C’est arrivé un 7 mars… (Voir la vidéo)
1921: la mutinerie des marins de Kronstadt !
C’est encore et toujours Wikipédia (l’encyclopédie libre) qui nous a remis en « sinistre » mémoire ces faits de 1921 qui ont marqué la ville de :
Photo : https://www.youtube.com/watch?v=Jutv9Bn0gfI
« Kronstadt ou Cronstadt (en russe : Кронштадт) est une ville de Russie située sur la mer Baltique, dans la juridiction de Saint-Pétersbourg. Sa population s’élevait à 43 614 habitants en 2013.
Port de guerre dès l’époque de la Russie impériale, elle est particulièrement connue par le soulèvement des marins de 1921, durant la guerre civile, et par sa répression par le pouvoir bolchévique. »
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Port de guerre dès l’époque de la Russie impériale, elle est particulièrement connue par le soulèvement des marins de 1921, durant la guerre civile, et par sa répression par le pouvoir bolchévique…«
C’est ainsi que commence l’article consacré à cette ville mais passons maintenant à son :
Histoire
« Kronstadt est fondée en 1710 par Pierre le Grand, après la prise de l’île de Kotline aux Suédois en 1703. Les premières fortifications datent de cette époque.
Son premier commandant est le colonel Fiodor Tolboukhine qui, en 1705, défendit victorieusement l’île de Kotline contre un retour offensif des Suédois. En mémoire de ses hauts faits, on rebaptisera d’ailleurs de son nom l’ancien phare en bois de l’île lors de sa reconstruction en pierre en 1736. En 1799-1800, le port militaire a pour gouverneur un officier de marine français émigré, Hippolyte de Capellis, contre-amiral au service de la Russie depuis 1796.
Kronstadt fut sérieusement rééquipée et refortifiée au xixe siècle. Les anciens forts, au nombre de cinq, qui constituaient l’arc de défense principal et qui avaient défié la flotte franco-britannique durant la guerre de Crimée, perdirent en importance. Sous la direction d’Édouard Totleben, un nouveau fort (Constantin) et 4 batteries furent construits (1856-1871) pour défendre l’approche principale, tandis que 7 autres batteries couvraient le canal nord, moins profond. Toutes ces fortifications, basses et fortement protégées, étaient équipées de canons Krupp, tandis que la ville était également entourée d’un mur d’enceinte.
En 1891, la base navale fut célébrée en France et en Russie dans le contexte de l’Alliance franco-russe, lorsque la flotte française de l’amiral Gervais y vint en visite officielle et fut accueillie par Alexandre III. En retour, la flotte russe vint à Toulon en 1893. Ces événements eurent de grands retentissements dans les deux pays.«
Maintenant arrivons-en aux faits qui nous intéressent :
Le soulèvement de Kronstadt
« En 1921, a lieu la révolte de Kronstadt, soulèvement armé de marins contre le pouvoir bolchevik. Ce mouvement est durement réprimé par l’Armée rouge dirigée par Léon Trotski. Le nom de cette ville est depuis lors l’objet d’un litige entre révolutionnaires anarchistes et ultra-gauche d’une part, et communistes d’autre part.
Les premiers refusaient au parti bolchévique le monopole du pouvoir, tout en désirant que celui-ci reste aux soviets, libres de déterminer le déroulement de la révolution. Même s’ils n’ont pas été à l’origine de la révolte, anarchistes et ultra-gauche considéraient celle de Kronstadt comme légitime. Durant cette révolte, certains slogans disaient d’ailleurs : « Tout le pouvoir aux soviets, pas aux partis » !
Les bolcheviks voulaient la « direction d’un parti ouvrier » et considéraient la Révolte de Kronstadt comme présentant des caractéristiques « bourgeoises », risquant de déboucher sur une invasion des Armées blanches.
Cette révolte eut lieu alors que des élections étaient prévues dans les deux mois suivants.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Kronstadt fut massivement bombardée par la Luftwaffe, avec notamment l’envoi par le fond du cuirassé soviétique Marat par l’as allemand Hans-Ulrich Rudel à bord de son Stuka.«
Pour lire l’article complet et surtout les références et notes, cliquez sur :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Kronstadt
Signé : un anarcho-libertaire !
Kronstadt 1921: Tribute to the revolutionaries, to the fallen comrades. NO PASARON