en travaillant au processus de paix dans le conflit israélo-palestinien. La France rejoint le comité militaire de l’OTAN, après avoir tenté d’obtenir pour un militaire européen (en fait, français), le commandement sud de l’Otan, basé à Naples.
Le 22 février 1996, le président annonce sa décision de professionnaliser les armées et de suspendre le service national. Ce choix de suspension, et non d’abolition, doit permettre de le rétablir en cas de conflit armé….«
Pour lire l’article complet fort documenté ,
Cliquez sur : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Chirac
Signé : quelqu’un qui apprécie le courage politique dont il a fait preuve en la matière ! Fallait oser…
L’annonce par Jacques Chirac de la professionnalisation des armées